Edito du collectif:
L’union n’a que trop tardé
Emmanuel Macron a engagé la casse du modèle social français pour le remplacer par une société ultra libérale sans statuts, sans protection sociale, sans droit du travail. Une société pour les premiers de cordée. Une société de concurrence généralisée, où « l’homme est un loup pour l’homme ». Une entreprise de démolition de ce que des générations ont conquis de haute lutte pour construire une société plus humaine, plus vivable, ouverte sur des transformations plus grande encore. Emmanuel Macron ne tient pas sa force d’une adhésion populaire à son projet, mais de la division des forces alternatives au libéralisme. Le choix entre le néo populisme de la droite alliée à l’extrême droite et le néo libéralisme macronien est mortifère. Les exemples européens, qui se multiplient, doivent nous alerter. Il est de la responsabilité des forces alternatives de rejeter la désunion qui engendre la résignation pour construire l’union qui ouvre la voie de l’espoir. Il n’a que trop tardé, car chaque jour qui passe, les coups tombent durs. Olivier D’Henry, conseiller municipal, porte-parole du Front de Gauche
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Bonnes vacances
Ce numéro de juin de notre newsletter est le dernier de la saison. Nous vous donnons rendez-vous en septembre. D’ici là, nous vous souhaitons de bonnes vacances, pour ceux qui peuvent s’en payer. Car ce droit conquis il y a 80 ans reste encore virtuel pour 1 français sur 2. Grâce à l’action de Dominique Dellac, quelques familles montfermeilloises pourront cette année partir une semaine. Nous vous donnons également rendez-vous les 14, 15 et 16 septembre, à la Fête de l’Humanité, sur le stand de Clichy/Montfermeil. Le bon de soutien est de 26 euros en vente militante, 38 euros dans le réseau commercial et 45 euros sur place. Au programme : Julien Clerc, Bernard Lavilliers, Grand Corps Malade, Suprême NTM, The Inspector Cluzo, Franz Ferdinand, Roméo Elvis…
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Ecole et éducation : une consultation pour construire ensemble
Le Groupe éducation du Front de Gauche de Montfermeil a consulté pendant 15 jours, fin mai/début juin, devant toutes les écoles, les parents et les professionnels sur le quotidien des enfants à l’école et pendant les temps périscolaires. Des thèmes portaient également sur les attentes pour l’avenir, au-delà du primaire et du collège. Des temps d’échanges intéressants, qui ont permis de recueillir au plus près la parole des concernés !
Du 11 au 20 juin, le groupe éducation a fait un retour auprès des parents avec une synthèse de leurs réponses (vous pouvez consulter les réponses détaillées sur le site du Front de Gauche de Montfermeil). Un très bon accueil nous a été fait. Les parents ont apprécié qu’on sollicite leur avis, et parfois surpris que l’on prenne le temps de revenir vers eux pour leur faire le retour de la concertation.
Cette consultation a vocation à construire avec les Montfermeillois un projet pour notre ville. Elle se poursuivra le 23 juin, avec une réunion publique à la salle Lucien Noël (en face de la mairie) à partir de 9h30. Venez nombreux pour construire un projet d’avenir à la hauteur des besoins et des ambitions que nous avons pour nos enfants!
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Parvis Colonel Beltrame, bien plus qu’une querelle sémantique
Le 23 mai dernier, en Conseil municipal, les conseillers municipaux Front de Gauche ont approuvé la dénomination du parvis de l’Hôtel de ville Parvis Colonel Beltrame, mais ont quitté la séance pour dénoncer la qualification de "victime du terrorisme islamiste" (voir communiqué de presse sur notre site).
Si Le Figaro a cru bon de présenter ce débat comme un différend sémantique, la mobilisation de l’extrême droite sur les réseaux sociaux ne laisse pas de doute sur l’opération idéologique de Xavier Lemoine. On a les soutiens qu’on mérite. Et, à Montfermeil, on sait que l’amalgame utilisé par le maire n’est pas innocent. Il participe à sa croisade anti musulmane et à sa « guerre de civilisation ». Et ce n’est pas non plus une coïncidence s’il n’y a que Robert Ménard, le maire de Béziers, qui en ait fait de même.
