C’est une première. Cinq communes de notre département (Stains, Saint-Denis, L’Île-Saint-Denis, Bondy et Romainville) ont décidé de porter plainte contre l’Etat pour rupture d’égalité républicaine (Montreuil, Aubervilliers et Le Pré-Saint-Gervais envisagent de s’y associer). Cette initiative fait suite au rapport parlementaire qui pointe des inégalités préjudiciables à notre département en matière d’enseignement, de justice et de police. « Personne ne peut expliquer pourquoi
La Seine-Saint-Denis mérite l’égalité
Le conseil départemental a voté son budget 2019. Un budget d’austérité imposé par un Gouvernement, qui rogne sur la dépense publique, étrangle financièrement notre Département et le menace de sanctions alors même qu’il lui doit 347 millions € pour la seule année 2018. Le 19 décembre, des dizaines d’élu.e.s du département, dont Dominique Dellac, ont déversé 347 millions en faux billets devant l’Assemblée Nationale. Cette action inaugure la campagne « La Seine-Saint-Denis mérite l’égalité » https://seinesaintdenis.fr/egaliteSSD
Les départements sauvés ?
Le projet de suppression des Départements franciliens est abandonné. Cette annonce de la Ministre chargée de la cohésion des territoires vient après une année d’action des élus, des agents départementaux et des habitants des 7 départements concernés. Cette action aura en outre permis la création d’un fonds interdépartemental de solidarité territoriale de 150 millions d’euros pour financer des investissements destinés à réduire les inégalités entre les territoires de l’Ile-de-France.
Les mauvais coups de Stéphane Testé
Comme tout bon godillot, Stéphane Testé a voté le budget présenté par le gouvernement. Il a donc voté pour :
- La « revalorisation » des allocations familiales de 0,3%, alors que l’inflation a été de 1,9% en 2018.
- Une « hausse » de 0,3% des pensions de retraite, soit une baisse réelle de revenu de 200 euros par an en moyenne par retraité.
- Le gel du point d’indice des fonctionnaires, malgré l’inflation.
Toujours pas de Resto du cœur à Montfermeil
Début décembre, comme chaque année, c’est l’ouverture des Restos du cœur et l’accélération des initiatives des associations d’aides aux plus démunis. Le Secours Populaire lance ses « pères Noëls verts », la banque alimentaire collectes les denrées à l’entrée des magasins… En effet, ce sont 9 millions de personnes qui, en France, vivent en dessous du seuil de pauvreté et le nombre de personnes secourues augmente chaque année. Chacun est conscient que la solidarité est indispensable.
Fort de Vaujours, toujours : aucun danger à Montfermeil
A la lecture de l’éditorial du maire dans le magazine municipal de décembre, on aurait pu croire que celui-ci commençait à se préoccuper des dangers possibles résultant de l’exploitation d’une carrière à ciel ouvert sur le Fort de Vaujours. Mais la question écrite des conseillers municipaux Front de gauche et le « débat » en séance du conseil lèvent toute ambiguïté. Au-delà de la préoccupation électoraliste à 1 an des futures municipales concernant un sujet potentiellement « chaud », le maire est bien, à Montfermeil,
La Seine-Saint-Denis envoie la facture à l’Elysée
La Seine-Saint-Denis ne veut plus payer la solidarité nationale à la place de l’Etat. Depuis le début des années 2 000, l‘Etat a transféré sur les Départements le paiement du RSA, de la prestation de compensation du handicap, de l’allocation personnalisée d’autonomie et de la prise en charge des mineurs non accompagnés. Mais si, avec la crise et l’explosion de la pauvreté, la charge financière s’est envolée, notamment en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, la compensation de l’Etat n’a pas varié. Ainsi, chaque année, le Département doit compenser la différence entre les allocations versées et la dotation de l’Etat.
Fort de Vaujours, encore
A l’occasion de la concertation publique sur l’exploitation d’une carrière de gypse à ciel ouvert par Placoplatre, les associations environnementales ont pu exprimer leurs interrogations et points de vue. Ludovic Toro, maire de Coubron, a fait part du vote contre l’exploitation à ciel ouvert de la future carrière lors d’un prochain conseil municipal et s’en est expliqué. Placoplatre a proposé la mise en œuvre de deux commissions, environnemental et sanitaire.
Un plan d’urgence pour apprendre à nager
En Seine-Saint-Denis, seulement 45% des enfants entrant en sixième savent nager, alors que la moyenne nationale est de 75%. Le Département entend rattraper ce retard d’ici 2024. En plus du Plan piscine 2016-2021 prévoyant la construction de 4 piscines et la réhabilitation/extension de 17 autres, le Département a adopté un Plan savoir nager qui constitue une contribution essentielle à l’apprentissage de la nage, liberté et sécurité vitales. Rappelons que cet été, on a malheureusement décompté 500 noyades mortelles, une centaine de plus que l’an dernier, et 2 555 noyades non mortelles mais pouvant entraîner des séquelles graves.
A Montfermeil, vous avez voix au chapitre !
Xavier Lemoine aurait-il enfilé son gilet jaune au rond -point Notre-Dame-des-Anges ? Répondant à l’appel du Président de la République souhaitant une grande consultation nationale et à celui de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) qui demande aux maires de participer à une initiative de consultation citoyenne en ouvrant des cahiers de doléances dans les mairies, la Ville met un questionnaire à disposition dans tous les lieux municipaux accueillant du public comme sur le site internet de la Ville.
Une aide départementale pour la lutte contre l’habitat insalubre
En 2009, le Département a décidé d’agir pour lutter contre l’habitat insalubre ou indigne. Pour commencer, 6 villes, dont Montfermeil, ont bénéficié d’une dotation de 6 millions d’euros (800 000 euros pour notre ville). Les objectifs de ce programme est : supprimer des logements insalubres, veiller au relogement des occupants, générer une offre nouvelle de logement de qualité et à la consommation énergétique réduite, restructurer l’espace urbain…
Hommage à Daniel Perdrigé, ancien maire, fusillé par les nazis
Depuis qu’en 1988, le maire d’extrême droite de l’époque, Pierre Bernard, décidait de ne plus commémorer la mort de Daniel Perdrigé, maire communiste de notre ville, un des 99 otages fusillés par les nazis au mont Valérien, le 15 décembre 1941, la section du PCF perpétue son souvenir.
Samedi 15 décembre dernier donc, fidèle à un souvenir que la municipalité s’honorerait de perpétrer, la section du PCF et la conseillère départementale de notre commune ont déposé des fleurs devant la stèle érigée au pied de l’Hôtel de ville
Novembre 2018 - Construire une vraie ville
Montfermeil est en travaux.
La rénovation urbaine des Bosquets, l’arrivée prochaine du Tramway et demain du métro Grand Paris Express transforment notre ville. Remercions l’Etat (Agence nationale pour la rénovation urbaine), la Région et le Département qui, pour l’essentiel et depuis des années, financent ces travaux et les équipements qui les accompagnent : écoles, stade et gymnase Henri-Vidal, salle polyvalente. Bien sûr, le maire tente de se les approprier, de les mettre à son crédit, en vue des prochaines élections municipales.
Une véritable opération d’usurpation politicienne est engagée, notamment dans le magazine municipal. Ne nous laissons pas duper.
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