NEWSLETTER 33

Imprimer
Bonjour, Visiteur  voici la newsletter N°  33   du 09/04/20

voeux_fdg

 

Edito du collectif:

Rassemblés pour gagner
Réunis en Assemblée générale, les membres du Front de Gauche de Montfermeil ont décidé unanimement de continuer à faire vivre leur rassemblement et de commencer à s’organiser en vue des prochaines échéances électorales. Ils ont décidé de prendre contact avec toutes les forces de gauches et écologiques existantes sur notre commune pour travailler avec elles à l’élaboration d’un projet local partagé et à la construction d’un rassemblement pour le porter devant les électeurs. Au moment où les divisions nationales semblent l’emporter, nous réaffirmons l’impérieuse nécessité de se rassembler localement. Certes, des différences existent, et il n’est pas question de les gommer. Chacun doit pouvoir conserver son identité. Mais ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous différencie. Il en va de la responsabilité de chacun si l’on veut avancer ensemble et gagner. Ne faisons pas une nouvelle fois le cadeau de la division à la droite unie à l’extrême droite dans notre commune.
Olivier D’Henry, conseiller municipal, porte-parole du Front de Gauche

L’opération vérité sur le Cours Alexandre-Dumas prend de l’ampleur

Le mardi 28 novembre, le journal l‘Humanité a consacré sa Une, son éditorial et un dossier de deux pages au réseau des écoles Espérance Banlieues, dont le cours Alexandre-Dumas de Montfermeil. Notre dossier de presse et nos prises de positions publiques ont contribué à rompre les discours trompeurs sur cette "école". Il est grand temps de faire toute la lumière : réseaux catholiques intégristes, Manif pour tous et droite extrême sont à la manœuvre. Ce réseau opaque travaille à la remise en cause de l’Education nationale, de la laïcité et des valeurs républicaines, soutenu par des fonds publics et des entreprises du CAC 40. Et les enfants dans tout çà ? A Montfermeil comme ailleurs, les résultats espérés ne sont pas au rendez-vous de ces écoles hors contrat. Au point qu'à Marseille, plusieurs familles ont déposé plainte pour violence, non assistance à mineurs en danger et abus de confiance. Et la campagne promotionnelle menée une fois de plus dans le magazine municipal de décembre, avec nos impôts, n’y changera rien.

Réforme de la taxe d’habitation

En 2020, 80% des Français ne devraient plus payer la taxe d’habitation (en fonction de leur revenu et de leur situation familiale). Ils seraient 78,8% à être exonérés à Montfermeil, dont 62,7% de nouveaux exonérés (car des exonérations existent déjà). Une étude en cours envisagerait même sa suppression pour tous les contribuables. Dès 2018, les bénéficiaires verront leur impôt local réduit d’un tiers. Si la grande majorité des contribuables se frottent les mains, les élus locaux, eux, se rongent les ongles. Car la taxe d’habitation leur permet d’avoir des recettes indépendantes de l’Etat. Certes l’Etat annonce une compensation totale, mais les maires ont été échaudés et n’y croient pas, surtout dans une période de réduction drastique des dotations de l’Etat aux communes. Car le coût pour l’Etat sera de 10 milliards d’euros en 2020. Il est vrai que le Président a annoncé une baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales de 13 milliards…
La Commission des finances du Sénat a recensé l’impact de la mesure dans chaque commune de France. Ce sont les communes les plus pauvres qui risquent de faire les frais d’une éventuelle baisse de la compensation, les villes les plus riches s’en sortant mieux puisque leurs habitants, plus aisés, vont continuer à payer l’impôt local.
Le vice-président du Sénat Philippe Dallier (LR) entend déposer un recours devant le Conseil constitutionnel dès que la réforme sera votée. Selon lui, elle remet en cause le principe de l’égalité des citoyens devant l’impôt.

Toujours pas de Restos du Cœur à Montfermeil

La 33ème campagne des Restos du Cœur a démarré. 13 400 familles de Seine-Saint-Denis ont bénéficié de la précédente campagne. Mais aucun Montfermeillois. Car le maire ne fait toujours rien pour que des associations de solidarité s’implantent à Montfermeil. Lui, qui aime s’afficher dans les manifestations des catholiques intégristes, est absent lorsqu’il s’agit de participer à la solidarité concrète dans sa ville.