Le 18 juin, de nombreux citoyens, dont les représentants des cultes et parmi eux, ceux de l’Association Cultuelle des Musulmans de Montfermeil, qui avait publié un communiqué demandant le retrait du terme « islamiste », ont participé à la Commémoration de l’Appel du Général de Gaulle ainsi qu’au dévoilement de la plaque Colonel Beltrame. Les élus Front de gauche Dominique Dellac et Chrisian Brickx étaient présents pour rappeler que l’Histoire de la Résistance n’est pas réservée à une Droite réactionnaire qui souhaite la réécrire pour mieux s’en servir. Le député LREM Stéphane Testé également, qui a déclaré au Parisien considérer « que le terme terroriste islamiste ne prêtait pas à amalgame », rejoignant ainsi le vote au conseil municipal de Mouloud Medjaldi et Rodrigo Arenas-Munoz, qui s’étaient prononcés pour cette qualification.
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Les Ateliers Médicis dans leurs murs, provisoires
Le 7 juin, les Ateliers Médicis ont inauguré leur bâtiment provisoire, en attendant la réalisation du « Grand Projet » prévue pour 2024, en coordination avec la station du métro Grand Paris Express. Le bâtiment conçu par l’architecte Sébastien Eymard et le collectif Encore Heureux pourra, le moment venu, être démonté. Il comporte, outre l’accueil ; une cafétéria ; une salle polyvalente pouvant accueillir de 80 à 300 personnes pour des concerts, des performances, des créations ; des locaux à usage d’ateliers d’artiste ou de bureaux pour le personnel (23 salariés), une salle d’exposition et une terrasse couverte.
Préfiguration d’une « Villa Médicis de Banlieue », la vocation des Ateliers Médicis semble faire encore débat. Résidence d’artistes, ateliers, école, nouvelles pratiques artistiques et culturelles, ancrage dans le territoire… Cécile Portier, directrice adjointe, parle de « réinventer le modèle ; tester les réponses les plus pertinentes ; accompagner les artistes et les publics ; s’ancrer dans le territoire ». Selon son président, Thierry Tuot, « la Rome artistique de demain va se construire ici ». Pour cela, les Ateliers Médicis disposent d’un budget annuel de 4,35 millions d’euros (source Télérama).
Pour l’inauguration, Stéphane Schoukroune a conçu un « spectacle participatif », Construire, qui associe artistes professionnels et habitants de Clichy/ Montfermeil.
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Scolarisation d’enfants à Montfermeil
Dominique Dellac vient d’adresser la question suivante au Préfet de Seine-Saint-Denis : « Plusieurs familles domiciliées à Montfermeil et ayant des enfants en âge d’être scolarisés ne parviennent pas à faire inscrire leurs enfants à l’école. Cette situation n’est pas nouvelle, mais n’a que trop duré. Les documents exigés par la Ville vont bien au-delà des documents légaux demandés par l'Education nationale : attestations de la CAF et de la Sécurité sociale ; taxe foncière et taxe d'habitation ; contrat de location ; dernière facture EDF et quittance de loyer ; certificat d'hébergement "légalisé", c'est-à-dire validé par les services de la Ville qui ne les valide pas. Malgré leurs demandes répétées, ces familles n’obtiennent aucune réponse.
Pour chacune des situations dont j’ai eu connaissance, j’ai interpelé la sous-préfecture et certains enfants ont pu être scolarisés, le sous-préfet ayant parfois procédé à une inscription d’office compte tenu de l’absence de réaction de la mairie devant le rappel de la loi. Mais pour tous ces enfants, l’attente a été très longue, parfois plus de 6 mois et aujourd’hui certains enfants ne sont toujours pas scolarisés alors que l’année scolaire se termine.
