Comme tout bon godillot, Stéphane Testé a voté le budget présenté par le gouvernement. Il a donc voté pour :
- La « revalorisation » des allocations familiales de 0,3%, alors que l’inflation a été de 1,9% en 2018.
- Une « hausse » de 0,3% des pensions de retraite, soit une baisse réelle de revenu de 200 euros par an en moyenne par retraité.
- Le gel du point d’indice des fonctionnaires, malgré l’inflation.
- Une nouvelle réduction du nombre de contrats aidés, qui passeraient de 200 000 à 130 000 (ils étaient 400 000 en 2016).
- Une baisse de 910 millions pour les hôpitaux et une baisse de 3,8 milliards de l’assurance maladie.
- La transformation du CICE en baisse de cotisations sociales pour les employeurs, ce qui double le cadeau au patronat fait par Hollande : 42 milliards pour 2019.
- La suppression de l’ISF, qui rapportait 4,2 milliards à l’Etat, pour le remplacer par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui ne rapportera que 1,2 milliards ; soit un cadeau de 3 milliards aux plus riches.
- Le plafonnement de l’impôt sur les revenus du capital à 30%, en remplacement de la progressivité de l’impôt qui pouvait monter jusqu’à 45% : un cadeau supplémentaire aux premiers de cordée.
- La baisse de l’impôt sur les sociétés qui passera de 33% à 31% en 2019 (mais, gilets jaunes obligent, le gouvernement envisage de repousser cette baisse à 2020).
- La réduction de 8 ans à 5 ans le délai après lequel un contribuable expatrié fiscalement peut vendre ses actions sans payer d’impôts (et encore, le gouvernement voulait la réduire à 2 ans) : un véritable encouragement à l’exode fiscal.
- Les exonérations patronales et les allègements de cotisations sur les salaires représentant une perte de 71 milliards pour les recettes de la Sécurité sociale.
- Les employeurs fraudeurs qui ne payent pas les cotisations sociales (le travail dissimulé est estimé à 25 milliards) pourront « moduler » leurs remboursements : un encouragement au travail au noir, d’autant que le nombre d’inspecteurs du travail ne cesse de diminuer.