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Edito: l’Europe va mal
Plus exactement : les Européens vont mal. La pauvreté atteint des niveaux considérables : 17 % de la population européenne, soit 87 millions de personnes, vit avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Dans le même temps, les richesses produites par les travailleurs européens sont passées de 15 000 milliards d’euros à 17 200 milliards. Ils ont produit davantage, mais ont été appauvris.
L’Europe va mal, car, dans ce contexte, l’extrême droite progresse. Là même où l’on pensait qu’elle avait été balayée par l’Histoire, « la bête immonde » refait surface. Pour la première fois depuis la naissance de l’Union européenne, la question de son existence se trouve posée. L’écart entre la réalité vécue par les Européens et les objectifs que les États de l’UE s’étaient assignés dans le traité de Lisbonne est abyssal : « la promotion du bien-être des peuples », « une croissance économique équilibrée », « une économie sociale de marché qui tend au plein-emploi et au progrès social », « la lutte contre l’exclusion sociale », « la promotion de la justice et de la protection sociales »… Une faillite.
L’Europe meurt d’être devenue une gigantesque machine à fabriquer de la régression sociale. L’Europe et ses 510 millions d’habitants méritent mieux que les dogmes libéraux de l’austérité et de la « concurrence libre et non faussée ». Dans un tel contexte, demander aux européens de choisir entre les libéraux et les fachos serait irresponsable, car ni les uns ni les autres ne portent de solutions pour répondre aux intérêts des peuples européens. Si nous voulons construire l’Europe, il convient de la repenser, de la transformer pour qu’elle soit au service des gens, pas de l’argent.
Olivier D’Henry, conseiller municipal, porte-parole du Front de Gauche
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Carte scolaire à Montfermeil
A la rentrée 2019, la carte scolaire pour les écoles élémentaires va être refondée pour suivre l’évolution des constructions de ces dernières années, s’adapter aux dédoublements des CP et CE1 en REP et REP+, répondre à l’obligation de scolarisation des enfants dès 3 ans… L’augmentation de la population à Montfermeil est un fait. Les projets immobiliers fleurissent et l’arrivée de nouveaux transports les encourage. L’augmentation des élèves se répercutera également dans les collèges dans les années à venir.
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Maternelle Ferry : le pré pré pré projet est prêt
Les parents d’élèves ont enfin eu droit à une présentation d’un pré projet de la future école maternelle Ferry. Rien d’encore finalisé. Les travaux doivent commencer en janvier par l’installation d’une école provisoire, pour une école toute neuve en septembre 2021. 13 classes prévues, avec salles de motricité et équipements, centre de loisirs intégré, deux cours de récréation… On devrait en savoir plus après le conseil municipal qui votera le projet. Les parents, eux, devraient avoir plus d’informations en septembre. Affaire à suivre !
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Un 3ème collège pour Montfermeil ?
Les deux collèges Jean-Jaurès et Picasso arrivent à saturation alors que nombre de logements neufs sont construits ou en cours de construction, ce qui a d’ores et déjà conduit l’Education nationale à modifier la carte scolaire des écoles élémentaires. Dominique Dellac, conseillère départementale, s’en est ouverte au vice-président à l’éducation du Département. Les services départementaux ont confirmé le besoin. Un nouveau collège s’avère indispensable pour le secteur Montfermeil/Coubron. Il devient donc nécessaire de réserver un terrain pour cette construction.
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Commémoration et laïcité
19mars1962. Accords d'Evian et cessez-le feu en Algérie. Les élus Front de gauche ont participé à la commémoration à Montfermeil. Un moment particulier alors que le peuple algérien uni manifeste avec enthousiasme et fermeté sa volonté d'une Algérie démocratique et juste. Mais dans notre ville, entre le recueillement devant la stèle du 19 mars 1962 et le lever du drapeau au monument aux morts, la commémoration est entrecoupée d’une cérémonie religieuse. Le débat sur la laïcité organisé par Dominique Dellac le mois dernier n'aura pas servi à tout le monde. Il est vrai que le maire n'y était pas venu.
