Depuis quelques semaines, Anne Hidalgo, maire de Paris, Valérie Pécresse, présidente de la Région et d’Ile-de-France Mobilités, les présidents des départements de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne, et de nombreux maires font part de leurs interrogations sur le Charles De Gaulle express, expriment leur volonté de voir sa réalisation reportée, voire même leur opposition nouvelle. Si pour certains élus, comme ceux du Front de gauche, cette opposition s’est manifestée dès l’origine du projet, pour d’autres, il s’agit d’un véritable retournement. Tous craignent aujourd’hui ce que les associations d’usagers dénoncent depuis le départ : les travaux puis l’exploitation de cette voie rapide entre l’aéroport et Paris se fera au détriment des transports du quotidien et notamment du RER B, déjà saturé aux heures de pointe. Mais l’Etat n’entend pas abandonner ce projet dont la réalisation est prévue pour les JO. Le préfet de Région est donc mandaté pour organiser une concertation à l’issue de laquelle il devra remettre «à la ministre, une série de recommandations visant à améliorer la compréhension de ce projet et à préciser les conditions de sa réalisation, en cohérence avec les autres projets régionaux ».
Le Charles De Gaulle express contesté
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