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Grèce Manifestation de solidarité

Jeudi – 18h30 - Bastille

Chaque jour qui passe met un peu plus en évidence l’objectif réel de la Troïka - FMI, Union européenne, Banque centrale européenne - des marchés financiers européens et des libéraux de tous bords. Il ne s’agit pas pour eux d’apporter une solution au problème de la dette grecque. Car il ne s’agit plus d’un problème économique. D’ailleurs, que pèse cette dette pour le FMI et pour la Banque européenne, alors que notre seul pays vient de faire un cadeau de 40 milliards au patronat français avec le CICE ? L’ancien président du FMI vient de le rappeler en reconnaissant le caractère « inepte » ou « désastreux »

des « ajustements sévères » qui ont sévi dans la zone euros depuis la crise. L’objectif est aujourd’hui clairement politique : il s’agit de faire tomber le gouvernement Tsipras. Car celui-ci présente à leurs yeux un défaut majeur : il entend respecter ses engagements électoraux en matière de salaire, de retraite, de Tva et de fiscalité sur les plus riches. La grande peur de tous ces libéraux : que la politique antiaustérité grecque montre la voie à suivre aux autres peuples européens.

La démocratie est devenue insupportable pour les libéraux. Pour preuve : leurs cris d’orfraie poussés à l’annonce du référendum. Que l’on donne la parole au peuple est incompatible avec les exigences des milieux financiers. Angela Merkel l’avait déclaré : la démocratie doit tenir compte des milieux financiers. Autrement dit : la démocratie est placée sous tutelle de la finance. On a déjà connu cela en France où le RPR et le PS se sont entendus pour faire valider par l’Assemblée Nationale un traité de Constitution européenne rejeté démocratiquement par les Français.

Toutes les forces libérales européennes sont engagées dans la bataille ; la désinformation fait rage, qui voudrait faire croire que les Grecs doivent se prononcer pour ou contre l’Europe. Le peuple grec ne veut pas quitter l’Europe, il veut une autre Europe que celle de l’austérité pour alimenter la rentabilité du capital. Nous sommes à ces côtés. Et nous serons présent demain jeudi place de la Bastille à 18h30 pour manifester notre solidarité.

 

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