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La rumeur, ce poison
En dépit des multiples démentis et appels au calme, la rumeur a persisté à se propager durant plusieurs jours via les réseaux sociaux : une camionnette blanche et des kidnappeurs d’enfants séviraient dans notre département et notre ville. La communauté Rom fait cruellement les frais de cette rumeur et leur vie est mise en danger. La violence voudrait remplacer la justice, sur un fond de racisme qui s’exprime ouvertement et sans limites.
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Permis de louer : quand une bonne idée sert d’alibi
Pour lutter contre les marchands de sommeil, Montfermeil a institué un « permis de louer » destiné à vérifier les bonnes conditions du logement. Il n’était pas prévu que l’absence de ce permis puisse être utilisée pour refuser d’inscrire des enfants à l’école. C’est pourtant ce qui arrive aujourd’hui à des enfants de Montfermeil. Rappelons que tous les enfants, quelle que soit la situation de leurs parents ont droit à l’école. Les élus du Front de gauche restent disponibles pour soutenir les familles qui se retrouvent confrontées à ces difficultés.
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Frelons asiatiques
A l’invitation de l’Association des Amis du Parc Arboretum, une conférence consacrée à la lutte contre les frelons asiatiques s’est déroulée au forum Léoplold Sédar Senghor. La présence d’une centaine d’auditeurs dont une dizaine d’apiculteurs, témoignait de l’intérêt et de l’inquiétude que suscite ce dangereux prédateur. Si vous constatez un nid dans votre jardin, la plus grande prudence est nécessaire et il est vivement recommandé de faire appel à des professionnels (la mairie a décidé d’une aide maximale de 200 €).
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Violences sexistes et sexuelles au travail
La 17e rencontre de l’Observatoire départemental des violences envers les femmes était dédiée aux violences sexistes et sexuelles au travail.Le Département de la Seine-Saint-Denis poursuit ses efforts afin d’être exemplaire dans le traitement des violences sexistes et sexuelles. Ainsi, un lieu d’accueil de jour pour jeunes femmes de 15 à 25 ans vient d’ouvrir. Premier lieu de ce type en France, porté par l’association « Une femme, un toit », il a vocation à accueillir, repérer, accompagner et orienter de façon spécifique un public particulièrement exposé aux violences sexistes et sexuelles.
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Fonds de solidarité dans le 93
Les sept Départements d’Ile-de-France ont fait preuve d’innovation en mettant en place un fonds de solidarité interdépartemental (FSI), doté de 150 millions d’euros en 2018. Chaque Département y contribue en proportion de sa richesse, de son nombre d’habitants… Ainsi les départements les plus riches aident les plus pauvres. La Seine-Saint-Denis a versé 13,5 millions d’euros et en recevra 39 pour la réalisation de projets départementaux.
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Un plan départemental pour l’environnement et le climat
Le Département a adopté une série d’Engagements pour l’égalité environnementale en faveur d’« une transition écologique efficace et partagée par toutes et par tous ». Pour cela, il va engager dix actions, parmi lesquelles : le développement de l’agriculture urbaine et des espaces verts, l’utilisation des toitures des équipements départementaux pour le photovoltaïque, l’introduction d’aliments bio ou de production locale dans la restauration des collèges et des crèches, l’aide aux ménages pour la réduction de la consommation d’énergie et d’eau…
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Un département « sanitairement précarisé »
Dans une lettre ouverte au Premier ministre, des parlementaires de la Seine-Saint-Denis demandent à investir davantage dans la santé. « Nous ne stopperons pas l’hémorragie du système de santé en Seine-Saint-Denis avec quelques pansements. Il y a urgence. La Seine-Saint-Denis est un territoire sanitairement précarisé ». Notre ville n’échappe pas à ce triste constat. Et l’hôpital de Montfermeil non plus.
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Europacity : course de vitesse contre les bétonneurs
Le tribunal administratif a décidé d'annuler le Plan Local d'Urbanisme de Gonesse, qui donnait un avis favorable à l’implantation d’Europacity sur le territoire de la ville. Mais les promoteurs ne l’entendent pas ainsi. La Ville de Gonesse non plus qui a fait appel de ce jugement. Elle fait pression en utilisant l’ouverture possible de la gare Triangle de Gonesse du Grand Paris Express, dont les travaux pourraient commencer dès l’automne prochain ! Les opposants demandent l'annulation du permis de construire de cette gare, qui n’a d’autre raison d’être que de desservir Europcity.