Pour quelles raisons les services préfectoraux que vous dirigez et qui représentent l’Etat, garants des droits des citoyens, mettent-ils plusieurs mois à contraindre un maire à respecter la loi ? »
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Qui doit décider de l’urbanisme dans la commune ?
C’est une première qui peut s’avérer lourde de conséquences : pour la première fois depuis la création de l’EPT Grand Paris Grand Est dont Montfermeil est membre, le conseil des maires des 14 communes regroupées par la réforme territoriale de 2015 (loi Notre) a décidé de s’opposer à un projet concernant une commune. Car, conformément au transfert de compétences inclus dans cette réforme, ce ne sont plus les communes, mais l’EPT qui doit décider des questions d’urbanisme sur l’ensemble de son territoire. Jusque là, les maires s’étaient fixés une règle de non intervention dans les affaires propres à chaque commune. Mais, en repoussant l’expropriation nécessaire pour mener une opération de construction de 4 200 logements sur la commune de Neuilly-sur-Marne présentée par son maire, l’EPT a rompu le principe de neutralité institué entre les maires. Xavier Lemoine a participé à ce désaveu. Que fera-t-il demain si l’EPT lui dicte sa politique d’urbanisme à Montfermeil… ? Une décision qui confirme le caractère anti démocratique de ce transfert de compétences.
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Fort de Vaujours : vous aurez la parole...
Bonne nouvelle ! La Commissions Nationale du Débat Public (CNDP) vient de missionner 2 garants pour l’ouverture d’une concertation préalable au projet de création d’une carrière de gypse sur le Fort de Vaujours par Placoplatre. Cette procédure que nous réclamons de longue date permet d’ouvrir le débat avec le public sur « les projets d'aménagement ou d'équipement d'intérêt national qui présentent des impacts significatifs sur l'environnement et dont les enjeux socio-économiques sont importants ». Il appartient maintenant à Placoplatre, maître d’ouvrage, de mettre en œuvre cette concertation. Soyons au rendez-vous.
Dans le même temps, Dominique Dellac a posé une question écrite au Préfet de Seine-Saint-Denis, s’étonnant que les Préfets n’aient toujours pas donné suite à un courrier de leurs prédécesseurs daté de 2016 enjoignant à Placoplatre de cesser tous travaux de terrassement avant l’obtention du permis d’exploiter, demande que Placoplatre aurait dû effectuer dans un délai de 6 mois. Aujourd’hui Placoplatre réalise des travaux de terrassement sans avoir déposé cette demande d’autorisation d’exploiter la carrière. Parfois, l’Etat « oublie ».
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La Seine-Saint-Denis, département mal traité par l’Etat
Une commission d’enquête parlementaire a évalué l’action de l’Etat en Seine-Saint-Denis. Le constat est édifiant : notre département est moins bien doté. Constat choc concernant l’école : « Le moins bien doté des établissements parisiens est mieux doté que le plus doté des établissements de la Seine-Saint-Denis », qui comprend pourtant 58 % des écoliers et 62 % des collégiens en zone prioritaire. Le rapport pointe également le manque d’effectifs en policiers et en personnel de justice. Au tribunal d’instance d’Aubervilliers il faut attendre un an pour obtenir une audience, contre 2 mois à Paris 18ème. Sur 12 tribunaux de grande instance, celui de Bobigny, pourtant deuxième de France par le volume d’activité, arrive le dernier en termes de ratio d’effectif de magistrats.
Pour Stéphane Peu, député (PC) de Seine-Saint-Denis et membre de cette commission « les chiffres sont éloquents et confirment qu’il y a bien une rupture d’égalité républicaine sur ces trois sujets : l’éducation, la police et la justice. L’argent mis sur des politiques dites spécifiques ou dérogatoires a été une bonne conscience, à bas prix. Mais elles n’ont jamais été à la hauteur pour compenser les manques sur les politiques de droit commun. »
A la suite de ce rapport, quinze parlementaires du département regroupant toutes les composantes politiques républicaines, sauf les trois députés LREM qui préfèrent jouer les abonnés absents, ont demandé une audience au premier ministre. Stéphane Testé aurait-il démissionné de son mandat de député de Seine-Saint-Denis ?
