Au conseil municipal
Seule question d’importance à l’ordre du jour du conseil municipal du 23 février : la Plan local d’équipement. Délibération purement formelle puisque depuis le 1er janvier ce sont les Territoires qui décident de ces plans. Angélique Planet-Ledieu a fait la déclaration suivante :
«La modification du PLU présentée ce soir prend particulièrement en compte l’arrivée très prochaine du T4 , dont le tracé et l’échéance ont été précisés. Nous pensons que l’arrivée du T4 et du Grand Paris Express doit être l’occasion de développer des formations pour les jeunes et pour les adultes sur le territoire communal, et ne doit pas seulement être l’occasion de densifier l’habitat.
Le désenclavement est l’occasion de faire venir de l’économie et de l’emploi, des entreprises non polluantes sur notre territoire. La formation initiale qui s’arrête au niveau du collège est un frein pour l’installation des jeunes.
L’activité économique ne peut se limiter au commerce local. 69% des franciliens quittent leur ville pour aller travailler. Et à Montfermeil ? Quand on connaît les difficultés de transports et les impacts médico-sociaux des longs déplacements sur les salariés, il y a peut-être des pistes à explorer pour le bien-être des Montfermeillois. Les activités en lien avec les personnes âgées, la recherche concernant le maintien à domicile, l’accompagnement, la domotique, sont des secteurs d’avenir, qui peuvent être portés avec les nombreux établissements de santé, liés au handicap ou à la dépendance, qui sont présents sur notre ville.
De nombreux programmes immobiliers sont encore annoncés ou en cours sur la ville. Nous rappelons le besoin de penser à des équipements adaptés en nombre et en qualité pour accueillir les nouveaux Montfermeillois, notamment les services d’accueil de la petite enfance, scolaires et périscolaires...
Par ailleurs, en plus de la nécessaire mixité de logements, y compris dans le périmètre autour de la gare du Grand Paris Express, nous demandons une vigilance accrue sur la qualité des bâtis, qui dans certains quartiers de la ville ont tendance à se dégrader après quelques années (infiltrations, moisissures…).
En revanche, alors que la question du stationnement revient régulièrement dans les échanges avec les habitants, et qu’il s’agit d’un vrai problème lorsqu’on se déplace en ville comme piéton, les propositions avancées dans le PLU sont insuffisantes. Vous nous avez parlé lors d’un précédent Conseil d’une refonte du « plan de stationnement ». Peut-être fera-t-il l’objet de prochaines délibérations ? Quelle compétence garde la Ville sur ce sujet ? Car avec le tram et la gare du Grand Paris, ces questions restent d’importance pour la cohabitation des différents modes de circulation.
Nous souhaitons que le Territoire Grand-Paris-Grand-Est, dans le cadre du PLU et de l’activité économique, se penche sur ces questions sans que la ville ne soit exclue des débats. Car la pression des investisseurs privés et de leurs intérêts financiers pourrait conduire à des aménagements contraires aux besoins quotidiens des Montfermeillois, de leur cadre de vie. Notamment à proximité de la gare du Grand Paris Express.»