Dernière nouvelle parue dans la presse : les travaux de démolition des bâtiments sont stoppés depuis fin janvier et l’entreprise qui en avait la charge remerciée ! Les raisons : la découverte de nombreux « points chauds » ainsi « qu’une canalisation horizontale reliant une chambre de tir à un puits, qui a été bouchée par du béton dans le but de fixer la contamination ».
Voilà qu’on parle enfin de résidus d’uranium, de pollution de nappes phréatiques, de radium retrouvé sur un fragment de paratonnerre. Confirmant ainsi les craintes exprimées
par les élus, les associations, les salariés et les riverains. Pierre Laporte et Dominique Dellac, conseillers départementaux, ont écrit aux préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis pour demander à nouveau l’arrêt des travaux, la transparence des activités sur le site, le respect du principe de précaution. L’Etat doit prendre ses responsabilités !
Malgré cela, l’association Sauvons la Dhuis a constaté une reprise récente des travaux. On ne peut que déplorer que la transparence ne soit toujours pas au rendez-vous !