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Edito: Grand débat ou grande duperie
Elle était attendue, la déclaration présidentielle. Sans trop d’illusions. Mais le Président, ses ministres et les médias de la macronie nous annonçaient des mesures fortes pour le pouvoir d’achat, la démocratie, l’environnement… Le Président a accouché d’une souris. Les retraités seront épargnés par la hausse de la CSG ; pas de RIC, mais une adaptation du référendum d’initiative partagée ; une dose de proportionnelle aux législatives ; la suppression de quelques niches fiscales;
Pour le reste on continue, plus fort, plus haut, plus vite, selon la formule du baron de Coubertin… Car à ses yeux, il faut maintenir le cap ultra libéral qui est le fondement de sa politique. Pas de retour de l’ISF, réforme des retraites avec allongement de la durée des cotisations, loi Blanquer et instauration d’une école à plusieurs vitesses, casse du statut de la fonction publique et réduction des services publics, loi Ma santé 2022 pour continuer à saper les fondements de notre système de santé publique au profit du privé… Le Grand Débat n’aura été qu’une mascarade qui aura permis au Président d’occuper les estrades médiatiques durant des heures en pleine campagne des européennes. On ne sait ce qui domine chez le Président : la surdité ou la duperie.
D’Henry, conseiller municipal, porte-parole du Front de Gauche
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Ladj Ly : la fierté de Montfermeil
« Les Misérables », le premier long métrage de Ladj Ly a fait partie de la sélection officielle du festival de Cannes, en compétition avec des réalisateurs comme Ken Loach, Quentin Tarentino, Pedro Almodovar, les frères Dardenne ou Terrence Malick. C’est pour Montfermeil un grand moment de fierté. Ladj Ly fait la démonstration que celles et ceux qui ont grandi aux Bosquets sont capables du meilleur. Bien loin des clichés distillés par l’extrême droite, et auxquels le maire de Montfermeil offre son concours comme il l’a fait en décembre dernier en participant à un colloque sur « l’ensauvagement des banlieues » à l’Assemblée nationale.
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Loi Ma santé 2022: autocritique du maire ou hypocrisie ?
Le maire a présenté au conseil municipal un vœu contre la loi « Ma santé 2022 », qui continue de saper les fondements de notre système de santé publique pour faciliter sa privatisation. Alors que depuis 10 ans, il a, en tant que Président du Conseil d’administration de l’hôpital de Montfermeil puis Président du Conseil de surveillance, scrupuleusement et servilement appliqué la politique austéritaire des gouvernements successifs. Résultat, il manque aujourd’hui entre 87 et 130 millions d’euros d’investissements pour que l’hôpital soit à la hauteur des technologies modernes. Qui plus est, il s’est toujours violemment opposé aux déclarations de Dominique Dellac, également membre du Conseil de surveillance, lorsque celle-ci y dénonçait cette politique et ses répercussions sur les conditions de travail des professionnels de santé et sur les réponses aux besoins de la population.
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Pour un référendum contre la privatisation d’ADP
Lors du conseil municipal d’avril, les conseillers municipaux Front de Gauche ont proposé un vœu contre la privatisation d’Aéroport de Paris. N’ayant pas une connaissance suffisante du dossier, selon ses dires, le maire n’avait pas cru bon prendre cette proposition en considération. Mais depuis, le Conseil d ‘Etat a validé la demande de 248 parlementaires de tous bords demandant un référendum d’initiative partagée contre cette privatisation. Le vœu est alors devenu présentable aux yeux du maire qui l’a proposé au conseil de mai où il a recueilli l’unanimité.
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Impôt locaux
Pour la dernière année du mandat municipal en cours, la plupart des municipalités de Seine-Saint-Denis ont décidé le statu quo pour les impôts locaux. Montfermeil se distingue en baissant la taxe sur le foncier bâti de 15 % ; impôt que le maire avait augmenté de 15% en 2015 ! Retour à la case départ, sauf que durant 5 ans, les propriétaires auront été surimposés. Mais le maire va pouvoir se féliciter de cette baisse. Une entourloupe qui ne trompe personne ! Par contre Montfermeil reste en 3ème position pour ce qui concerne la taxe d’habitation la plus élevée du département.
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Un banquet pour l’Humanité
L’Humanité est en danger! Ce journal, indépendant des grands groupes financiers, a un rôle à jouer au milieu de la concentration des médias aux mains de quelques-unes des plus grandes fortunes nationales et à la maitrise des GAFA sur les réseaux numériques. C’est fort de cette conviction que les Amis de l’Humanité de notre territoire ont organisé un banquet, rassemblant plus de 100 personnes. Abonnez-vous pour garantir sa pérennité.
