Edito du collectif:
Un monde de privilégiés
Les cheminots sont des privilégiés, les retraités une « génération dorée » qui a bien profité, les fonctionnaires des nantis, les étudiants trop aidés, les chômeurs des fraudeurs et les bénéficiaires de minima sociaux des assistés.
Puisqu’on vous le dit.
Pas question pourtant de parler des 1 027 milliards d’euros versés aux actionnaires dans le monde en 2017, des 800€ qu’amasse chaque seconde Bernard Arnault (même quand il dort), des 40 milliards offerts par le CICE aux entreprises, sans impact probant sur les embauches, de l’optimisation ou de la fraude fiscale. Surtout pas. Il ne faudrait pas froisser les amis du Président, les premiers de cordée.
La division est savamment orchestrée par le Gouvernement. Les manifestations et les grèves de mars sont prises de haut, les réponses du Président aux retraités sont emplies de dédain et les manifestants montrés du doigt.
Pourtant, derrière les attaques sur les statuts, sur les acquis, ce sont les services publics qui sont menacés. Le rapport Spinetta prévoit par exemple la disparition de nombreuses lignes de proximité au nom de la rentabilité. Et rien ne garantit qu’ensuite les salariés « privatisés » ne soient pas attaqués : primes de pénibilité, obligations liées à la sécurité, remboursements des transports, cotisations sociales sont autant de dépenses superflues pour les grands patrons et de limites dans leur course aux profits.
« Nous vivons dans un monde ou ceux qui gagnent 100 000 euros par mois persuadent ceux qui en gagnent 1 800 que tout va mal à cause de ceux qui vivent avec 535 euros ». Il est temps de se tourner vers les véritables privilégiés. Olivier D’Henry, conseiller municipal, porte-parole du Front de Gauche
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La Maison des Potes à Montfermeil
Le 12 mars dernier, Angélique Planet-Ledieu a reçu les représentants de la Maison des Potes à Montfermeil, dans le cadre de leur tour de France de l’égalité. Ils souhaitaient présenter leurs 14 propositions contre le racisme et les discriminations. Par exemple l’anonymisation des demandes de logement social, des CV pour travailler à la mairie, ou l’ajout de clauses de mieux-disance sociale dans les marchés publics. L’occasion également d’échanger sur la situation locale et les prises de positions de Xavier Lemoine : enfants non-inscrits à l’école, soutien à Robert Ménard, prises de positions médiatiques…
Notons que cette fois-ci, la MDP n’a pas fini au Commissariat, comme l’année dernière. S’il y a du mieux, il reste encore une grande marge de progression : peut-être un rendez-vous avec le maire l’année prochaine !
Les batailles menées par la Maison des Potes rejoignent celles du Front de Gauche et prennent plus de poids quand nous sommes plus nombreux à les porter. C’est pourquoi nous avons signé l’appel « Unis pour l’égalité » pour une Europe fraternelle et solidaire.
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Taux de pauvreté à Montfermeil
Où trouve-t-on le plus grand nombre de personnes pauvres ? Une étude classe les 421 villes française de plus de 20 000 habitants selon leur taux de pauvreté. Ce taux de pauvreté n’est pas le seuil de pauvreté évalué à 1 015 euros par mois pour une personne seule. Le taux de pauvreté par ville s’établi en fonction du pourcentage d’habitants ayant un revenu inférieur à 60% de 1 000 euros, soit 600 euros. Le taux national était de 14% en 2015. Avec un taux de 24% et 6 000 personnes en dessous de ce seuil, Montfermeil se situe dans la moyenne départementale (27%) et à la 93ème place nationale. Naturellement, ce taux est une moyenne communale ; il ne rend pas compte des disparités entre quartiers.
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L’hôpital de Montfermeil participe au mouvement !
Le 22 mars dernier, avait lieu une grande journée de grève pour la défense de la Fonction et des Services Publics. A l’hôpital de Montfermeil, la CGT a organisé un rassemblement, faute de pouvoir rejoindre la manifestation parisienne. Ses revendications rejoignent celles de la Fonction Publique Hospitalière. Entre autres, la fin de la précarité, l’arrêt des suppressions d’emplois, de nouvelles embauches pour répondre aux besoins, l’abrogation du jour de carence, la défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers, l’amélioration de la reconnaissance de la catégorie active et de la pénibilité de leur travail…
Nous saluons et soutenons la mobilisation des agents.
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Collèges de Montfermeil : une dégradation des conditions d’accueil des collégiens serait inacceptable.