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Loi ELAN : vers la fin du logement social
La Loi ELAN a finalement été adoptée. Elle fait pourtant l’unanimité contre elle. Elle permet la vente accélérée des logements HLM y compris dans les villes qui en manquent. Nous savons, à Montfermeil, les difficultés rencontrées par les copropriétaires modestes de grands ensembles qui se dégradent tandis que les ressources ne permettent plus d’assurer les grands travaux… Nous savons aussi quelles opportunités cela représente pour les spéculateurs de tous genres, marchands de sommeil ou propriétaires qui recherchent la plus grande plus-value à la location ou à la revente, faisant monter les prix trop rapidement pour les habitants locaux.
La Loi Elan va encore plus loin dans les atteintes à la mixité sociale et au droit au logement. Le regroupement et la fusion des Offices publics HLM priveront les élus locaux d’un outil essentiel pour l’élaboration des politiques publiques et de solidarité de l’habitat.
L’instauration d’un plafond unique de ressources des familles de 30% au lieu de 25% pour le calcul du surloyer sonne comme un véritable « avis d’expulsion » pour les locataires jugés « trop riches », qui se verront contraints de quitter le logement HLM et les quartiers populaires. Pourtant cette mixité est indispensable dans les immeubles, les écoles, les services publics…
Le droit au logement est inscrit dans notre Constitution, nous devons conserver notre modèle social en matière de logement public.
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L’Etat au secours d’EuropaCity
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé l’arrêté autorisant la création de la ZAC du Triangle de Gonesse, destiné à accueillir le futur complexe géant de commerces et de loisirs EuropaCity, projet piloté par Auchan et le groupe chinois Wanda. L’Etat et Grand Paris Aménagement ont décidé de faire appel de cette décision. Ce dont se félicite la direction d’EuropaCity. Mais pas ses opposants, élus et associations de commerçants ou de protection de l’environnement, qui reprochent au promoteur des annonces de créations d’emplois (plus de 10 000) surévaluées, qui craignent un impact négatif sur les emplois des centres commerciaux et petits commerces des alentours et qui dénoncent l’impact environnemental du projet qui va priver la région de 80 hectares de terres agricoles. Le projet doit également faire face à un autre obstacle : le report à 2027 de l’arrivée de la ligne 17 du Grand Paris Express, initialement prévu pour 2024.
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Une association des maires pour le 93
Notre département était le seul de notre pays à ne pas avoir une association des maires. Cette absence vient d’être réparée. Son bureau comprend les maires de Livry-Gargan (LR), de Bondy (PS) et de l’Ile-Saint-Denis (Ecologiste). 25 communes sur les 40 que compte la Seine-Saint-Denis ont manifesté leur intérêt pour la création d’une telle association affiliée à l’Association des maires de France. Elles espèrent constituer ainsi une force collective face à l’Etat. Une nécessité au moment où une commission d’enquête parlementaire vient de démontrer que notre département souffrait d’une véritable discrimination dans l’affectation de moyens de l’Etat. Notre ville, qui n’est plus membre de l’AMF, adhèrera-t-elle à cette association ?
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Borloo à la poubelle ?
De l’avis des commentateurs, le Président de la République a mis le rapport Borloo à la poubelle. Avec mépris et condescendance pour son auteur. Celui-ci avait suscité beaucoup d’espoir dans les quartiers populaires et parmi les élus de ces quartiers, qui, toutes tendances politiques confondues, avaient travaillé ensemble pour construire des mesures cohérentes balayant tous les champs, économique, social, éducatif, culturel, démocratique, sécuritaire… Mais voilà, pour Emmanuel Macron, l’Etat dépense déjà « trop de pognon pour les pauvres ». Quoi d’étonnant pour un Président formé chez les banquiers, au service des riches, élu pour casser tous les statuts et toutes les protections sociales que « les pauvres » ont conquis de haute lutte depuis un siècle. Mais les élus et les populations concernés ne l’entendent pas ainsi. Dans toute la France, de très nombreuses voix s’élèvent pour que ce travail ne reste pas sans lendemain. Au conseil municipal de Montfermeil, les conseillers Front de gauche ont proposé un vœu, adopté à l’unanimité, demandant au Président de la République de prendre en compte les propositions du rapport et de prévoir leur financement.