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Honneur à toutes les victimes de la déportation
Y aurait-il pour le maire de Montfermeil des bons et des mauvais déportés ? On peut le craindre. Il tient des discours pleins de compassion devant le monument aux Morts ou lors du vernissage d’une exposition consacrée aux « Justes parmi les Nations », mais a débaptisé la seule école de Montfermeil qui portait le nom d’une victime de la déportation. Danielle Casanova était morte le 9 mai 1943 au camp de concentration d’Auschwitz. Mais elle était communiste, alors pour le maire, il fallait l’effacer de nos mémoires.
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Municipales 2020 : construire ensemble
Construire ensemble, c’est le maître-mot du Front de Gauche depuis les dernières élections municipales. Dans le respect de la diversité et sans visée hégémonique. C’est dans cet objectif que nous allons revenir vers vous, partager notre bilan, celui de nos élus municipaux et de notre conseillère départementale, mais surtout prendre en compte vos constats sur l’évolution de la ville, vos attentes et vos propositions pour les prochaines années. Rejoignez-nous !
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Brigitte Macron et LVMH font la charité
Le groupe LVMH (dont le patron, Bernard Arnault, est l’homme le plus riche de France) a annoncé l’ouverture d’un « Institut des Vocations » à Clichy-sous-Bois. Brigitte Macron, y tiendra une fois par mois des cours de Français à des élèves « hyperdécrocheurs ». Les objectifs de LVMH sont clairs : embellir son image et optimiser fiscalement ses bénéfices (6,4 milliards en 2018). Les habitants ne veulent pas la charité des grands groupes et de la « première dame » du pays mais l’accès à des services publics de la même qualité que partout ailleurs.
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Pétition contre le projet de 2000 logements sur les carrières de Gagny
Malgré le Plan de prévention des risques naturels, la sous-préfecture du Raincy et le maire de Gagny s'apprêtent à valider un projet de construction d'une cité de 2 000 logements sur le site des Carrières de l’Ouest à Gagny, situées à la lisière de Montfermeil. Un projet démentiel réunissant des promoteurs et le propriétaire actuel du terrain, qui lui permettrait de dépolluer le site des déchets impropres au remblai qu'il y a entassés et à combler les carrières. Un chiffre d’affaires annoncé de 500 millions d'euros pour les promoteurs
L’association de protection de l’environnement ENDEMA93, qui demande plus de concertation, a formé un recours contentieux contre le PLU de Gagny. Une grande marche et un pique-nique de protestation et d’opposition sont programmés samedi 25 mai. Une pétition, lancée par le collectif Carrières de l’Ouest, est adressée à Michel Teulet, pour faire annuler ce projet : https://www.change.org/p/michel-teulet-faire-annuler-le-projet-de-cr%C3%A9ation-de-2000-logements-sur-les-carri%C3%A8res-de-l-ouest-%C3%A0-gagny
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Habitat indigne: une question de moyens
La Seine-Saint-Denis est particulièrement touchée par l’habitat indigne (7,5% du parc de logements privés). Stéphane Peu, député communiste, propose de renforcer la lutte contre le mal-logement en clarifiant les responsabilités entre l’Etat, les collectivités et les établissements publics pour favoriser plus rapidement le relogement des familles. Il propose également de frapper au porte-monnaie les marchands de sommeil, en facilitant leur expropriation et en accélérant les procédures, pour les empêcher de continuer à profiter du système une fois mis en examen. Sa proposition de loi porte également un financement crédible : une contribution annuelle sur les revenus locatifs, qui financerait un fonds de l’Agence Nationale de l’Habitat en complément de l’impôt sur la fortune immobilière. Ce fonds permettrait de rénover en 10 ans les logements indignes recensés par la Fondation Abbé Pierre.
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Pour la protection de l’enfance
Les Etats Généraux de la protection de l’enfance en Seine-Saint-Denis se sont tenus à la demande des conseillers départementaux communistes. Jacques Toubon, Défenseur des Droits, y a souligné le caractère « extra-ordinaire » de la politique innovante et volontariste du Département, quelles que soient ses difficultés, au service de l’intérêt supérieur de l’enfant. Il y consacrera cette année 273 millions d’euros et va créer des postes dans le domaine de la prévention. 8700 enfants (dont de nombreux mineurs isolés étrangers) sont accueillis et hébergés dans différents types d’établissements et dans des familles d’accueil. Dans ce domaine comme dans d’autres, l’Etat manque à ses devoirs de solidarité et la question des moyens déployés reste centrale. Le gouvernement a nommé un secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance et de l’adolescence chargé d’élaborer un « Pacte pour l’enfance ». Il faudra qu’il tende l’oreille du côté de la Seine-Saint-Denis.
