Le maire de Montfermeil a organisé une réunion pour présenter les conclusions de l’agence de communication qui a travaillé sur l’identité et l’attractivité de la ville.
Compte-rendu exposé en deux parties. L’une, objective, à partir notamment de questionnaires et des références constatées dans les médias et sur internet. L’autre, de complaisance, se proposant de cerner « l’égo » psycho-sociologique des Montfermeillois (rien de moins).
La première partie présentait l’avantage de mettre en évidence non seulement l’objectif de la ville (vendre Montfermeil aux promoteurs immobiliers), mais aussi les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre de cette stratégie.
Ces obstacles sont connus : l’enclavement, le manque d’activités économiques, d’emplois, de formation lycéenne et étudiante sur place, le sous-équipement culturel et de loisirs (notamment pour les jeunes), le niveau très élevé des impôts locaux…
Et si l’étude constate que le quartier des Bosquets connaît une importante rénovation financée et pilotée par l’Etat, il doit également constaté la paupérisation gagnant le quartier pavillonnaire de Franceville, qui commence à connaître la découpe des pavillons et l’implantation de marchands de sommeil.
Cette première partie présentait également des pistes pour l’avenir de Montfermeil. Et curieusement, l’essentiel de ces pistes correspondait aux principales propositions du Front de gauche : outre le désenclavement, qui ne dépend pas de Montfermeil ; l’implantation d’activités économiques liées à l’attractivité de l’hôpital de Montfermeil ; le développement des activités culturelles et l’investissement dans le projet de Villa Médicis, que le maire a superbement ignoré jusqu’ici, et qui a vocation à devenir l’emblème de notre ville.
Un tel constat ne méritait certes pas une étude à hauteur de 50.000 euros ! Il suffisait de lire le programme municipal du Front de gauche !