Au cours d’un contrôle d’identité, un policier gradé, chef d’une patrouille de la BAC et supposé expert en violence urbaine, a planté une paire de ciseaux dans la gorge d’un adolescent de 17 ans. Trois points de suture et… 24 heures de garde à vue pour le jeune.
Le père et la sœur du jeune ont également été placés en garde à vue. L’IGP a ouvert une enquête. De telles violences, si elles sont confirmées, sont inadmissibles et ne sauraient être tolérées. Les habitant-es de Seine-Saint-Denis ont besoin de sécurité et une telle agression ne peut qu'impacter le lien nécessaire entre la police et la population. Elle fait suite à d'autres événements où la police est mise en cause, tel la disparition d'un jeune homme à l'issue de la fête de la musique à Nantes, tombé dans la Loire avec 14 autres personnes, et que l'on n'a toujours pas retrouvé. Les réponses du gouvernement et du ministre de l'intérieur aux manifestations des Gilets Jaunes, qui ont fait tant de blessés, ont à nouveau ouvert la porte au sentiment d'impunité de certains policiers. Nous voulons une police républicaine de prévention et de sécurité, pas une police de répression.