Le lundi 1er Septembre, alors que près de 1 500 collégiens se préparaient à faire leur rentrée dans notre commune, une vingtaine d’élèves restaient chez eux faute de place dans les collèges de Montfermeil. Si la situation semble s’être arrangée pour une dizaine de famille, au 5 Septembre, encore 10 élèves ne savaient toujours pas où ils auraient cours cette année. La hausse démographique sur le secteur est pourtant connue et, dès la fin juin, il était su qu’il y aurait plus d’élèves que de places dans les collèges à la rentrée.
Mais rien n’a été fait (création de classe) pour assurer une rentrée sereine pour tous. C’est une insupportable discrimination dans l’accès aux services publics que subissent une nouvelle fois certains jeunes Montfermeillois. C’est une nouvelle fois la preuve que notre département est victime d’une rupture d’égalité républicaine dans ce domaine essentiel qu’est l’Education nationale.
Dans le même temps, les deux collèges de Montfermeil apprenaient la suppression d’un demi poste de CPE (Conseiller Principal d’Éducation) dans chacun des établissements, alors que les effectifs atteignaient leur plus haut historique. Ces suppressions incompréhensibles montrent une nouvelle fois la volonté de faire des économies au détriment de la scolarité des élèves séquano-dyonisiens.
Cette rentrée est donc symptomatique du manque de place dans les collèges de Montfermeil et des communes alentours (Vaujours, Clichy-sous-Bois et Coubron où il n’y a pas de collège). Les établissements existants arrivent à la limite physique du nombre d’élèves qu’ils peuvent accueillir. La création d’un troisième collège, proposition portée par Dominique Dellac, conseillère départementale, est donc devenue une nécessité afin que tous les élèves aient accès à un service public de qualité.