Les grecs ont voté. Pour l’alternative, contre l’austérité, contre l’extrême-droite. Pour Syriza. Un choix démocratique, clair, sans ambigüité.
Les grecs ouvrent une voie pour les autres peuples européens. En Espagne, le parti du peuple, Podemos, autorise les citoyens à envisager un autre avenir que celui tout tracé par Bruxelles. Dans d’autres pays, les peuples manifestent leurs désaccords avec les politiques d’austérité.
Le 15 février, des organisations politiques et syndicales, des associations, des citoyens, ont marché à Paris, Berlin, Vienne, Madrid, Lisbonne, Rome… pour affirmer leur soutien au peuple grec
et à son gouvernement, le premier en Europe à contester le dogme néolibéral. Pour rappeler que les choix démocratiques d’un pays doivent prévaloir sur les marchés financiers, sur la Commission Européenne, la BCE et le FMI.
Ces politiques d’austérité enclenchent aussi en France une baisse en cascade des budgets, siphonnent les ressources des départements, des villes, des associations. Elles entrainent ceux qui les soutiennent, comme le maire de Montfermeil, à préférer des augmentations d’impôts pour les habitants. Il est grand temps de tourner le dos à ces choix mortifères,
Comment oublier les menaces de l’Europe sur le Fonds d’Aide Alimentaire aux plus démunis ? Comment comprendre l’entêtement de l’Europe à contraindre les Etats à réduire leurs déficits alors que partout les besoins des populations sont urgents ?
Il est grand temps de prendre une autre voie, et Syriza ouvre le chemin.
Comme le peuple grec, nous défendons le droit à la satisfaction des besoins de la population en matière d'alimentation, d'habillement, de santé, de logement, d'éducation, d'emploi, de sécurité publique, de culture et d'environnement.
Comme Syriza, nous nous battons chaque jour pour que ces propositions prennent vie. Nous remplissons notre mission d’élus, en visant l’intérêt général, nous proposons des débats et des alternatives pour notre ville et ses habitants.
Nous dénonçons les menaces de la troïka (CE+BCE+FMI). Le Gouvernement grec doit pouvoir appliquer les promesses pour lesquelles son peuple l’a élu. Déjà , des engagements sont tenus, sans attendre l’approbation de l’Europe ; loin de céder aux diktats des banquiers, il tient bon et les Grecs relèvent la tête. Ils sont 65% à penser que la situation de leur pays va s’améliorer.
Oui, la gauche peut porter l’espoir, gagner et conserver la confiance des citoyens : quand elle porte un projet pour le peuple et non pour la conservation des privilèges, quand elle respecte ses promesses et lutte clairement contre l’austérité imposée à tous au mépris des droits fondamentaux.
Vos élus Front de gauche au conseil municipal