Après la stupeur et l’horreur de ce terrible vendredi 13 novembre, nous sommes toutes et tous profondément affligés, plongés dans la tristesse et l’émotion.
Une barbarie sans nom s’en est prise à des innocents au cœur du Paris des quartiers populaires et de notre banlieue ; à des jeunes réunis pour un concert et qui ne demandaient qu’à vivre leur vie et à être heureux. Ces innocents étaient chrétiens, musulmans, juifs, athées… Qu’importe.
Je condamne sans appel ces actes insoutenables et inqualifiables. Leurs auteurs sont des assassins.
Mes pensées attristées vont à toutes ces victimes foudroyées et à leurs familles auxquelles j’exprime ma plus totale solidarité. Nous partageons leur deuil et leur douleur, nous sommes leurs proches.
Je partage cette espérance d’un monde humain et digne, d’un monde de paix dans lequel chacune, chacun puisse vivre librement, selon ses choix et ses aspirations.
Le rassemblement auquel tous appellent aujourd’hui doit se faire sans faux-semblant autour de l’affirmation des valeurs de notre République – liberté, égalité, fraternité – et susciter la réflexion pour oeuvrer ensemble à un monde de paix. Ici et ailleurs.
C’est d’ailleurs le sens de l’invitation que j’ai adressée aux représentants des différentes religions présentes sur notre commune il y a quelques semaines pour partager ensemble un moment d’échange avec nos concitoyens sur ces questions décisives pour notre avenir commun. Après ces nouveaux drames qui vont marquer durablement notre pays, je réitère aujourd’hui cette invitation à nous rassembler.
Et je pense à la communauté musulmane de notre ville. Je veux vous assurer que nous refuserons les amalgames et l’islamophobie et que nous serons attentifs à toutes formes de stigmatisation, de haine et de racisme.
Nous vivons aujourd’hui des heures de recueillement. Notre mobilisation commune est également indispensable.