Depuis 2004, c’est la double peine budgétaire pour les départements les plus fragiles dont la Seine-Saint-Denis fait partie : le nombre de bénéficiaires du RSA et des autres minima sociaux augmente tandis que les dotations sensées rééquilibrer les budgets diminuent. Cette situation remet en cause l’égalité territoriale et limite les possibilités financières du Département.
Le 30 juin, en séance du Conseil départemental,
alors que les élus devaient se prononcer sur l’utilisation de l’excédent budgétaire et qu’une majeure partie de celui-ci était orienté pour re-financer le RSA, les élus du groupe Front de gauche ont présenté un vœu exigeant de l’Etat une renationalisation du RSA, une compensation juste pour les départements les plus fragilisés par un fonds spécifique et une plus juste
compensation dans le cadre de la Dotation Globale de Fonctionnement.