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Les pauvres coûtent trop cher !
Le gouvernement s’apprête à adopter un plan de réduction de la dépense publique de 30 milliards d’euros d’ici 2022. Le gros des économies étant réalisé dans les domaines de la santé, de l’éducation et sur les aides sociales en « rationalisant et en simplifiant les prestations ». Eléments de langage signifiant baisse des prestations. Pour être clair, le ministre des Comptes publics en a ciblé deux en particulier : la prime d’activité et les APL. Les APL ont déjà été réduites de 5 euros par mois et le gouvernement a décidé de ne pas les revaloriser pour 2019 et de ne plus les indexer sur l’inflation. Quant à la prime d’activité, Emmanuel Macron avait promis de l’augmenter de 50 % pendant son quinquennat. Mais cela est remis en cause.
Dans un clip largement médiatisé, le Président de la République a cyniquement annoncé la couleur : les pauvres coûtent un pognon dingue ! Pas comme les riches à qui le pouvoir fait des cadeaux… payés par les pauvres. Il est vrai qu’ils sont sensés en redistribuer une partie… Pantalonnade d’un très mauvais goût pour les 10 millions de Français qui vivent déjà en dessous du seuil de pauvreté.
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Non au diktat financier de l’Etat
Le gouvernement vient d’inventer le contrat unilatéral. Selon ce « contrat », les 322 collectivités territoriales ayant un budget de fonctionnement supérieur à 60 millions d’euros par an ne doivent pas dépasser une augmentation annuelle de ce budget de 1,2%. Elles doivent signer ce « contrat » avant le 30 juin, sinon, elles seront sanctionnées financièrement. C’est ce qu’on appelle un diktat. Le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis refuse pour le moment de signer, considérant qu’il s’agit d’un « mécanisme machiavélique » : « Que vous signiez ou pas, vous êtes perdant ». Car l’augmentation annuelle des allocations de solidarités que le Département paye à la place de l’Etat et qui représentent plus du tiers de ses dépenses de fonctionnement, est bien supérieure à 1,2%. Plus 6% en 2017. Stéphane Troussel n’est pas le seul à dénoncer ce diktat. Les maires de Saint-Denis Montreuil et Tremblay en font autant. Avec un budget de 40 millions, Montfermeil n’est pas concernée. On est loin de l’esprit de la décentralisation. L’Etat s’employant par tous les moyens à contraindre les collectivités territoriales à pratiquer l’austérité et la réduction des dépenses publiques.
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Pour la France ?
La création de l’association « Pour la France » rassemblant en Gironde des élus issus de 3 partis d’extrême droite et de droite : le Rassemblement (ex Front) National de Marine le Pen, Debout la France de Nicolas Dupont Aignan, Les Républicains de Laurent Wauquiez, a eu la faveur de la presse à la mi-juin. Cette nouvelle configuration, même si elle se heurte au discours officiel des chefs de ces partis qui dénoncent ce rapprochement, obéit à une certaine logique, tant il est difficile pour le citoyen de base de trouver de vrais différences dans les programmes que chacun défend. Ce que confirme le maire LR de Cavignac : « Quand on écoute les discours de Marine Le Pen, de Laurent Wauquiez ou de Nicolas Dupont-Aignan, c’est du copié-collé ».
Pourtant un tel rassemblement n’a pas le mérite de l’originalité. Il existe depuis longtemps à Montfermeil, où les listes conduites pour les élections municipales par Pierre Bernard puis Xavier Lemoine amalgament des candidats appartenant à la droite et à l’extrême droite.
