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Edito: Référendum ADP: ça continue !
A ce jour, plus de 700 000 soutiens sont enregistrés pour l’ouverture d’un référendum concernant la privatisation d’ADP. Malgré les freins organisés par le gouvernement : absence de communication, site complexe pour l’inscription (il faut se munir de sa carte d’électeur et même reproduire les fautes d’impression s’il y en a). Il faut 4,7 millions de signatures pour obtenir le référendum. Le seuil symbolique de 1 million est à notre portée.
La privatisation d’ADP nous concerne tous. Un bien commun, construit et entretenu avec de l’argent public, bradé à Vinci. ADP n’est pas n’importe quelle entreprise : numéro un de son secteur, 4,5 milliards de chiffres d’affaires, 173 millions d’euros de dividendes versés à l’État en 2018, 6 700 hectares de terrains, 280 millions de passagers annuels, un service public qui réunit le contrôle des frontières, l’aviation civile, les douanes et la sûreté aérienne. Il est impensable de déléguer ces fonctions stratégiques à des actionnaires obnubilés par la rentabilité financière.
Nous avons connu cette privatisation avec les autoroutes, les télécoms, les transports, l’énergie… Les arguments de la baisse des prix et de l’augmentation des investissements est fallacieux ; il suffit de regarder les tarifs du gaz et de l’électricité pour s’en convaincre. Pour le Gouvernement, l’objectif de la privatisation serait d’alimenter un fonds d’investissement public. Objectif contesté par la Cour des comptes. En résumé : de l’enfumage.
En mai dernier, à l’initiative des élus Front de Gauche, un vœu a été voté à l’unanimité du Conseil municipal pour montrer l’opposition de la Ville de Montfermeil à cette privatisation. Mais depuis, rien ! Ce vœu restera pieux si la Ville ne se donne pas les moyens de rendre public cette consultation inédite.
Nous demandons au Maire de Montfermeil qu’il écrive au Préfet pour proposer que la Ville soit habilitée à traiter les signatures papier, à permettre aux services de recevoir les électeurs qui souhaitent voter et à faire la publicité de cette initiative dans les services publics et dans le magazine municipal.
Pour notre part, nous vous proposons de signer le référendum lors des permanences du samedi matin, 48 Rue Henri Barbusse.
L’enjeu est aujourd’hui tout à la fois démocratique, social et écologique. Nous avons jusqu’au 12 mars 2020 pour nous mobiliser.
Rendez-vous sur : https://www.adprip.fr/ pour le décompte et les informations
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Hôpital de proximité et accès aux soins, urgence vitale
Cliquer sur l'image pour télécharger le tract
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Coût de la rentrée pour les familles
Selon l’enquête de la Confédération syndicale des familles, le coût de la rentrée scolaire n’aurait augmenté que de 0,17% cette année. Rappelons qu’elle avait été 10% plus chère en 2018 pour un enfant entrant en CP. Mais, cette stabilité cache des disparités : ainsi, la rentrée en collège coûtera 5,6% plus cher cette année. L’allocation de rentrée scolaire est versée, sous condition de ressources, aux parents d’enfants scolarisés âgés de 6 (ou inscrit à l’école primaire) à 18 ans. Nous rappelons aux familles de collégiens entrant en 6ème dans un collège public, qu’elles peuvent demander jusqu’au 30 septembre le chèque réussite de 200€ que le Département leur alloue ! https://chequereussite.up-gestion.com/CD93/homepage
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Des collégiens privés de rentrée à Montfermeil
Une vingtaine d’élèves n’ont pu être accueillis dans les collèges de Montfermeil à la rentrée. La hausse démographique est pourtant connue. Mais rien n’a été fait (création de classe) pour assurer une rentrée sereine pour tous. C’est une insupportable discrimination dans l’accès à l’Education nationale que subissent une nouvelle fois certains jeunes Montfermeillois. Dans le même temps, les deux collèges de Montfermeil apprenaient la suppression d’un demi poste de CPE (Conseiller Principal d’Éducation) dans chacun des établissements, alors que les effectifs atteignaient leur plus haut historique. Cette rentrée démontre la nécessité d’un troisième collège, proposition portée par Dominique Dellac, conseillère départementale.
