Déclaration d’Angélique Planet-Ledieu au conseil municipal du 26 novembre 2014
« Aujourd’hui, on n’a plus le droit d’avoir froid ni d’avoir faim ».
Lundi s’est ouverte la 30ème campagne hivernale des Restos du Cœur, dont les bénévoles agissent pour venir en aide à ceux qui souffrent du chômage, de la précarité et de l’exclusion. Plus d’un millions de personnes ou de familles démunies sont attendues cette année. 130 millions de repas - triste record - devraient être servis dans 2090 centres en France.
Mais pas à Montfermeil.
Car, si dans la quasi-totalité des villes de 30.000 habitants, les municipalités ont mis des locaux à disposition des Restos du Cœur, il n’en est rien dans notre ville.
N’y aurait-il aucun Montfermeillois parmi les 5 millions de sans-emploi et les 8,5 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté ? Pourtant l’Insee comptabilise 16,2% de la population active montfermeilloise au chômage, et 22,5% parmi les jeunes de moins de 25 ans. Des centaines de Montfermeillois sûrement, des milliers peut-être connaissent la difficulté de vivre sous le seuil de pauvreté.
N’y aurait-il aucun local propriété de la Ville pouvant accueillir les Restos du Cœur ? L’état du patrimoine communal que vous nous avez communiqué démontre le contraire.
Monsieur le maire, dans une émission télévisée récente, vous avez déclaré faire de la Charité une dimension déterminante de votre gestion municipale. Comment comprendre alors que Montfermeil ne fasse pas une place à une association de cette importance pour l’aide aux plus démunis ?
Aussi, nous vous demandons de mettre tout en œuvre pour que les Restos du Cœur, et d’autres associations comme le Secours populaire et le Secours catholique, puissent apporter au plus près l’aide dont nos concitoyens peuvent avoir besoin : colis alimentaires ou maraude.
Olivier D’Henry, Angélique Planet-Ledieu, Christian Brickx