Le collège Jean-Jaurès s’est vu confirmer la suppression d’un des 3 postes de Conseiller Principal d’Education à la rentrée scolaire 2018-2019, alors que enseignants et parents du collège Picasso réclament pour leur part un 3ème poste de CPE, qui leur avait été accordé en 2016 mais n’a jamais vu le jour. Le rôle précieux et indispensable des CPE dans la vie des établissements scolaires n’est plus à démontrer. Pas question que les logiques comptables et financières l’emportent sur la qualité de l’encadrement.
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19 mars 1962 – 19 mars 2018
Les conseillers municipaux Front de Gauche et Dominique Dellac ont participé à la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie. Après 8 ans de guerre inutile (elle l’est toujours), alors que les Français appelaient depuis longtemps à la paix, le 19 mars 1962 marquait la fin du conflit. Quelques semaines après Charonne, où une Montfermeilloise a perdu la vie. La paix véritable mettra quelques temps encore avant de se concrétiser, et aujourd’hui encore des questions restent sans réponse et des crimes de guerre impunis. Les Histoires de nos pays et de nos peuples restent profondément liées.
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Le lycée Alfred Nobel sur la plus haute marche
Le Lycée Alfred Nobel de Clichy-sous-Bois est l’établissement qui fait le plus progresser ses élèves, selon le palmarès du Parisien-Aujourd’hui en France, réalisé à partir des indicateurs fournis par l’Education nationale qui misent sur la « valeur ajoutée » des lycées. Pour y parvenir, le journal compare le taux de réussite effectif du lycée avec le taux de réussite attendu, calculé en fonction de l’âge des élèves, de leur réussite au brevet, de leur profil social. Alors que le taux de réussite attendu des élèves au bac général et technologique est de 74%, ils sont 86% à obtenir leur diplôme, dont 49% avec mention alors qu’on n’en attendait que 20%. Par ailleurs, 77% réussissent un bac pro alors que le taux attendu est de 64%.
Ces taux de réussite ont d’autant plus de valeur que Nobel garde ses élèves. Il est certes des lycées « prestigieux » qui obtiennent 100% de réussite… après avoir éliminé tous ceux qui risquaient de ne pas obtenir leur bac !
Le secret de Nobel ? Des professeurs solides qui mettent leurs élèves en confiance et des moyens horaires et humains pour développer ateliers et aides diversifiées.
Cette réussite d’un établissement au cœur d’une ville pauvre et enclavée, montre à l’évidence qu’il n’y a pas de fatalité de l’échec scolaire, pour peu que l’Etat donne les moyens suffisants à l’Education Nationale.
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Défendre la commune
Le 18 mars 1871 naissait la Commune de Paris et la prise de pouvoir par le peuple pour assurer dans un cadre municipal la gestion des affaires publiques. Le 18 mars 2018, des Maires d’Ile-de-France ont commémoré cet anniversaire en organisant un rassemblement place de la République pour sauver l’échelon communal, menacé depuis de nombreuses années par la réduction des dotations financières de l’Etat et le transfert de compétence à des structures supracommunales. L’occasion de découvrir le Macronpoly, vous savez, ce jeu où les dés sont pipés et où les classes populaires sont toujours perdantes. Angélique Planet-Ledieu a participé à ce rassemblement.
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37 communes de Seine-Saint-Denis manquent de médecins
L’Agence régionale de santé (ARS) vient de dévoiler une cartographie des territoires en manque de professionnels de santé. Constat alarmant pour la Seine-Saint-Denis : 37 communes sur 40 manquent de médecins généralistes. Destiné à lutter contre cette désertification, ce nouveau zonage répartit les communes selon leur éligibilité aux aides à l’installation des médecins. Ainsi, 3 zones sont définies : les zones d’intervention prioritaire (ZIP), les zones d’action complémentaire (ZAC), et les zones non concernées. Montfermeil se situe en ZAC. L’aide à l’installation peut atteindre 50 000 euros pour un médecin qui s’installe pour la première fois, et qui s’engage à rester en poste au moins trois ans. Ce dispositif prévoit également des aides pour les chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseur-kinésithérapeute, orthophonistes, orthoptistes, pédicures podologues et sages-femmes.
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Les demandes d’AVS ont explosé en deux ans
Entre 2015 et 2017, le nombre de demandes d’auxiliaires de vie scolaire a augmenté de 25 % en Seine-Saint-Denis. Les écoles et collèges de notre département comptent plus de 7000 élèves en situation de handicap. En ce début d’année, seuls 3800 enfants étaient accompagnés par un AVS. Plusieurs raisons sont invoquées : de plus en plus d’enfants en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire ; les établissements médico-sociaux manquent de places ; de nouveaux troubles sont aujourd’hui reconnus comme handicap (dyslexie, dysorthographie…). Aussi, trouver un AVS relève souvent du chemin de croix pour les parents. Le délai, entre le dépôt du dossier et la prise de fonction est en moyenne de 7 mois, mais peut atteindre un an dans certains cas. Et la suppression des contrats aidés n’a pas arrangé la situation.