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Rentrée scolaire en demi-teinte
Mais où sont les promesses faites dans les médias. Pour les petits déjeuners gratuits les jeunes Montfermeillois devront plutôt compter sur les collations prises à la maison car la ville ne s’est pas portée volontaire. Le dédoublement des classes de Grande Section de maternelle n’est qu’un ballon d’essai concernant les classes situées en REP et REP + ! Une telle mesure promise en 2018 déjà pour les CP et les CE1 n’est appliquée qu’au compte- goutte. Manger bio à la cantine ? La loi « agriculture et alimentation », prévoie 50 % de produits de qualité et de 20 % de bio dans les cantines… en 2022. Quant à l’extension de la scolarisation des enfants de 3 ans c’est le miroir aux alouettes qui suppose des locaux libres, des professeurs en face des élèves. Une denrée rare en 2019. Dommage que de telles mesures ne soient pas accompagnées des moyens nécessaires à leur application.
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Les cités éducatives sont lancées
Expérimentées à Grigny (Essonne), les « cités éducatives », regroupant plusieurs réseaux d’éducation prioritaire (REP), vont être étendues à 80 quartiers prioritaires de la politique de la ville. Le principe est, selon le ministre de la Cohésion des territoires, que « l’éducation ne se limite pas aux frontières de l’école, du collège ou du lycée ». Concrètement, cela doit permettre à de nombreux acteurs (entreprises, espaces culturels, travailleurs sociaux…) d’intervenir dans le parcours de l’élève. Il s’agit, une fois encore, de « dispositifs » spécifiques destinés à pallier les manquements au droit commun et à l’égalité républicaine. Nous suivrons la mise en œuvre du dispositif chez nos voisins Clichois (notre ville n’ayant pas été retenue).
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Brigitte Macron à Clichy
Les médias sont unanimes à vanter les mérites de la Première Dame qui va dispenser des cours de littérature classique à de jeunes adultes de 25 à 30 ans sans diplôme, sans emploi, sans projet, dits « hyper décrocheurs ». On est éperdu de reconnaissance et d’admiration. Un projet qu’elle porte en collaboration avec le directeur de responsabilité sociale (si, ça existe !) de LVMH, qui finance le projet. Sans doute avec les profits réalisés en exploitant les « hyperdécrocheurs » polonais, malgaches ou asiatiques… Quelle indécence ! Et en plus le groupe de luxe y gagnera quelques crédits d’impôts. Si Brigitte Macron est motivée par les questions de l'inégalité des chances, du déterminisme social… elle pourrait peut-être en parler à son mari et lui suggérer quelques efforts pour rétablir l’égalité républicaine pour l’Education nationale en Seine-Saint-Denis.
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Chacun a droit aux vacances
Malheureusement, ce droit est virtuel pour nombre de Français. Les familles populaires et les « classes moyennes inférieures » renoncent de plus en plus aux vacances : c’est le constat fait par la Fondation Jean-Jaurès. Cette discrimination suscite un véritable sentiment de frustration, de déclassement et de la colère sociale. Les enfants des milieux populaires sont particulièrement touchés par cette inégalité. D’autant que le nombre de colonies est en régression. Les auteurs de l’étude en appellent à une « remobilisation » de l’Etat, des collectivités locales et des partenaires sociaux. Dominique Dellac, en menant la mission départementale « Accès aux vacances sociales et solidaires » répond à cet appel. Cette année, une cinquantaine de parents et d’enfants aura bénéficié d’une semaine de vacances en Touraine grâce à cette initiative.
