Le conseil municipal de septembre a mis en évidence la mauvaise gestion financière de notre commune.
Avec 10,6 millions d’euros de recettes 2016 non dépensées, soit 25% des recettes totales, notre ville se situe bien au-delà des recommandations (entre 8 et 10%). Ces 10,6 millions correspondent à 60% d’impôts locaux non dépensés dans l’année. Le maire entretient donc volontairement une surimposition des Montfermeillois. Ce qui légitime encore une fois notre proposition
d’une baisse raisonnable de 10% des impôts locaux, dont il n’a pas tenu compte malgré vos nombreuses signatures.
La durée de remboursement de la dette communale est maintenue à 2,5 ans, alors que les organismes de prêt préconisent 10 ans. Plutôt que d’emprunter raisonnablement, le maire nous surimpose. Le recours à l’emprunt pour l’investissement, s’il est équilibré et maîtrisé, surtout lorsque les taux sont faibles, est une bonne politique financière. Les familles le savent : le crédit et le remboursement échelonné dans le temps sont nécessaires pour l’acquisition de biens importants et il faut savoir en profiter lorsque les taux sont avantageux.
L’objectif d’une bonne gestion publique n’est pas de constituer un matelas financier en surimposant les contribuables, mais d’opérer un juste prélèvement pour une efficacité sociale maximale de cet argent public, notre argent. Prélever plus d’impôts qu’il n’est nécessaire pour constituer un bas de laine est une mauvaise gestion, car cet argent est alors stérilisé au détriment du pouvoir d’achat des habitants.
Qui plus est, entretenir un excédent de recettes hors norme ne peut qu’inciter l’Etat à réduire encore plus ses dotations à notre commune. Pourquoi donner plus d’argent à une ville qui ne dépense QUE 75% de ses recettes? Montfermeil est l’une des communes de Seine-Saint-Denis où la réduction des dotations pour 2017 est la plus importante : 840 000 euros : l’équivalent de 5% de nos impôts locaux 2017.
Depuis des décennies, nous combattons la politique nationale d’asphyxie des communes menée par les gouvernements, mais force est de constater que la gestion du maire encourage l’Etat à réduire ses dotations à notre ville. Son refus obstiné d’envisager d’autres choix financiers coûte vraiment très cher aux Montfermeillois.
Vos élus Front de Gauche au conseil municipal
Olivier D’Henry, Angélique Planet-Ledieu, Christian Brickx,