Solidarité avec la Grèce
Ils veulent mettre la Grèce à genoux. Ils ne supportent pas qu’un gouvernement respecte ses engagements démocratiques. Ils : les « partenaires » européens de la Grèce, le FMI, la BCE. Angela Merkel l’avait déclaré : la démocratie doit tenir compte des milieux financiers. La voix du peuple, oui, à condition qu’elle soit conforme aux exigences de profit financier. Démocratie ou libéralisme, il faut choisir. Un véritable bras de fer qui ne concerne pas que les Grecs, mais tous les peuples d’Europe. Car c’est bien la peur de la contagion qui mobilise tous les tenants du libéralisme. « Nous ne sommes pas seulement les héritiers d’une longue histoire de luttes. Nous portons aussi sur nos épaules la dignité de notre peuple autant que les espoirs des peuples de toute l’Europe », a déclaré Alexis Tsipras. « Ce n’est pas une question d’obsession idéologique, c’est une question de démocratie. Et la démocratie européenne, nous n’avons pas le droit de l’enterrer à l’endroit où elle est née. »
Du 20 au 27 juin : semaine de solidarité avec la Grèce (voir texte de l’Appel au Président de la République dans notre rubrique Evénement)