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Commémoration de la Libération de la ville
C’était le 75ème anniversaire de la Libération de la ville. Olivier D’Henry et Christian Brickx représentaient les conseillers municipaux Front de Gauche. Devoir de mémoire et Hommage aux résistants.
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Joyeux Noël avec le T4
Enfin, une réalisation pour laquelle nous nous sommes battus arrive à son terme. L’été a été propice à une accélération des travaux et aux essais auxquels certains ont pu assister en direct dès la mi-juillet. Il aura fallu former les nouveaux conducteurs mais aussi tester les débranchements, la signalisation, l’alimentation électrique, faire les réglages nécessaires pour s’assurer de la sécurité des 37 000 voyageurs attendus.
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Les valeurs immobilières toujours au plus bas à Montfermeil
Montfermeil est l’une des villes du département où l’immobilier est le moins cher. Le prix départemental moyen est de 3 720 euros. Il est de 2 498 euros dans notre ville. Un différentiel de 1 200 euros au m2. Qui plus est, ce prix moyen à Montfermeil a baissé de 15 % en 5 ans (le record pour la Seine-Saint-Denis). Bien sûr, le maire préfère appliquer la méthode Coué : « tous les quartiers se portent plutôt bien, dans l’ancien comme dans le neuf et les promoteurs sont à l’affût ». On lui concède volontiers l’avidité des promoteurs sur les terrains municipaux que le maire s’empresse de vendre au détriment de l’emploi et des services publics.
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Les graines de culture de Ladj Ly et JR
Primé par le jury du Festival de Cannes 2019 Ladj Ly lance un appel à candidatures pour une seconde promotion d’apprentissage gratuite des métiers du cinéma. Avec deux nouveautés : une formation aux métiers de la production et une «école d’art et d’image» dirigée par JR, lui aussi membre du collectif Kourtrajmé (court métrage en verlan). La notoriété dont jouissent aujourd’hui ces deux artistes ne fut pas toujours aussi consensuelle. Sur ces photos géantes de JR collées sur les murs des Bosquets en 2004, Ladj Ly tient sa caméra comme une arme. Le maire de Montfermeil n’avait pas aimé et avait engagé des poursuites contre cette « affichage sauvage ».
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« Merveilles à Montfermeil »
Ce premier long-métrage de la comédienne Jeanne Balibar fait la part belle à l’imagination. Notre commune y est le creuset d’une politique municipale créative et improbable. Sous l’impulsion de la maire, Emmanuelle Béart, on célèbre la fête du Kilt et de la brioche. Si nous n’avons jamais connu de fête du kilt, celle de la brioche rassemblait, il y a peu de temps encore, une foule dense et joyeuse sur l’avenue Jean Jaurès… La distribution réunit des acteurs professionnels et non-professionnels. Le tournage est réalisé en partie au château des Cèdres à Montfermeil, mais les scènes « municipales » ont été tournées à l’Hôtel de ville et dans l’Orangerie de Clichy.
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Avenue des géraniums : la colère des riverains ne retombe pas
Depuis le début de l’été, les riverains de l’avenue des Géraniums se mobilisent. En cause : le passage continu d’un flot de poids-lourds malgré l’interdiction de circuler pour les camions de plus de 3,5 tonnes, avec pour conséquences des nuisances sonores importantes et des fissures dans les murs de certaines habitations. Une pétition avait été lancée en juillet, suite à laquelle le maire avait promis des aménagements, que les riverains attendent toujours.
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Hôpitaux : le 93 n’est pas dans le top 50
Aucun hôpital de Seine-Saint-Denis ne figure au tableau d’honneur dans le palmarès des meilleurs hôpitaux de France publié par l’hebdomadaire Le Point. On n’est pas fana de ces notations, mais, en l’occurrence, ce classement rejoint les études menées sur les services publics dans notre département ; et les actions récentes à Aulnay-sous-Bois où 80 médecins réclament la création d’une « zone médicale prioritaire ». Manque d’effectifs, rupture de stock de médicaments, pannes de scanner et d’IRM… « mettent en péril les malades », écrivent-ils dans un courrier adressé à l’Agence régionale de santé.