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Un petit soldat du libéralisme
Quand Stéphane Testé, notre député LREM, pose à l’Assemblée Nationale la question de la lutte contre l’absentéisme dans la Fonction Publique, le Gouvernement répond que la solution passe « par le rétablissement du jour de carence ». Ainsi, notre député tient sa partition dans le concert de ceux qui crient haro sur le fonctionnaire, ce galeux qui profiterait de son statut, ce fainéant qui profiterait d’arrêts maladie injustifiés… Une honte pour un directeur d’école élémentaire, un fonctionnaire de l’Education Nationale. Le jour de carence, c’est-à-dire non remboursé par la Sécurité Sociale, est une aberration pour des professionnels en contact avec des publics variés et potentiellement contagieux où le risque est grand de tomber malade. Et plus encore quand la réduction de personnel et la dégradation des conditions de travail conduisent souvent au burn out. Stéphane Testé est un petit rouage de la grande entreprise macronienne qui vise à la réduction massive des services publics et à la suppression du statut de la Fonction Publique pour y faire régner la loi du marché et du contrat de travail de droit privé. Un petit soldat du libéralisme qui monte à l’assaut du programme du Comité National de la Résistance mis en œuvre à la Libération.
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Réformer le service public pour le privatiser
Quand les Français pointent la dégradation ou l’absence de services publics, leur raréfaction dans les secteurs ruraux et urbains, Emmanuel Macron tente d’apaiser la colère nourrie par la promesse de fermer 120 000 postes de fonctionnaires.
Pointant tel ou tel dysfonctionnement ponctuel le plus souvent lié à la pénurie des moyens mis à disposition, mais dont l’objectif est clairement d’opposer salariés du public et du privé, il propose des réorganisations de notre administration, avec des transferts de fonctionnaires sur le terrain et le recours massif aux contractuels.
Déjà la privatisation de la poste, d’EDF et de GDF visait à rentabiliser ces services. Elle les a cassés par réformes successives « libérant » des activités économiques de milliards d’euros pour des firmes privées qui, obéissant aux lois du marché, dégagent des marges pour des actionnaires. Ce qui nous conduit, par le truchement des aides publiques dont elles disposent, de payer plus cher pour un service souvent dégradé qui était public autrefois.
Dans le même temps, on s’éloigne de plus en plus du statut de la fonction publique attaché à la conception du fonctionnaire citoyen qui a la responsabilité de se conformer aux instructions, mais n’est pas délié de sa propre responsabilité. On lui préfère l’idéologie managériale, obéissant aux seuls indicateurs de rentabilité et de performance, qui enferme dans l’infantilisation.
Veut-on des fonctionnaires serviteurs de l’Etat ou valets du gouvernement ?
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Vers la suppression du ticket de métro
Serait-ce la fin des tickets de métro ? L’application Navigo LAB, mise en place par Île-de-France Mobilités en partenariat avec SNCF, RATP et Optile, accessible depuis le Google Play Store, est en phase d’expérimentation. Vous pouvez télécharger l'application et rejoindre la communauté des testeurs, quel que soit votre opérateur téléphonique. Les voyageurs, fréquents ou occasionnels, pourront acheter leurs titres de transport en quelques clics sur smartphone. Finies les files d’attente aux guichets ou aux automates ! Cette « billetique numérisée » serait généralisée rapidement. Encore faut-il avoir un smartphone…
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La sixième extinction de masse
Les experts scientifiques de l’ONU ont rendu public un rapport plus qu’alarmant sur l’état de la biodiversité. Sur les 8,7 millions d’espèces connues sur Terre, un million sont menacées d’extinction. Que quelques espèces disparaissent, c’est somme toute normal et cela permet la lente évolution de la biodiversité. Mais, ce que nous vivons aujourd’hui, avec 10 % des espèces menacées, c’est une extinction de masse. La sixième que connaît la Terre. La dernière remonte à 66 millions d’années et à vu, entre autre, disparaître les dinosaures. En seulement quelques décennies, nous avons conduit à une modification profonde du climat de notre planète et à une période d’instabilité écologique. Ne nous trompons pas, l’extinction de 10 % de la biodiversité actuelle menace fortement l’être humain. Il s’agit donc de sauver l’humanité.
Il semble cependant que les rapports de la communauté scientifique et les manifestations pacifistes des citoyens (pétitions, marches pour le climat…) et de la jeunesse ne suffisent pas à entraver la soif d’argent des plus riches de ce monde. Récemment encore, le gouvernement Macron a accordé un droit d’exploitation des sols en Guyane. 575 hectares de forêts primaires, où vivent plus de 3 000 espèces, détruits pour faire la fortune de quelques industriels.
L’espèce humaine court à la catastrophe si elle ne change pas de trajectoire.
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