Fin juillet, une douche froide est tombée sur les quartiers prioritaires : l’Etat décidait de supprimer 46,5 millions d’euros pour la Politique de la ville. Aussitôt, des maires des villes concernés ont décidé d’organiser la riposte : lettre ouverte au Président de la République, appel dans la presse. Le 16 octobre, plusieurs centaines d’élus de toutes sensibilités politiques et d’acteurs associatifs, sociaux et économiques, réunis à Grigny lors d’États Généraux de la politique de la ville, ont adopté un appel solennel. Ils demandent de doubler le budget de la politique de la ville pour atteindre 1 milliard d’euros, de doubler le nombre de contrats aidés, de renforcer les services publics dans les quartiers prioritaires…
Ils ont proposé aux maires des 900 communes abritant des quartiers prioritaires de signer cet Appel ; de le soumettre à leur conseil municipaux ; de le relayer auprès des acteurs associatifs, sociaux, économiques et culturels de leurs communes… C’est, entre autres, l’Association Ville et banlieue qui pilote ce rassemblement.
Pour l’instant le maire de Montfermeil brille par son absence dans cette mobilisation pour la défense des habitants de ces quartiers. Il est vrai qu’il n’a pas cru bon renouveler l’adhésion de notre ville à l’Association Ville Banlieue estimant « qu’elle ne servait à rien ». Par contre, il est présent lorsqu’il s’agit de participer aux Rencontres de l’extrême droite de son ami Ménard, le maire de Béziers !