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Placoplatre rappelé à l’ordre par le préfet
Placoplatre souhaite-t-il changer le périmètre d’exploitation du Fort de Vaujours ? Tout montre en effet que la filiale de Saint-Gobain entend utiliser la fosse d’Aiguisy pour les déblais de sa future carrière de gypse à ciel ouvert sur l’ancien site du CEA. Cette fosse profonde de 60 mètres, qui résulte de l’exploitation d’une carrière de gypse jusque dans les années 1980, jouxte le fort de Vaujours et est déjà la propriété de Placoplatre. Aussi, la préfecture a demandé à Placoplatre, soit de remblayer cette fosse dans un délai de 18 mois comme le prévoyait un arrêté préfectoral de 2006 jamais appliqué, soit d’intégrer sa remise en état dans les 3 mois pour l’inclure dans sa demande d’autorisation environnementale d’exploitation.
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Football: une application pour faciliter la pratique féminine
La joueuse de football du RC Saint-Denis Sébé Coulibaly, originaire des Bosquets, a décidé de créer une application mobile pour rendre accessible la pratique du foot aux filles en mettant en relation celles qui souhaitent pratiquer ce sport. L’objectif est de développer des partenariats avec des structures municipales ou privées pour leur permettre, via l’application, de réserver des créneaux sur ces terrains, de compléter des équipes déjà constituées ou de créer la leur. Elle se donne 6 mois pour lancer l’application qui s’appellera Ladies Squad. Elle cherche encore des financements, car le coût de la création de cette application est estimé à 25 000 euros.
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Les anti-EuropaCity préparent leur rentrée…
La bataille continue pour les opposants au projet d’urbanisation du triangle de Gonesse. Ils organisent les 4 et 5 octobre prochain une marche symbolique sur Matignon afin d’être reçu par le premier ministre. La manifestation passera par la Seine-Saint-Denis (La Courneuve, Aubervilliers, Pantin). Ce projet soulève toujours autant de protestation contre une gare située au milieu des champs, contre les fausses promesses de création d’emplois, contre le bétonnage de terres parmi les plus fertiles de la région, contre la mise en danger économique des centres commerciaux déjà existants…
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Gratuité des transports pour les parisiens de moins de 12 ans
Depuis le 3 septembre, tous les enfants parisiens âgés de moins de 12 ans peuvent utiliser gratuitement les transports en commun à Paris. Cette mesure positive ne concerne que les enfants domiciliés ou scolarisés à Paris, la Région ayant refusé de délibérer sur le sujet. Elle ne concerne pas non plus les collégiens et lycéens, même si depuis le 3 septembre, leur carte Imagine R’ peut leur être remboursée à hauteur de 50 % s’ils résident à Paris. Mais un lycéen domicilié en Seine-Saint-Denis inscrit dans un lycée parisien devra payer son abonnement en totalité. Il y a donc encore du chemin à parcourir pour une gratuité totale. A Dunkerque, le bilan de la gratuité est très positif : la fréquentation des transports en commun a augmenté de 65 % en semaine et de 125 % le week-end. 10 % des usagers du bus ont vendu l’une de leurs deux voitures : un gain de pouvoir d’achat pour les usagers et un gain écologique pour l’environnement…
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Les actionnaires empochent le pactole
Les dividendes mondiaux viennent de battre un nouveau record mondial : ils ont atteint 513,8 milliards de dollars au 2ème trimestre 2019. Et cela après une progression de 7,8% au premier trimestre. Il vaut mieux être actionnaire que salarié ou fonctionnaire ! Avec 51 milliards d’euros versés, la France est championne d’Europe. Dans le même temps, 5 millions de Français sont sans emplois, et 10 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Combien de plan de restructuration, de licenciements, de salaires bloqués ou diminués, d’heures de travail augmentées pour verser ces dividendes ?
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