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Les « plumés » se rebiffent Dans les communes…

Les « plumés » se rebiffent
Dans les communes…

 Le gouvernement veut, au nom de « l’austérité », contraindre les conseils municipaux, généraux et régionaux à réduire leurs budgets. Après plusieurs années de gel, puis de baisse des crédits aux collectivités, le gouvernement franchit un nouveau cap en diminuant drastiquement les dotations d’Etat. La réduction de 1,4 milliard d’euros en 2014 devrait atteindre 11,5 milliards en 2017. Cela pour financer les 40 milliards de cadeaux aux entreprises.

Faudra-t-il, pour équilibrer les budgets communaux, augmenter la fiscalité locale

qui étrangle déjà de trop nombreux ménages ou supprimer des investissements et services indispensables, ou augmenter l’endettement des collectivités. Alors qu’elles doivent en plus faire face à d’importants transferts de charges ?

Voilà qui éclaire l’objectif réel de la réforme territoriale : il s’agit bien, à travers la réorganisation des administrations publiques, de réduire les services publics et les investissements utiles aux populations. - 3 millions d’euros à Stains, - 3 1millions à Noisy-le-Grand, - 3 millions à Sevran, - 3,8 millions à Aulnay-Sous-Bois, - 22 millions pour le département de la Seine-Saint-Denis. Combien en moins pour Montfermeil ?

A Stains la municipalité a donc décidé de faire grève pour exiger que la commune ait les moyens de répondre aux besoins d’une population particulièrement touchée par la crise et les politiques d’austérité. Un exemple à suivre…

  plumés… Et au Département

A la mi- novembre, le débat sur les orientations budgétaires 2015 de notre Département a permis à J-J Karman et à Pierre Laporte pour le Front de Gauche de dénoncer la politique d’austérité engagée depuis de longs mois par la direction socialiste.

Alors que les recettes du Département diminuent ; alors qu’explosent les dépenses obligatoires de fonctionnement, notamment celles liées aux prestations sociales de solidarité comme le Rsa (2 milliards pour le département), de nombreuses mesures ont été remises en cause comme la suppression du remboursement de 50 % de la carte Imagine'R pour les jeunes ou la réduction du soutien aux investissements culturels et sportifs des communes…

Les habitants de la Seine-Saint-Denis n’ont pas à payer le désengagement de l’Etat, les dérives spéculatives de la finance et le choix libéral des partenariats public-privé, qui s’avèrent très couteux pour les finances publiques.

« Depuis 2008, la Seine-Saint-Denis est véritablement plumée » a déclaré Pierre Laporte, vice-président Front de gauche.

 

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