Dans le cadre du Grand débat national, le président de la République a concédé que la suppression des emplois aidés avait posé « un vrai problème pour beaucoup d’associations et de villes » et annoncé envisager le recours à « des emplois francs associatifs ». Ce grand moment de lucidité débouche malheureusement sur… un dispositif qui est déjà ouvert aux associations depuis le 1er avril 2018. Pour le Collectif des associations citoyennes (CAC), « si l’annonce de ce “grand plan” semble refléter une prise de conscience sur les difficultés du monde associatif, les mesures concrètes annoncées sont en décalage avec la réalité et les besoins ». En effet, la généralisation des emplois francs n’équilibrerait en rien le gel des 200 000 contrats aidés en deux ans, qui a enlevé 1,3 milliard d’euros aux finances des associations. « Le “grand plan” ne doit pas rester de la communication médiatique dans le cadre d’un “grand débat” lui-même biaisé », conclut le CAC.
De la poudre aux yeux pour les associations
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