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fanny commemo

Comme chaque année, les communistes de Montfermeil et leurs amis commémorent l’assassinat de Fanny Dewerpe. Cette année, c’est Jacques Robert qui prononça une courte allocution :

« Le 8 février 1962, une manifestation contre les crimes de l'OAS et pour la paix en Algérie, interdite par le gouvernement, se termine par un massacre commis par les unités spéciales de la police sous l'autorité du Préfet Papon, faisant neuf morts et des centaines de blessé-e-s.

Samedi 11 février à 11h - cimetière de Montfermeil

Nous vous invitons à la commémoration du 8 février 1962, journée tragique où 9 citoyens, communistes, militants, trouvèrent la mort dans un rassemblement pacifique durement réprimé par la Police de Papon. Dont une jeune femme Montfermeilloise : Fanny Dewerpe.

Le Parti Communiste organise depuis longtemps cette commémoration, où nous serions honorés de votre présence.

 

En pièce-jointe, une invitation de la Mairie de Paris et du Comité Vérité et Justice pour Charonne, qui organisent le 8 février, en marge des commémorations à la projection d'un film et à la présentation d'un livre sur ce sujet. Vous trouverez également en pièce-jointe un bulletin de commande pour ce livre du Comité Vérité et Justice pour Charonne, édité par Le Temps des Cerises.

 

Dimanche 7 février à 10h au nouveau cimetière,

Devant la tombe de Fanny Dewerpe
Hommage à Fanny Dewerpe et aux neuf victimes de la répression du 8 février 1962 au métro Charonne lors de la manifestation contre l’OAS et la guerre en Algérie.

Allocution de Dominique Dellac, conseillère départementale.

Fanny Dewerpe, 31 ans, secrétaire, morte au métro Charonne le 8 février 1962 pour avoir bravé l’interdiction de manifester contre les attentats sanglants perpétrés impunément par l’Organisation Armée Secrète en plein Paris ; pour avoir porté l’exigence de la fin de la guerre d’Algérie et d’une Algérie indépendante.

A 19h30, les 3 cortèges qui venaient de fusionner place Léon-Blum et au carrefour Voltaire-Charonne, sont appelés à se disperser.

militant pas voyou De nombreux militants syndicaux et élus, dont Dominique Dellac, s’étaient rassemblés devant le tribunal de Bobigny pour accompagner les quinze salariés d’Air France poursuivis pour « violence et dégradations Â». Le procureur a requis des peines allant de 2 à 4 mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende.

Cette tendance à considérer l’action syndicale comme un délit n’est pas isolée. C’est une constante de la politique gouvernementale qui veut discréditer le syndicalisme de lutte pour promouvoir un syndicalisme de cogestion avec le patronat. A peine élu, François Hollande avait donné le ton en refusant d’amnistier les syndicalistes condamnés pour leur militantisme durant la présidence Sarkozy.

Après 7 ans de lutte, la multinationale Goodyear a finalement fermé les portes de son entreprise française pour s’installer en Russie. C’est pour avoir dénoncé cette stratégie de délocalisation du patron américain et des actionnaires ; avoir lutté pour sauver leurs emplois et notre potentiel industriel que 8 anciens salariés de Goodyear viennent d’être condamnés à 24 mois de prison, dont 9 fermes !

C’est la première fois depuis 50 ans qu’un gouvernement demande une peine de prison ferme contre des syndicalistes, alors même que l’entreprise avait abandonné toutes les plaintes. Hollande, Valls, Macron veulent faire un exemple. Ils ont décidé d’intimider les salariés qui se battent pour leurs droits et leurs emplois ; pour faire accepter leurs « réformes Â» libérales de régression sociale et obtenir la résignation des salariés

A écouter nos dirigeants, nous serions en guerre. A l’extérieur comme à l’intérieur. Une rhétorique guerrière destinée à instituer un climat de peur et d’insécurité pour dévoyer le débat démocratique des questions sociales et économiques. Non, la guerre civile ne couve pas dans notre pays. Ce qui domine encore, ce qu’il faut préserver et faire grandir c’est le besoin de fraternité, d’égalité, de justice, qui exige une perspective d’avenir commun. La guerre est toujours une défaite.

Clichy-sous-Bois Hebdo nous donne chaque semaine des nouvelles de notre commune voisine, apportant sa réflexion sur bien des sujets qui nous concernent, notamment sur l’activité de la communauté d’agglomération disparue au 31 décembre dernier au profit d’une autre communauté beaucoup plus large, le « Grand Paris Est Â»

A l’occasion d’une sympathique réception à l’occasion des vœux 2016, son responsable Georges Malassenet, élu PCF Front de gauche de Clichy,

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