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La Maison des potes n’a pas que des copains

Depuis une semaine, l’association La Maison des potes arpente l’Ile-de-France pour exposer aux élus leurs revendications contre les discriminations, inviter les maires à demander aux candidats à l’élection présidentielle qu'ils soutiennent de s'engager à reprendre les propositions de l'appel "UNIS POUR L’ÉGALITÉ" : faire sanctionner en justice le racisme et des discriminations raciales ; régulariser les travailleurs sans papiers ; donner le droit de vote aux étrangers...
Mais vendredi dernier, la tournée de l’égalité s’est terminée au commissariat de Clichy. Alors que plusieurs militants déployaient leur banderole "FAIRE DE L’ÉGALITÉ UNE RÉALITÉ" devant l’hôtel de ville de Montfermeil, la police municipale, puis la police nationale sont intervenues et ont conduit le président de l’association au poste, menotté, pour une garde à vue de 3 heures. « On m’a dit : vous organisez une manifestation non autorisée », rapporte Samuel Thomas, qui dit avoir été « traité comme un bandit ». « Si porter ces revendications, c’est passible de sanctions, on n’est plus dans un état démocratique », dénonce-t-il. Si aucune poursuite judiciaire n’a été engagée à l’encontre de Samuel Thomas, cette interpellation n’est pas sans poser une question : pourquoi une telle « réception » des forces de police à Montfermeil, alors que tous maires sollicités à ce jour ont reçu cette délégation, posant même devant la banderole pour la photo ?

 

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