La ministre de l’Education nationale a annoncé la création de 500 postes supplémentaires sur trois ans.Cela va dans le bon sens, mais, au regard de la gravité de la situation, un plan beaucoup plus ambitieux s’impose, avec des personnels formés et des dispositifs adaptés aux élèves, quel que soit leur environnement social.
Parce que notre département souffre
d’une pénurie d’enseignants et d’un contexte social qui se dégrade, la Ministre aurait dû maintenir tous les réseaux d’éducation prioritaire existants.
Par ailleurs, les moyens annoncés pour la Seine-Saint-Denis ne pourront pas couvrir les besoins de cette nouvelle carte de l’éducation prioritaire avec le respect des seuils d’ouverture de classe, les dispositifs spécifiques et les postes nécessaires pour la brigade « REP + ».
Les réseaux d’éducation prioritaire ne sauraient être une fin en soi, mais sont des mesures transitoires permettant de corriger les inégalités sur le territoire tant que nous ne disposons pas des moyens permettant la réussite scolaire de tous.
Le nombre d’élèves par classe, en éducation prioritaire et hors éducation prioritaire, doit être respecté et les critères pour classer un établissement doivent être définis en concertation, si l’on veut s’appuyer sur la réalité des situations particulières.
A Montfermeil, aucune activité extrascolaire de qualité n’est proposée aux élèves. Les temps d’activité périscolaires (TAP) sont à construire et nous soutenons les parents et les enseignants qui s’y emploient. De même, nous restons vigilants pour que les établissements scolaires de notre commune placés en REP continuent de disposer des mesures spécifiques qui ont permis aux élèves de progresser.