Les Communes, Départements et Régions sont vent debout contre les projets de réformes territoriales du gouvernement et la réduction des dotations de l’Etat. Ils dénoncent l’abandon de deux principes républicains fondamentaux dans les relations entre l’Etat et les collectivités territoriales : la libre administration et l’autonomie financière. Ils constatent une « ultracentralisation » étatique et technocratique. D. Bussereau, président de l’Association des Départements de France, a déclaré
au premier ministre : « les communes ne sont pas des succursales de l’Etat ». 1200 élus réunis à Marseille, parmi lesquels la quasi-totalité des présidents de Département et de Région, ont adopté un Appel pour les libertés locales. H. Morin, président de l’Association des Régions de France a annoncé la tenue d’Etat généraux de la décentralisation. Et pourtant, une grande partie de ces élus s’étaient prononcés pour E. Macron lors de la présidentielle !