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Région : une aide pour les associations féministes
Sur proposition du groupe Front de Gauche, la Région a voté le principe d’une aide exceptionnelle en faveur d’associations féministes telles que le Collectif féministe contre le viol (CFCV) ou l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT). Considérant que les pouvoirs publics ont choisi de s’appuyer sur les actions menées par ces associations, qui sont les seules à véritablement mener une mission de service public, les seules à être très directement en lien avec les victimes, le groupe FdG se satisfait de cette annonce, mais déplore son caractère exceptionnel et le fait qu’aucune somme ne soit spécifiée. Il considère qu’«agir pour les droits des femmes nécessite plus que de belles intentions. Le soutien aux associations travaillant avec les femmes victimes de violences et de harcèlement doit être réel, à la hauteur des besoins et pérennisé. »
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Europa City
Le 6 mars dernier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé l’arrêté préfectoral de 2016 concernant la création de la ZAC du triangle de Gonessse, gigantesque complexe touristico-commercial de 80 ha porté par la filiale immobilière du groupe Auchan et le conglomérat chinois Wanda. Une belle victoire des associations environnementales et des élus de proximité qui militent pour la préservation des 299 ha de terres agricoles qui seraient impactées par cette folle urbanisation. Le tribunal met en avant les insuffisances de l’étude d’impact qui ont « pu avoir pour effet de nuire à l’information complète de la population ou exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative ».
Dans le même temps, 600 commerçants de Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et Val d’Oise se fédèrent contre le projet, craignant la destruction des emplois des centres-villes.
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La gestion de l’eau à la Métropole ?
Une réorganisation du Grand Paris de l’eau. C’est ce que suggère la Cour des comptes. Alors que la loi NOTRE a confié les compétences « eau potable et assainissement » aux 12 établissements publics territoriaux de la Métropole du Grand Paris, la juridiction financière recommande de les placer entre les mains de cette dernière collectivité déjà compétente en matière de gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations.
Elle ajoute que « ce transfert de compétence ne ferait pas obstacle au maintien de différents modes de gestion du service public ». A savoir la gestion en régie publique à Paris ou la délégation de service public à laquelle ont recours le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) et le Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers (SEPG) sur le reste du territoire de la métropole.
La juridiction financière estime que l’organisation actuelle « s’avère mal adaptée aux enjeux du développement durable » et juge qu’une gouvernance assurée par la Métropole du Grand Paris permettrait de créer « les conditions de la fourniture d’une eau de qualité au meilleur prix pour tous les usagers ». Des prix qui, aujourd’hui, varient selon le lieu de résidence des habitants de la métropole. A Paris, le prix de l’eau au m3 est ainsi moins cher que dans le reste de la métropole (une gestion déléguée s’accompagnant d’une fiscalité supplémentaire). La Cour des compte ne va pas jusqu’à préconiser une gestion publique sur l’ensemble du territoire métropolitain. Dommage.
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Un référendum contre la «technocrature»
Le président de la République a annoncé une réforme constitutionnelle. Elle comprendrait la réduction du nombre de parlementaires (députés et sénateurs), l’introduction d’une dose de proportionnelle pour les élections législatives, la limitation à 3 mandats successifs pour les parlementaires, la réduction du droit d’amendements pour les députés…
Il s’agit pour Emmanuel Macron de surfer sur un fort sentiment anti-élus pour accentuer le caractère présidentiel de notre Constitution en réduisant le rôle du Parlement. La version « macroniste » de la Vème République s’inscrit dans la continuité de l’hyper présidentialisation du régime engagée avec le quinquennat et l’élection législative dans la foulée de la présidentielle. Depuis son élection, on assiste à la concentration et à la centralisation du pouvoir à l’Elysée et à une utilisation autoritaire des articles les plus antidémocratiques de la Constitution (ordonnances, vote bloqué, refus des amendements, même ceux votés à l’unanimité, donc avec l’approbation des députés LREM). Macron rêve d’en finir avec le pouvoir législatif des élus de la nation pour mettre en œuvre une « démocratie technocratique » dans laquelle la décision politique serait monopolisée par un président de la République entouré de hauts technocrates partageant le même logiciel libéral. Il ne s’agit donc pas simplement de «rationaliser» le fonctionnement du Parlement, mais d’une réforme qui concerne l’avenir même de notre démocratie. Dès lors, la logique démocratique voudrait que le peuple souverain s’exprime et tranche par voix de référendum.
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Transports gratuits ?
