Notre département, le plus pauvre de la métropole, déjà victime d’une véritable discrimination territoriale en matière de services publics, paye un lourd tribut à l’épidémie. La surmortalité y atteint 63%. Elle est liée au sous-équipement sanitaire, à la grande pauvreté, à la précarité du travail, aux conditions d’habitat…
Le décrochage scolaire y est aussi le plus élevé : 33% des élèves ; 60% dans l’enseignement professionnel.
Et la situation sociale s’aggrave encore, liée au chômage partiel, aux cantines scolaires fermées et aussi aux nombreux emplois précaires (intérim, auto-entrepreneur) ou non déclarés et donc sans indemnité.