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Quel avenir pour le travail ?

Malgré son « sauvetage », Alsthom est devenu durant quelques semaines, après Florange, un symbole de la désindustrialisation française. Les chiffres sont sans appel : depuis 2012, 887 usines françaises ont fermé leurs portes. Sous la présidence Sarkozy, sur une période plus courte, de 2009 à 2012, 329 en avaient fait de même. Une véritable hécatombe. Avec ses conséquences : 1 million d’emplois industriels supprimés

portant le chiffre des chômeurs réels à 6 millions ; de grandes entreprises passées sous contrôle étranger ; des territoires sinistrés ; une jeunesse sacrifiée, même lorsqu’elle est diplômée. Certains ont voulu nous faire croire qu’une économie de services sans usines était possible. On voit les résultats. Et on nous annonce la perte de 3 millions de postes d’ici 2025 du fait de la révolution numérique et des progrès de la robotisation. Il y a urgence à inventer un autre mode de production débarrassé des diktats du profit. Un mode qui réponde aux défis des mutations technologiques, des exigences écologiques et à l’aspiration à un meilleur équilibre entre le temps travaillé et le temps libre.

 

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