Dans une lettre ouverte au Premier ministre, des parlementaires de la Seine-Saint-Denis demandent à investir davantage dans la santé. « Monsieur le Premier ministre, écrivent-ils, nous ne stopperons pas l’hémorragie du système de santé en Seine-Saint-Denis avec quelques pansements. Il y a urgence.
L’ensemble des services publics de Seine-Saint-Denis souffre d’un manque dramatique de moyens humains et financiers ainsi que d’une criante inégalité de traitement. L’offre de soins n’échappe malheureusement pas aux immenses difficultés que les habitants rencontrent au quotidien. La Seine-Saint-Denis est un territoire sanitairement précarisé. La densité de médecins généralistes est inférieure de 30 % au taux national ; plus de la moitié des communes du département se trouvent en zone d’intervention prioritaire de lutte contre la désertification médicale ; les moyens financiers accordés aux hôpitaux sont inadaptés au regard du volume de patients accueillis ; les services hospitaliers sont, pour la plupart, en sous-effectif et manquent de matériel en quantité suffisante pour assurer leurs missions dans des conditions convenables et respectant la dignité des patients… La liste est longue, beaucoup trop longue, depuis bien trop d’années. »
Notre ville n’échappe pas à ce triste constat. Et l’hôpital de Montfermeil non plus.