Montfermeil est en travaux.
La rénovation urbaine des Bosquets, l’arrivée prochaine du Tramway et demain du métro Grand Paris Express transforment notre ville. Remercions l’Etat (Agence nationale pour la rénovation urbaine), la Région et le Département qui, pour l’essentiel et depuis des années, financent ces travaux et les équipements qui les accompagnent : écoles, stade et gymnase Henri-Vidal, salle polyvalente. Bien sûr, le maire tente de se les approprier, de les mettre à son crédit, en vue des prochaines élections municipales.
Une véritable opération d’usurpation politicienne est engagée, notamment dans le magazine municipal. Ne nous laissons pas duper.
Pourtant, plutôt que d’accompagner ces réalisations par l’implantation d’activités économiques ; plutôt que d’utiliser le désenclavement en cours de notre ville pour favoriser l’emploi et la formation à Montfermeil, il sacrifie tous les terrains disponibles pour des opérations immobilières.
Le Monopoly auquel se consacre notre maire condamne ainsi notre ville, pour des décennies, à n’être qu’une ville dortoir privée d’activités et des équipements indispensables pour une commune de 30 000 habitants. Comment fera-t-on pour implanter un lycée, une piscine ou une salle de spectacle, si tous les grands terrains, propriétés de la ville, sont vendus à des promoteurs immobiliers ?
Ce « tout logement » est une véritable catastrophe pour l’avenir de Montfermeil. Le « tout béton » n’est plus de mise.
La vision du maire est à courte vue. A l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, politique d’urbanisme soucieuse de l’avenir doit rechercher l’équilibre entre l’habitat, l’emploi, la formation, les loisirs, les commerces, les espaces naturels… afin d’éviter les déplacements si nuisibles à l’avenir de notre planète et si préjudiciables à la vie quotidienne des Montfermeillois. Il ne suffit pas d’encourager la permaculture et les diagnostics thermiques, aussi utiles qu’ils soient, pour s’exonérer de choix environnementaux essentiels.
Pour construire une ville équilibrée, l’emploi et la formation doivent devenir des priorités municipales. Il ne suffit pas de se satisfaire du désenclavement si c’est pour aller travailler, se former, se distraire, se cultiver ailleurs…
Le désenclavement doit aussi être un outil pour que Montfermeil devienne une vraie ville.
Vos élus au Conseil municipal
Olivier D’Henry, Angélique Planet-Ledieu, Christian Brickx