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L e prix du jury du Festival de Cannes 2019 qu’a reçu le réalisateur Ladj Ly pour son long-métrage « Les Misérables », ne doit rien au hasard. Pas plus que la référence au roman de Victor Hugo. Il a vécu, en d’autres temps, des bavures policières qui dégénèrent dans ce quartier des Bosquets dont il est originaire.
Aujourd’hui, son école de cinéma, Kourtrajmé (court-métrage en verlan), installée pour l’instant dans les Ateliers Médicis de Clichy-sous-Bois,
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Ce premier long-métrage, une comédie de Jeanne Balibar, fait la part belle à l’imagination. Notre commune, loin de la situation dramatique de Cosette quand elle rencontre Jean Valjean, est le creuset d’une politique municipale créative et improbable. On veut y enseigner toutes les langues pratiquées par ses habitants en créant une « Montfermeil Intensive School of Languages ». Sous l’impulsion de la maire, Emmanuelle Béart, on célèbre la fête du Kilt et de la brioche.
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Dès 2004, JR s’approprie les rues de Montfermeil où il a grandi. Il expose, en grands formats, le portrait de quelques habitants de la ville. Cette initiative ne sera pas du goût du maire (déjà Xavier Lemoine) qui utilisera les moyens humains, financiers et judiciaires de la ville pour faire disparaître les œuvres. Quelques semaines plus tard, elles recevront un bien meilleur accueil à New York où elles seront exposées.
Le succès grandissant, l’artiste n’oublie pas Montfermeil et continue à utiliser son art pour laisser à voir les femmes et les hommes qui y habitent. En ressort une œuvre qui documente richement l’avant,
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«Les Misérables», le premier long métrage de Ladj Ly a fait partie de la sélection officielle du festival de Cannes, en compétition avec des réalisateurs comme Ken Loach, Quentin Tarentino, Pedro Almodovar, les frères Dardenne ou Terrence Malick. Quelle que soit l’issue de la compétition, c’est pour Montfermeil un grand moment de fierté de voir cet enfant des Bosquets devenu réalisateur reconnu au plus haut niveau.
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Transmettre son expérience, permettre à toutes et tous de se former aux métiers du cinéma… Ladj Ly, l’enfant des Bosquets, nommé aux Césars pour le documentaire A voix haute et le film court Les misérables, tous deux primés dans plusieurs festivals, et qui vient de tourner un long métrage à Clichy-sous-Bois et Montfermeil, ouvre une école de cinéma avec son collectif Kourtrajmé aux Ateliers Médicis. Objectif : former gratuitement des jeunes aux métiers du cinéma - écriture, réalisation, montage et post production. Pour " partager le réseau avec ceux qui n’en ont pas, offrir une opportunité à ceux qui n’en ont pas » déclarait-il récemment au journal Le Monde. Quand la banlieue prend la parole en direct, sans filtres, c’est une parole inédite et c’est beaucoup mieux !
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Caméra au poing, à l’instar d’Antoine de Maximy et sa célèbre émission J’irai dormir chez vous, Wael Sghaier, le réalisateur de ce documentaire est parti à la découverte de la Seine-Saint-Denis, à la rencontre de personnes et de lieux, du patrimoine et des initiatives du département. Sans aucune formation technique préalable. 26 jours et 26 nuits sans rentrer chez lui, c'était le pari qu'il s'était fixé comme projet de fin d’étude pour son master de tourisme. Au départ, ni clichés ni scénario, une caméra et une feuille de route non exhaustive pour laisser place à l’improvisation.
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Telle est la question à laquelle Xavier Lemoine répond par la négative dans le magazine municipal de janvier (page 13) pour justifier la hausse des impôts locaux en 2015.
Certes, le Son et Lumière et le Défilé des Cultures sont des moments forts, tant pour leur retentissement que par la mobilisation des énergies locales qu’ils nécessitent, mais force est de constater que ces deux évènements exceptés, l’effort culturel n’est pas la hauteur de ce que l’on pourrait espérer d’une ville de plus de 25 000 habitants. Faut-il rappeler que, contrairement à Clichy-sous-Bois, Chelles, Gagny, Livry ou Tremblay, notre ville ne dispose toujours pas de salle de spectacle ; que la programmation culturelle étriquée est très loin de s’ouvrir à tous les âges et à toutes les couches de la population ; que les tarifs pratiqués ne sont pas à la portée de toutes les bourses ?
Quand le service minimum en matière de culture n’est pas assuré, il serait bien difficile en effet d’en faire encore moins !