Telle est la question à laquelle Xavier Lemoine répond par la négative dans le magazine municipal de janvier (page 13) pour justifier la hausse des impôts locaux en 2015.
Certes, le Son et Lumière et le Défilé des Cultures sont des moments forts, tant pour leur retentissement que par la mobilisation des énergies locales qu’ils nécessitent, mais force est de constater que ces deux évènements exceptés, l’effort culturel n’est pas la hauteur de ce que l’on pourrait espérer d’une ville de plus de 25 000 habitants. Faut-il rappeler que, contrairement à Clichy-sous-Bois, Chelles, Gagny, Livry ou Tremblay, notre ville ne dispose toujours pas de salle de spectacle ; que la programmation culturelle étriquée est très loin de s’ouvrir à tous les âges et à toutes les couches de la population ; que les tarifs pratiqués ne sont pas à la portée de toutes les bourses ?
Quand le service minimum en matière de culture n’est pas assuré, il serait bien difficile en effet d’en faire encore moins !