La majorité macroniste vient, à travers la loi PACTE, de voter la cession d’Aéroports de Paris, démontrant l’inanité du « grand débat » mené par le Président de la République. Alors que partout monte l’exigence de maitrise collective, de défense de l’intérêt général et de développement des services publics, le gouvernement et sa majorité décident de faire l’exact contraire en cédant nos infrastructures aux intérêts privés. Le référendum d’initiative partagé (RIP), enclenché par 197 de parlementaires opposée à ce bradage,
peut être l’occasion d’un vrai débat avec nos concitoyens sur le véritable projet macroniste : élargir encore et toujours le pouvoir du capital privé au détriment des moyens alloués pour développer nos service publics ; donner à une infime minorité de capitalistes les pouvoirs de décision sur des enjeux pourtant stratégiques.
Le gouvernement est apeuré par cette initiative parlementaire, mobilisant l’argument du « populisme » ou de « l’affaiblissement de la démocratie représentative» qu’ils contribuent eux-mêmes à discréditer par l’omnipotence présidentielle. L’occasion est donnée aux citoyens de montrer que la souveraineté populaire est indépassable en se mobilisant contre cette privatisation de connivence avec les forces d’argent.