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Malgré son « sauvetage », Alsthom est devenu durant quelques semaines, après Florange, un symbole de la désindustrialisation française. Les chiffres sont sans appel : depuis 2012, 887 usines françaises ont fermé leurs portes. Sous la présidence Sarkozy, sur une période plus courte, de 2009 à 2012, 329 en avaient fait de même. Une véritable hécatombe. Avec ses conséquences : 1 million d’emplois industriels supprimés

Depuis 2004, le poids croissant des dépenses sociales effectuées pour le compte de l’Etat asphyxie les Départements et amoindrit fortement leurs capacités d’action. Leurs difficultés financières s’accroissent en raison de l’absence d’une compensation juste et pérenne du financement des trois allocations individuelles de solidarité nationale, notamment le Revenu de Solidarité Active et les inégalités entre Départements se creusent. Cette situation remet en cause l’égalité territoriale et fragilise la capacité d’investissement de la Seine-Saint-Denis.

La population de Montfermeil ne cesse de s’appauvrir

Toute la politique municipale de Xavier Lemoine poursuit un objectif : faire de Montfermeil une ville « résidentielle ». Il consacre une part très importante de nos impôts à son Monopoly municipal : avec notre argent, il achète des terrains, des pavillons, des logements, des commerces… pour les revendre à des promoteurs privés. Il espère ainsi modifier la composition sociale de la ville. Mais, depuis des années, cette stratégie urbaine est en échec. Les derniers chiffres de la Dotation de solidarité urbaine et du Fonds de solidarité des communes de l’Ile-de-France viennent à nouveau de le confirmer.

Déclaration de Dominique Dellac au nom du groupe Front de Gauche au conseil départemental :

« Nous apprenons ce matin que la préfecture de police de Paris interdit la manifestation contre la loi El Khomri qui doit avoir lieu le jeudi 23 juin. Nous dénonçons cette décision avec la plus grande des forces.

L’intersyndicale, refusant la tenue d’un rassemblement statique, a formulé des propositions alternatives d’itinéraires, qui n’ont pu faire l’objet d’un consensus.

Aux motifs de trouble de la sécurité publique, le gouvernement, dépassé par le rejet grandissant d’une loi qui casserait le code du travail, veut ainsi faire taire

Les associations de communes rassemblées par l’Association des maires de France demandent unanimement au gouvernement l’abandon de la dernière tranche de baisse des dotations prévue en 2017. Il s’agit d’une priorité nationale pour stopper la chute de l’investissement local.

Le double mouvement de baisse des dotations et de transfert de dépenses conduit un nombre de plus en plus important de collectivités au bord du déséquilibre budgétaire. Après 10 milliards de baisse des investissements depuis 2013, les communes sont contraintes de réduire les services à la population, d’augmenter les tarifs et de limiter les investissements locaux. Elles poursuivent donc leur mobilisation et espèrent obtenir des réponses positives du gouvernement.

Xavier Lemoine, quant à lui, reste muet. Pire : il a démissionné de l’AMF ! Il préfère augmenter les impôts locaux et appliquer la politique libérale de l’Etat.

Le 14 juin, les élus Front de gauche de Montfermeil (Olivier D’Henry, Angélique Planet-Ledieu, Christian Brickx, conseillers municipaux ; Dominique Dellac et Pierre Laporte, conseillers départementaux) ont tenu une conférence de presse. Ils avaient invité les élus EELV (Rodrigo Arenas Munoz et Mouloud Medjani, conseillers municipaux). Olivier D’Henry, porte-parole du Front de gauche, a fait la déclaration ci-dessous.

 A l’issue de cette déclaration Rodrigo Arenas Munoz est intervenu pour dénoncer la collusion de tous ceux qui, à Montfermeil, voudraient substituer une loi religieuse à la loi de la République ;

Des élus et des associations de Seine-Saint-Denis ont lancé un Observatoire de la fraternité. L’idée ? Valoriser cette notion et la rendre vivante. Sur leur site,

http://observatoirefraternite93.org/, on retrouve des témoignages d’habitants, citoyens, militants, femmes et hommes politiques engagés dans notre département. Mais l’Observatoire veut dépasser la posture de simple spectateur et encourager les initiatives pour se rencontrer, partager et débattre. Il ambitionne de donner une autre image de la Seine-Saint-Denis que celle véhiculée par les médias, et surtout, de favoriser le vivre-ensemble par des actes quotidiens, et pas seulement par de grandes déclarations d’intentions.

 

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