Le 29 avril, nous rendions hommage aux victimes de la déportation. L’occasion de découvrir l'exposition des élèves de troisième du collège Jean-Jaurès, dans le cadre du Concours Nationale de la Résistance et de la Déportation, sur le thème "La négation de l’Homme dans l’univers concentrationnaire nazi" qui démontre à ceux qui prétendent qu’il y a des « sujets qu’on ne peut plus aborder », l'intérêt et le sérieux des collégiens face à ce travail douloureux mais nécessaire. L’occasion de rappeler au nom des élus du Front de Gauche que la seule école à Montfermeil qui portait encore le nom d'une victime de la déportation, Danielle Casanova, a été débaptisée par la municipalité.
La Seine-Saint-Denis est chargée de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Les réseaux ferrés étant orientés vers l’est, plusieurs villes furent désignées comme point de départ vers les camps de concentration et d’extermination. Le Fort de Romainville, aux Lilas, servi lui de camp d’internement et nombreux furent ses prisonniers assassinés au Mont-Valérien. Fin avril, Dominique Dellac a signé avec deux autres Conseillères départementales une déclaration pour faire du Fort de Romainville un lieu d'hommage et de témoignage aux femmes résistantes et déportées engagées contre la barbarie nazie et contre le fascisme, dont Danielle Casanova.
Début mai, nous avons participé comme chaque année à la commémoration du 8 mai 1945. Entendre des enfants reprendre le Chant des Partisans est un geste fort. Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...
Réjouissons-nous de ces 73 ans de paix en Europe, mais n’oublions pas que partout dans le monde, les guerres grondent. Chaque jour, elles font des milliers de victimes dans un silence assourdissant. Elles se déroulent sur d’autres continents et pourtant les pays occidentaux y jouent un rôle de premier plan, y déployant des forces et se faisant marchands d’armes au gré des alliances économiques et politiques…
Le combat pour la paix n’est jamais terminé.