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L’association Concorde, association de protection de l’enfance fut créée en 1969 par une petite équipe dont Gérard Pringault, qui en devint le premier directeur et le resta jusqu’en 2013 date à laquelle il fit valoir son droit à la retraite. Association habilitée par l’Aide Sociale à l’Enfance et le ministère de la Justice, elle continue d’accomplir un remarquable travail éducatif.

Le groupe LVMH (groupe d’entreprises de luxe dont le patron, Bernard Arnault, est l’homme le plus riche de France) a annoncé l’ouverture d’un « Institut des Vocations » à Clichy-sous-Bois. Brigitte Macron, apporte son soutien à l’initiative du groupe qui a déjà l’honneur de l’habiller. Se surpassant dans l’engagement, elle proposera des cours de Français une fois par mois à des élèves « hyperdécrocheurs », âgés de 25 à 30 ans, sans diplôme, afin de leur donner les « savoirs fondamentaux » indispensables pour le retour à l’emploi.

C’est le ministre de l’Education qui le dit : en raison d'un "manque de locaux" et de "ressources humaines de qualité", les classes de CE1 classées Rep (Réseau d'éducation prioritaire) ne seront donc pas, dans notre département, divisées par deux en septembre 2019, à la suite des classes de REP+, comme le prévoyait la réforme, mais à partir de 2020.

Une question de place ? Depuis la mise en place de la mesure, les villes ont grappillé comme elles ont pu sur tous les espaces disponibles.

Les Etats Généraux de la protection de l’enfance en Seine-Saint-Denis se sont tenus à la demande des conseillers départementaux communistes. Jacques Toubon, Défenseur des Droits, y a souligné le caractère « extra-ordinaire » de la politique innovante et volontariste du Département, quelles que soient ses difficultés, au service de l’intérêt supérieur de l’enfant.  Il  y consacrera cette année 273 millions d’euros et va créer des postes dans le domaine de la prévention. 8700 enfants (dont de nombreux mineurs isolés étrangers) sont accueillis et hébergés dans différents types d’établissements et dans des familles d’accueil. Dans ce domaine comme dans d’autres, l’Etat manque à ses devoirs de solidarité et la question des moyens déployés reste centrale. Le gouvernement a nommé un secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance et de l’adolescence chargé d’élaborer un « Pacte pour l’enfance ». Il faudra qu’il tende l’oreille du côté de la Seine-Saint-Denis.

Espérance Banlieue, qui pilote le Cours Alexandre Dumas implanté à Montfermeil, est juridiquement une « filiale » de la Fondation pour l’Ecole (FPE), reconnue « d’utilité publique » » bien que sa mission soit d’aider les écoles hors contrat. Aujourd’hui le torchon brûle entre les 2 associations. Un conseil d’administration de la FPE a même été convoqué, préparé par un audit, parce que, selon sa directrice, « il était patent qu’Espérance Banlieue mettait en danger, par son action incontrôlée, l’action de la Fondation pour l’Ecole dans son ensemble ». Elle lui reproche de s’être lancée

La ministre des Sports considère que l’apprentissage de la natation au CP, « c’est trop tard ». Elle a donc dévoilé son plan « Aisance piscine » pour que les enfants se familiarisent avec l’eau dès la maternelle. L’objectif n’est pas de leur apprendre à nager dès cet âge, mais de lutter contre l’aquaphobie, à être à l’aise dans l’eau pour leur éviter une noyade éventuelle (332 noyades en 2018 chez les moins de 6 ans, en augmentation de 85% par rapport à 2015). Par ailleurs, elle a annoncé un budget de 15 millions d’euros pour le développement des piscines et notamment des bassins d’apprentissage ; ce qui est dérisoire. Quant à Montfermeil, toujours pas de projet de piscine, malgré les propositions des élus Front de Gauche, notamment dans le cadre des JO.

Pour la rentrée 2019, la carte scolaire des écoles élémentaires a été modifiée pour notamment suivre l’évolution démographique de ces dernières années. Les projets immobiliers fleurissent laissant présager, dans un futur proche, une augmentation des enfants scolarisés en primaire ET AU COLLEGE. Or, les deux collèges de Montfermeil sont déjà à saturation. La construction des collèges étant de la responsabilité des départements, Dominique Dellac, conseillère départementale de Montfermeil, a fait part de cette situation au vice-président à l’éducation du Département. Les services départementaux ont confirmé le besoin. A brève échéance, un nouveau collège s’avère indispensable pour le secteur Montfermeil/Coubron.

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