Une  maison médicale de garde 

Comme tous les hôpitaux, les urgences de Montfermeil connaissent un manque de personnel et de places, encore aggravé par la fréquentation de patients dont les maux n’ont pas un véritable caractère d’urgence. L’ouverture d’une  maison médicale de garde, 6 rue du Général-Leclerc, est donc une bonne chose. Elle  fonctionne grâce à 25 médecins généralistes libéraux qui se relayent sept jours sur sept, de 20 heures à minuit en semaine, de 12h à minuit le samedi et de 8h à minuit le dimanche.
Les patients disposant d’une carte vitale à jour ne paient que le tiers payant (gratuité pour les bénéficiaires de la CMU ou de l’AME). Aucun dépassement d’honoraire n’est pratiqué et les frais sont remboursés en totalité aux patients qui ont une mutuelle. S’ils n’en disposent pas, le reste à charge est de 20,25 € pour les consultations de nuit (entre 20 heures à minuit).
L’Agence régionale de santé (ARS) accompagne financièrement cette MMG.

Stationnement : l’amende passe à 25 euros

A partir du 1er janvier 2018, c’est la commune qui est responsable du montant et de l’encaissement des amendes pour les contrevenants au stationnement. La municipalité a donc défini trois zones (bleue, verte et rouge) et un tarif de stationnement (avec gratuité pour les 15 premières minutes, ce qui est peu, de nombreuses villes offrant 30 minutes gratuites). Il en coûtera 25 euros en cas de non paiement ou de dépassement d’horaire (contre 17 euros actuellement, soit une augmentation de 47% !). Rappelons que la ville a depuis de nombreuses années réduit  le nombre de places de stationnement dans le secteur de l’église St Pierre St Paul et de la rue Henri-Barbusse, entourant depuis 2007 les terrains de palissades vertes, agrémentées de publicités annonçant des réalisations immobilières que l’on attend toujours. Ce recul du nombre de places de stationnement a contribué à asphyxier les commerces du centre ville. Aujourd’hui, la ville construit à tout va, réduisant encore les possibilités de stationnement. Et les nécessaires travaux du T4 n’arrangent rien. Souhaitons que la clémence de la police soit de rigueur !

Résolution du 100ème Congrès des maires

"En l’état des décisions annoncées, l’autonomie fiscale n’existerait plus, des contrats sans contreparties réelles, assortis de sanctions, nous étant imposés pour contrôler nos budgets ; un encadrement de nos dépenses de fonctionnement provoquerait leur érosion et la mise en difficulté des services publics de proximité ; le rationnement de l’emprunt entraînerait une diminution de nos investissements contraire aux objectifs de croissance et d’emploi. Cette contribution insoutenable des collectivités à la réduction de la dette permettrait à l’Etat, à l’inverse, d’augmenter son propre endettement pour financer ses dépenses de fonctionnement. La réduction imposée du nombre de fonctionnaires priverait les communes et leurs groupements des moyens humains indispensables pour exercer leurs compétences. Tout ceci est inacceptable. La décentralisation, pour laquelle des générations d’élus se sont battues est réellement en danger."
Xavier Lemoine, quant à lui, a décidé de retirer notre ville de l’Association des Maires de France. Il préfère appliquer servilement la politique gouvernementale, hier comme aujourd’hui.

Les maires de banlieue font le tour de France

 « Personne ne perdra, dans les communes concernées par la Politique de la Ville, le moindre crédit sur 2018 », a déclaré Emmanuel Macron à Tourcoing, où il a promis que l’Etat verserait 1 milliard d’euros dans un nouveau plan national de renouvellement urbain. Mais ces belles promesses semblent s’être envolées. A l’Assemblée nationale, tous les amendements déposés pour augmenter les crédits de la politique de la ville ou la dotation de solidarité urbaine ont été rejetés par le gouvernement et les députés de LREM ont refusé d’augmenter la péréquation entre les villes d’Ile-de-France pour donner plus d’argent aux villes pauvres.
Les maires de villes de banlieues rassemblés dans l’Appel de Grigny ont donc décidé d’amplifier la mobilisation des élus, des associations et des habitants. Et d’engager un tour de France des banlieues pour élaborer des propositions pour la construction d’un plan national pour les banlieues qui sera présenté au Président de la République le 27 février. Inutile de préciser que là aussi, notre ville, pourtant concernée par la Politique de la Ville, sera absente.

