Afin d’échapper à l’impôt, Google a, en 2017, transféré 20 milliards de bénéfices réalisés aux E-U et en Europe dans le paradis fiscale des Bermudes. « Un pognon de dingue ». Un véritable vol organisé, mais légal parce que l’Union Européenne accepte d’en être complice. L’optimisation fiscale représenterait chaque année un manque à gagner de 50 à 70 milliards pour les pays européens. Quant à la fraude fiscale, elle est estimée à 100 milliards d’euros par an pour la France et à 1 000 milliards pour l’UE. Le 8 janvier, plusieurs dizaines de militants et parlementaires communistes,
dont le nouveau secrétaire national du Pcf, Fabien Roussel, se sont rassemblés devant le siège social de Google à Paris. A l’occasion de ce rassemblement, ils ont présenté un projet de loi sur l’évasion fiscale pour imposer à la source les bénéfices des multinationales AVANT qu’ils puissent sortir du pays. Une telle loi permettrait de récupérer une part importante de cet argent soustrait à l’impôt pour financer les investissements et le développement des services publics, et pour mieux répartir les richesses créées dans notre pays. Il y a urgence car on estime qu’environ 40 % des profits des multinationales échappent chaque année à l’impôt en France.