Anne Hidalgo vient d’annoncer son souhait de lancer une étude sur la gratuité des transports en commun à Paris. La proposition mérite d’être étudiée, non seulement pour Paris mais pour toute l’Ile-de-France. Elle est légitime. Face aux enjeux sanitaires et environnementaux liés à l’omniprésence de la voiture, non seulement à Paris mais dans toute la région, il faut développer les transports en commun, inciter davantage à leur usage, les rendre accessibles à un plus large public.
De nombreuses métropoles européennes y réfléchissent et s’engagent aujourd’hui dans cette voie. C’est un enjeu d’avenir. Il faut se donner les moyens de sortir de la politique du tout voiture, sur laquelle la droite à Paris et à la Région est arc-boutée depuis des années. Valérie Pécresse devrait donc prendre part à ce débat avec la ville de Paris ».
Sans attendre les résultats de cette étude qui devrait durer deux ans, des mesures immédiates s’imposent. Gratuité des transports scolaires, pour les jeunes apprentis et d’une manière générale pour tous ceux dont les ressources contrarient la mobilité.
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Stéphane Testé vote contre la gratuité des transports scolaires
L’Assemblée nationale s’est prononcée sur une proposition de loi déposée par les députés communistes visant à instaurer la gratuité des transports scolaires. "Si l'école est gratuite, y aller doit l'être aussi", ont défendu les auteurs du texte. Pour financer cette mesure, cette proposition envisageait de généraliser le versement transport sur l’ensemble du territoire. « Proposition louable » a reconnu la ministre, mais proposition que Stéphane Testé, député de notre circonscription, a combattue au nom de LREM et que la majorité a rejetée.
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Une proposition de loi pour l’égalité professionnelle.
Les député-e-s communistes entendaient soumettre à l’Assemblée une proposition de loi et des mesures concrètes pour lutter contre la précarité du travail des femmes (82 % des emplois à temps partiel) et les inégalités salariales (25 %) entre les hommes et les femmes. Mais les député.e.s En Marche ont préféré sortir de l’hémicycle pour éviter le débat ! Car le dialogue social et les bonnes intentions n’y suffiront pas. L’égalité commence par le champ professionnel et suppose d’y mettre les moyens financiers.
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Les silences de Stéphane Testé
Le député de notre circonscription est président du groupe d’amitié France-Turquie. A ce titre il a été reçu au parlement turc. A en croire le compte rendu de presse, Il se serait félicité des relations entre les 2 pays et aurait manifesté son espoir de les voir se développer. Pas un mot sur la guerre menée par la Turquie en territoire syrien contre les forces kurdes pourtant alliées de notre pays dans la lutte contre Daesh ; pas un mot sur les mesures dictatoriales mises en œuvre par le président Turc contre la presse et contre l’opposition démocratique. Pas un mot sur le recul de la laïcité dans ce pays qui en fut pourtant un pionnier… Les baklavas étaient délicieux…
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1 027 milliards d’euros pour les actionnaires
Selon le cabinet de gestion d’actifs Janus Henderson, les distributions de dividendes dans le monde ont explosé de 7,7 % en 2017 pour atteindre un montant record de 1 027 milliards d’euros. Et la projection du cabinet vise 1105 milliards d’euros pour 2018. Les 1 200 plus grosses entreprises au monde versent à elles seules 90 %, soit 1 009 milliards d’euros de dividendes. Ce n’est pas le travail qui a un coût comme se plaisent à nous le seriner les économistes libéraux. Mais bien le capital qui ne vit qu’en parasite sur le travail humain.
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22 mars unitaire pour la défense des services publics et de la SNCF La quasi-totalité des syndicats ont appelé à manifester le 22 mars. Les organisations politiques de la gauche alternative et des écologistes ont suivi le même chemin unitaire avec un appel commun. Il était temps. Face à l’offensive ultra libérale de Macron, l’heure n’est pas à la division, mais au rassemblement. L’union fait la force !
Urgence pour l’hôpital A l’initiative des parlementaires communistes, des usagers, des personnels hospitaliers et des élus ont lancé un appel pour arrêter la casse de l’hôpital public et garantir son développement.
La SNCF est sur une mauvaise voie Le projet de réforme gouvernementale de la SNCF ouvre la voie à la privatisation et à la casse du service public ferroviaire. Pourtant l’exemple de la Grande-Bretagne devrait dissuader les libéraux les plus obtus !
Les retraités maltraités Avec l’augmentation de la CSG, la majorité des retraités va perdre plusieurs centaines d’euros par an. Faut bien équilibrer les cadeaux aux plus fortunés.
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Les services publics c’est l’égalité Le service public départemental est lui aussi victime des politiques gouvernementales menées depuis des décennies.
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