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Les rencontres

Rencontres à Franceville,
Dimanche 12 janvier
 
Avenue Gabriel-Péri, face à la boulangerie. 10 heures, le stand est monté. La dizaine de militants présents se séparent pour se disposer en petits groupes à l'entrée des différents commerces et distribuer le tract du jour. Le froid n'entame pas la motivation des troupes. Et l'enthousiasme des nouveaux venus pour grossir les rangs des militants ajoute à l'ambiance générale. L'accueil, tel un miroir, est souriant. Untel, encombré d'un paquet de croissants chauds, refuse un tract tendu : "Je ne vote pas à Montfermeil." Tel autre fait une pause sur le perron du tabac pour entamer la lecture du document. Puis, se tournant vers les militants, lance à la cantonade : "Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous aider ?" Le comité de soutien à Olivier D'Henry comporte maintenant plus de cent noms.
Les commerçants et leurs clients répondent très favorablement à notre proposition de transférer sur la place des Marguerites le marché de Barrière blanche. Que ce soit pour les affaires ou pour l'animation, c'est un quartier qui renaîtrait. D'une certaine façon, comme en cette rafraîchissante matinée d'hiver.
 
Rencontres sur les marchés,
Samedi 28 décembre.
 
Au marché des Bosquets. Une quinzaine de militants et sympathisants ont retrouvé Olivier D’Henry sous le soleil. Objectifs : présenter aux Montfermeillois venus faire leurs achats les grandes lignes du programme et rappeler la clôture au 31 décembre des inscriptions sur les listes électorales. A l’entrée des allées, au début de la cohue, Olivier et Ahmad distribuent des tracts et entament la discussion, rejoints par  d’autres sympathisants, souvent de jeunes électeurs habitants du quartier. 
Pour l’occasion, un stand a été monté au pied de la tour Utrillo et affiche les dix propositions élaborées pour rendre du pouvoir d’achat aux Montfermeillois. Là, à l’écart de la foule, les discussions autour du programme se prolongent.
Un père de famille entre deux âges lance à notre tête de liste : « Mais les politiques font des promesses qu’ils ne tiennent pas une fois au pouvoir. » Réponse d’Olivier D’Henry du tac au tac : « C’est trop souvent vrai. C’est pourquoi je souhaite créer un conseil de Montfermeillois choisis par les habitants de leurs propres quartiers et chargés de rappeler une fois par an au nouveau maire ses engagements de campagne. »
 
 
Au marché de Barrière blanche. Le soleil est également au rendez-vous. Mais la foule est moins dense. Ici, les étals peuvent s'étirer sans risquer d’empiéter sur un voisin, regrette un commerçant. « Voyez l’installation ! Elle tombe en ruine. On file entre les gouttes les jours de pluie, même à couvert. » Un autre marchand pointe la proximité de Simply Market pour expliquer le déclin continu de ce qui était il y a trente ans un vrai lieu de vie, où l’on jouait des coudes pour avancer dans les allées. « C’est que pour ceux, nombreux, qui habitent Franceville, quitte à venir ici, autant pousser jusqu’au supermarché », fait remarquer un habitué. 
Nous souhaitons mettre à l'étude dans la concertation avec les commerçants et les habitants concernés le transfert du marché de Barrière blanche sur la place des Marguerites, dite place des Ecoles, à la fois pour faire profiter tous les administrés du quartier de sa situation au cœur de Franceville et pour redynamiser les commerces existants du secteur. L'emplacement actuel du marché, rue Jean-Jaurès, pourrait alors céder la place à une salle polyvalente (d'accueil administratif de proximité et d'activités de loisirs) et à un terrain d'évolution pour des sports collectifs en plein air. 

 

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