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On savait que Xavier Lemoine avait une conception toute personnelle de la charité chrétienne, bien loin des Evangiles. Son refus de voir s’implanter à Montfermeil des associations de solidarité comme les Restos du cÅ“ur en témoigne. Nouvelle confirmation : le Centre communal d’aide sociale vient de réduire sa subvention au Secours catholique. Argument invoqué : l’activité de la boutique alimentaire en faveur des Montfermeillois aurait chuté. A qui fera-t-on croire que la pauvreté reculerait dans notre ville ! Tous les chiffres disent le contraire.Le Secours catholique vient justement de publier une étude qui confirme l’explosion de la pauvreté dans notre département.

Le groupe Front de Gauche du Conseil régional lance une alerte : pour le budget de 2016, Valérie Pécresse envisage de réduire de 30% le budget du centre Hubertine-Auclert, centre de ressources pour l’égalité femmes-hommes en Ile-de-France. Cette réduction mettrait en danger ce centre et l’observatoire des violences faites aux femmes qui lui est rattaché. Une telle décision serait  une véritable régression pour la défense des droits des femmes.

Dans sa lettre aux habitants de notre circonscription, Pascal Popelin, se flatte d’avoir choisi les couleurs du drapeau tricolore comme charte graphique pour « marquer son attachement à notre patrie et de refuser sa confiscation par un parti extrémiste Â». Dans cette même lettre, il dit avoir été un des premiers à avoir préconisé la déchéance de nationalité des binationaux. Faut-il rappeler à Pascal Popelin que le droit du sol est, depuis la Révolution Française, une base fondamentale de notre patrie ; et que la déchéance de nationalité est précisément une proposition du Front National… A perdre tous ses repères, on perd toutes ses valeurs, y compris celles qui ont fondé notre République. Faut-il rappeler à Pascal Popelin qu’il n’a pas été élu pour courir derrière les thèses du FN ?

Syriza, le parti de la gauche radicale grecque a le vent en poupe. Dans les sondages, il est donné gagnant du scrutin du 25 janvier prochain. Face à l’échec patent des « remèdes Â» inhumains imposés au peuple grec par la Commission européenne, la banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, Syriza veut créer 300 000 emplois, assurer électricité, eau et soins gratuits pour les plus pauvres, subventionner l’aide alimentaire. La renégociation de la dette, la lutte contre l’évasion fiscale doivent permettre de faire face à l’urgence sociale.

Syriza ne veut pas sortir de la zone euro mais réorienter la politique européenne, car le problème de la Grèce, c’est le problème de toute l’Europe. La souffrance du peuple grec attend tous les autres peuples.

Une victoire de Syriza pourrait sonner le début d’une nouvelle aventure européenne.

Après la droite « décomplexée Â», nous avons un gouvernement « socialiste Â» décomplexé qui assume jusqu’au bout son orientation libérale. Le soi-disant « plan pour l’emploi Â» de François Hollande continue de piétiner les garanties salariales des travailleurs pour donner satisfaction au Medef. « Plus de libertés pour l’entreprise Â» tel est l’objectif annoncé. Comme l’a déclaré le premier ministre, il s’agit de « déverrouiller Â» l’entreprise en réduisant les droits des salariés. Concrètement cela signifie :

A la suite des attentats de novembre 2015, Hollande et Valls se sont lancés dans une fuite en avant sécuritaire : état d’urgence instauré puis prolongé ; déchéance de nationalité pour les français convaincus de terrorisme (une proposition du FN !)… Cette dérive sécuritaire et son instrumentalisation électoraliste tournent le dos aux valeurs de gauche. « La France s’éloigne lentement d’un Etat de droit pour se rapprocher d’un Etat arbitraire Â» dénonce le Syndicat des avocats de France, et l’Union syndicale des magistrats ajoute : « l’Etat policier s’instaure de manière pérenne Â». Tout ceci pour une efficacité nulle, car ce n’est pas la menace de déchéance de nationalité qui arrêtera un kamikaze !

Le projet de Villa Médicis à l’emplacement de la Tour Utrillo est en cours de réalisation. Tout le monde s’en félicite : le Front de Gauche, qui en avait fait un élément majeur de son programme municipal ; Xavier Lemoine aussi, qui pourtant « n’y avait jamais cru Â», comme il l’a déclaré au conseil municipal, et qui ne le mentionnait même pas dans son programme. Mais tout le monde ne le soutient pas vraiment. Ainsi, au Parlement, l’UDI s’est abstenu et Les Républicains, parti auquel appartient Xavier Lemoine, ont voté contre le crédit d’un million d’euros inscrit au budget de la culture pour la programmation « avant les murs Â» de ce futur équipement.

 

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