Ca y est ! La rentrée scolaire est passée mais les parents ne retrouvent pas toutes les promesses faites dans les médias.
Quelques exemples ? Pour les petits déjeuners gratuits promis au printemps pour les écoles classées dans les Réseaux d’Education Prioritaire ou ceux concernés par la politique de la ville, les plus jeunes Montfermeillois devront plutôt compter sur les collations prises à la maison car la ville ne s’est pas portée volontaire. Sans oublier qu’une telle mesure pose des problèmes de logistique et de qualité de ce qui serait proposé.
Autre promesse : le dédoublement des classes de Grande Section de maternelle. Ce n’est qu’un ballon d’essai concernant les classes situées en REP et REP + ! Là encore, les promesses ne sont faites que pour ceux et celles qui les croient. Une telle mesure promise en 2018 déjà pour les CP et les CE1 n’est appliquée qu’au compte- goutte.
Autre promesse dans l’ère du temps : manger bio à la cantine ! C’est sûrement en regardant les résultats des écologistes aux européennes et en pensant très fort aux municipales à venir, qu’une telle mesure a été édictée en règle, plus qu’une réflexion sincère sur l’application de la loi « agriculture et alimentation », prévoyant d'ici à 2022, 50 % de produits de qualité et de 20 % de bio dans les cantines. Ce qui aurait pu servir de déclic aux collectivités pour transformer leurs politiques alimentaires. Enfin, pour l’extension de la scolarisation des enfants de 3 ans c’est le miroir aux alouettes qui suppose des locaux libres, des professeurs en face des élèves. Une denrée rare en 2019.
Dommage que de telles mesures ne soient pas accompagnées des moyens nécessaires à leur application.