Cette année encore, la hotte du Père Noël n’épargnera pas les ménages :
- redevance audiovisuelle : + 3 euros ;
- litre de gazole : + 4% ; litre d’essence : + 2centimes ; litre de diesel : + 2,4 centimes du fait de l’augmentation de la taxe carbone et pour financer l’abandon de l’écotaxe ;
- timbre au tarif rapide : + 10 centimes ;
- billets TGV et Intercités : + 2,6% ;
- transports en Ile-de-France : hausse moyenne de 2,9 % (l’abonnement Navigo des zones 1 et 2 augmente de 4,3 %, à 70 euros ; le carnet de 10 tickets passe de 13,70 euros à 14,10 euros ; le ticket de métro augmente de 10 centimes, passant à 1,80 euros) ;
- prix de l’électricité : + 2,5% sur l’année 2015, après le relèvement de 1,9 % du 1er novembre 2014 ;
- prix du gaz : + 2 %
- assurances habitation : entre + 2 % à + 5 %.
Et pour ne pas être en reste, Xavier Lemoine a annoncé une hausse de la fiscalité locale.
Toutes ces augmentations sont bien supérieures à l’inflation (0,3% sur l’année 2014). Alors que les salaires stagnent, que les pensions vont baisser pour certains retraités et que les prestations de solidarité connaissent des augmentations minimales :
- + 0,8 % pour le Smic horaire;
- + 0,9 % pour le revenu de solidarité active (RSA) "socle";
- + 0,7 % pour la revalorisation des plafonds d'attribution des prestations familiales (allocation de rentrée scolaire, prestation du jeune enfant).
Qui plus est, Manuel Valls a annoncé la poursuite des sacrifices pour les deux ou trois années à venir. Du sang et des larmes au menu du cap austéritaire. A moins d’obliger le gouvernement à changer de cap.