L’ordre du jour du Conseil municipal du 14 octobre comportait un vote relatif à la création de la Métropole du Grand Paris et au découpage de notre département en « territoires » appelés à remplacer les intercommunalités existantes. Rappelons que dans ce cadre, Montfermeil serait associé à Clichy-sous-Bois, Coubron, Gagny, Gournay-sur-Marne, Le Raincy, Livry-Gargan, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Pavillons-sous-Bois, Rosny-sous-Bois, Vaujours et Villemomble.
Dans son édito du magazine municipal de novembre, le maire se flatte d’avoir obtenu un vote unanime du conseil municipal. Rappelons donc l’historique de ce vote. Un projet de délibération était joint à la convocation qui critiquait certains aspects de la création de cette nouvelle intercommunalité. Le groupe Front de gauche avait décidé de s’abstenir considérant que les critiques formulées étaient justes, mais insuffisantes, car ne portant pas sur la finalité libérale de la Métropole (voir texte dans la rubrique élus/déclarations). Mais, entre temps, des informations nouvelles portées à la connaissance des élus d’Ile-de-France ont conduit le maire à revoir sa rédaction et un autre texte, reprenant nos critiques concernant notamment l’asphyxie financière des communes et l’éloignement du pouvoir de décision des citoyens, était soumis au vote. De plus, un amendement de notre groupe demandant le report de cette refonte institutionnelle a été accepté par la majorité. C’est dans ces conditions que le groupe Front de Gauche a décidé de voter le texte.
Rappelons également que ce vote n’implique en aucune manière un alignement sur l’argumentation développée par le maire dans cet édito ; argumentation qui ne s’apparente que trop à un trop célèbre mot d’ordre idéologique - travail, famille, patrie- en vigueur du temps de la collaboration et du régime de Pétain.