Lorsque des individualités participent à ces listes en espérant infléchir la droite dure, elles sont toujours en échec. Ainsi, le maire de Montfermeil exige toujours des documents non obligatoires pour les inscriptions scolaires, continue de bafouer la loi en interdisant d’école des enfants immigrés, favorise un cours privé hors contrat proche des milieux intégristes catholiques, nourrit les amalgames entre islam et terrorisme…
De tels rassemblements « pour la France » sont en réalité des machines de guerre contre les droits de l’Homme et du Citoyen, contre les règles républicaines de Liberté, Egalité, Fraternité.
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La fin des fonctionnaires ?
Chargé par le gouvernement de rendre un rapport sur la réforme de l'Etat, des collectivités locales et de la Sécurité Sociale, le Comité action publique 2022 (Cap 22) proposerait la généralisation du recours aux contractuels pour les futurs « fonctionnaires ». Ce qui reviendrait à cesser d'embaucher des personnes bénéficiant du statut de fonctionnaire. Autrement dit des profs, des policiers, des agents communaux… en contrat à durée déterminée. Une véritable casse de la fonction publique « à la française » pour l’adoption du modèle américain où l’administration change au gré des résultats électoraux. Une proposition qui éclaire la volonté du gouvernement de supprimer le statut des cheminots pour les nouvelles embauches, qui apparait comme un premier pas dans une démarche généralisée de casse des statuts pour livrer l’ensemble du monde du travail au contrat privé. Après avoir libéralisé l’exploitation du travail avec la « réforme » du code du travail. Une logique libérale poussée à l’extrême.
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Quel avenir pour les associations ?
Notre pays compte 1 300 000 associations, dont 170 000 sont employeurs. De très nombreuses associations sont aujourd’hui en détresse. Les subventions publiques ont diminué de 16 milliards d’euros depuis 2005. Les décisions récentes, notamment la suppression des emplois aidés, qui correspond à une perte équivalente à 900 millions, ont aggravé cette situation. Ces mesures ont entraîné des licenciements et des disparitions d’associations. Un collectif d’associations a remis au premier ministre un rapport contenant une soixantaines de propositions pour la préparation du budget de l’Etat 2019. Ces associations demandent une augmentation de l’implication financière de l’Etat évaluée à 1 milliard d’euros. Elles estiment que cette mesure constituerait non pas une dépense, mais un investissement au regard des bénéfices qu’elles apportent à notre pays en matière de lien social, d’initiatives citoyennes, de vitalité des territoires.
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Questionnaire sur l’école Parents d’élèves, enseignants, personnels de l’Education Nationale, citoyens, le Front de gauche vous donne la parole et sollicite votre avis sur l’école à Montfermeil pour construire ensemble un projet municipal alternatif. Réunion publique samedi 23 juin à 9h30 salle Lucien-Noël (en face de la mairie).
Rapport Borloo Le vœu des conseillers municipaux Front de gauche demandant au Président de la République de mettre en œuvre les mesures préconisées.
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Quel avenir pour les départements ? Dans le cadre de la mission d’information et d’évaluation de la réforme territoriale menée par le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Dominique Dellac a auditionné les présidents du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine. Objectif : mieux connaître les politiques mises en œuvre par ces départements, les risques pesant sur celles-ci du fait des politiques de l’Etat et de la réforme territoriale envisagée, et les possibles coopérations entre les différentes collectivités de la région parisienne.
Séance du conseil départemental Le refus de la fin programmée du département et de l’asphyxie des politiques publiques.
Délégation de parents d’élèves de Jean-Jaurès Des parents qui protestaient contre la suppression d’un poste de CPE. Mais rien à faire, la décision était déjà prise et non discutable.
PMI Henri-Barbusse Dominique Dellac a participé à l’inauguration des locaux rénovés de cette PMI. Un investissement de 60 000 euros pour le Département.
Pose de la première pierre du complexe sportif Henri-Vidal Le complexe sportif (gymnase, dojo, salle multisports, mur d’escalade) fait peau neuve grâce au financement de l’Etat (ANRU), de la Région et du Département.
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