Les conseillers municipaux du Front de gauche proposent une réduction de 10% en 2016.
Déclaration de Christian Brickx lors du conseil municipal du 16 décembre 2015.
« Lors du débat d’orientation budgétaire nous avons affirmé :
- que votre critique de la politique du gouvernement de réduction des dotations d’Etat aux communes vous a servi de prétexte pour augmenter les impôts locaux payés par les Montfermeillois en 2015 ;
- qu’une autre politique financière et fiscale est possible et que l’augmentation massive des impôts à laquelle vous avez procédé en 2015 n’était pas nécessaire pour équilibrer le budget communal.
Cette déclaration du groupe avait fortement déplu à Monsieur le maire, qui s’en était pris personnellement à Olivier D’Henry.
Nous maintenons cette affirmation et nous vous proposons ce soir de réduire les impôts locaux de 10% pour 2016, soit 1,6 million, sans aucune réduction des dépenses inscrites dans votre budget prévisionnel.
Pour cela il suffit :
- de réduire l’autofinancement d’une somme équivalente en le ramenant de 5,7 millions à 4,1 millions, ce qui est encore supérieur de 180% à la moyenne nationale ;
- de compenser cet autofinancement par un emprunt équivalent de 1,6 million en portant l’emprunt 2016 de 6,2 millions à 7,8 millions, soit une augmentation de 5,5% de la dette communale. Cette augmentation est largement possible car la dette de la commune est très faible (inférieure à la moyenne nationale) et sa capacité de désendettement (2,9 annuités) largement inférieure à la moyenne nationale (7,2 annuités).
C’est là la meilleure politique financière à l’heure où ces emprunts se font à taux très faibles voir nuls comme vous le précisez dans votre note budgétaire.
Cette réduction d’imposition permettrait des centaines d’euros d’économie à chaque foyer montfermeillois. »
Le conseiller de droite qui présentait le budget n’a pas nié que cette réduction était possible, mais qu’il s’agissait d’un choix. La majorité a choisi d’augmenter massivement les impôts alors qu’elle pouvait ne pas le faire.