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La privatisation d’ADP fait courir de gros risques
La privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) a été voté par la majorité de l’Assemblée Nationale. La vision libérale à court-terme du gouvernement est source de grands dangers en termes de souveraineté et de sécurité nationale. ADP assure la gestion des principales portes d’entrée sur le territoire français avec Roissy et Orly. L’Etat peut-il confier cette responsabilité à des multinationales privées ?
Et que penser de l’entêtement du gouvernement à imposer le projet du CDG Express pour desservir un aéroport qu’il souhaite privatiser ? Serait-il le bouquet de la mariée offert aux postulants ?
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Grand débat, poudre aux yeux !
Le 16 mars marquait la fin officielle du Grand Débat. Dans les médias, nous avons pu assister au one man show du Président. A Montfermeil, vous trouverez un compte-rendu des échanges sur le site de la ville. Des aspirations et des questionnements qui sont relativement similaires à ceux partagés au niveau national : le départ de Macron, une fiscalité équitable, plus de justice sociale, la protection de l’environnement. Et maintenant ?
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La majorité LREM refuse le rétablissement de l’ISF
La proposition de loi des députés communistes visant à rétablir l’impôt sur la fortune (ISF) a été rejetée par 58 voix contre 45 et 2 abstentions. Le texte proposait également d’instaurer une plus grande progressivité de l’impôt sur le revenu en créant des tranches supplémentaires. Son objectif était clair : alléger la contribution à l’impôt des plus modestes comme des classes moyennes (gagnant moins de 4 900 euros net par mois), et augmenter celle des foyers plus aisés. La majorité a refusé le débat que tout le monde réclame. Comment ne pas y voir du mépris ?
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Fonction publique : une réforme de tous les dangers
A l’heure où les Français revendiquent massivement une amélioration des services publics, Emmanuel Macron entend faire accepter une réforme des statuts des fonctionnaires (5,5 millions) et la suppression de 120 000 emplois. Un projet dangereux, qui tourne le dos à la conception française de la fonction publique basée sur la neutralité, l’impartialité du recrutement, de la formation et de la fonction au service de l’intérêt général, et portera préjudice aux services publics de l’Etat et des collectivités territoriales.
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Réforme des retraites : partie de poker menteur
Deux discours coexistent au sommet de l’État. D’un côté, certains invoquent « les engagements pris » de ne pas toucher à l’âge légal. De l’autre, l’Élysée et Matignon continuent de jouer la partition du « tout est sur la table », dans la perspective d’une prise en charge accrue du risque de dépendance liée au grand âge. En fait, le pouvoir entend financer les nouveaux besoins liés à la dépendance à cotisations constantes. Il serait alors nécessaire de réduire les pensions et de repousser l’âge de la retraite. En fait de désaccord au sein du gouvernement, il s’agit plutôt d’une partie de poker menteur destinée à sonder l’opinion.
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Les personnels de l’Éducation Nationale ne voient plus le bout des réformes…
L’offensive de Macron et de son gouvernement contre les services publics n’en finit plus. Il s’attaque maintenant au «coûteux » service public de l’Éducation Nationale. En plus des réformes du lycée, tout un arsenal législatif est mis en place afin de museler l’expression publique des personnels en faisant de tout avis dissonant émis sur les sacro-saintes décisions ministérielles une faute professionnelle. Blanquer s’attaque également au statut de fonctionnaire des professeurs en ayant recours aux contractuels.
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La « marche du siècle » fait le plein
Plus de 350 000 personnes ont manifesté pour dénoncer l’inaction gouvernementale face à la catastrophe annoncée du dérèglement climatique. Les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus ressentir à l’échelle du globe et se sont les classes les moins aisées qui en souffrent le plus. Il ne peut y avoir de « révolution écologique » sans davantage de justice sociale. Ce mouvement est également impulsé par la jeunesse. Ils étaient 168 000 jeunes à défiler le vendredi 15 Mars en France et des millions dans le monde afin qu’une véritable prise de conscience ait lieu face à l’urgence climatique.
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