C’est un aspect moins connu de la loi Alur, pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, la disparition de l’OPIEVOY (Office public interdépartemental de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines) au 31 décembre 2016, deuxième plus grand office HLM de France.
En Seine-Saint-Denis, cela concerne 6000 logements, dont 200 à Montfermeil (Les Jardins de l’Hôtel de Ville, et la résidence du 32 au 38 boulevard Hardy).
Se profilait la vente à la découpe à des bailleurs privés de logements construits avec les deniers publics. Ce n’est pas le choix qui a été fait dans notre département, où 5000 logements vont être repris par l’OPH de Seine-Saint-Denis, rebaptisé récemment Seine-Saint-Denis Habitat et 1000 par la communauté de communes Plaine Commune.
Les associations de locataires seront tout de même vigilantes pour éviter les augmentations de charge et de loyer, dans un département à la population particulièrement modeste et où les charges liées au logement (loyer, factures, impôts…) pèsent déjà lourd dans le budget.
Le délai est très court pour assurer les transferts des droits CAF et des marchés pour les services rendus aux locataires, mais les services assurent faire le maximum.
L’avenir des salariés, gardiens et postes administratifs, doit être aussi questionné ; le Département assure que c’est la procédure légale de reprise qui se met en place à leur égard et que les 50 gardiens et les 20 à 30 autres salariés seront « répartis » entre les différents repreneurs, en essayant de respecter les choix des salariés.