La Seine-Saint-Denis sert à évaluer l’action de l’Etat

L’Assemblée nationale a lancé une mission d’évaluation des politiques publiques de l’Etat en Seine-Saint-Denis. Sont concernées : la justice, la sécurité et l’éducation. Ce sont les députés François Cornut-Gentille (LR) et Stéphane Peu (PCF) qui sont les rapporteurs de cette mission.
La Seine-Saint-Denis est souvent citée pour le meilleur et pour le pire. « C’est un miroir grossissant de la France d’aujourd’hui et des enjeux qui se posent au niveau national » estime François Cornut-Gentille. Cette mission durera jusqu’en mai/juin 2018. « Il n’est pas question que ce soit un énième rapport pour caler les armoires ! Après l’état des lieux, il y aura des préconisations et une mission de suivi », a déclaré Stéphane Peu. « Nous allons faire la démonstration que les crédits accordés dans le cadre dérogatoire des politiques de la ville ne compensent en rien les déficits en matière de droit commun », explique-t-il. « Nous ne voulons pas la charité, nous voulons l’égalité. »

 

100 millions d’euros pour les départements en difficulté

Le gouvernement a annoncé une enveloppe de 100 millions d’euros, qui bénéficiera à 19 départements, qui cumulent des indicateurs financiers dégradés et un poids des dépenses d’allocations individuelles de solidarité supérieur à la moyenne nationale.
L’Assemblée des Départements de France a pris acte de cette annonce. Toutefois, elle regrette, alors que de nombreux Départements subissent des difficultés budgétaires inextricables, que ce fonds soit moitié moins important que celui de l’an passé. Rappelons que pour le seul département de Seine-Saint-Denis, l’augmentation du RSA non compensée par l’Etat, est de 40 millions cette année. On est loin du compte !

 

Le revenu universel expérimenté en Seine-Saint-Denis

Huit départements à direction socialiste, dont la Seine-Saint-Denis, souhaitent lancer en 2019  une étude de faisabilité puis d’expérimentation concrète de la mise en place d’un revenu de base, inspiré du revenu universel porté par l’ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon.
Stéphane Troussel, président du Conseil Départemental, estime que « ni le RMI, ni le RSA n’ont permis d’éradiquer la pauvreté en France. Ce modèle n’est plus adapté aux modifications du marché du travail où l’on passe d’un emploi à une formation, à une période de chômage… Il faut imaginer un nouveau type de revenu plus simple qui permette à tous de vivre décemment ». Cette étude devrait au préalable définir le montant, le profil des bénéficiaires et les modalités d’attribution. Cette expérimentation doit également relancer le débat sur le financement des aides qui relèvent de la solidarité nationale mais sont aujourd’hui largement supportées par les départements, qui plaident pour un retour à un financement national.

Budget insuffisant pour le Grand Paris Express

Nous rendons compte régulièrement de l’avancement du projet de métro Grand Paris Express, qui est d’une importance capitale pour désenclaver Montfermeil. Nous vous avions fait part des inquiétudes sur le respect du calendrier initial, puis de la déclaration du Président de la République à Clichy, confirmant non seulement sa réalisation mais sa mise en service pour 2024. Mais la présidente de Région, la maire de Paris et  les présidents des Départements franciliens s’inquiètent du financement, et ont voté contre le budget 2018, qu’ils estiment très largement insuffisant, notamment pour les tronçons 16 (qui doit passer par Montfermeil), 17 et 18.  Les travaux sur le «chantier du siècle » pourraient donc prendre du retard. La Société du Grand Paris fait état du caractère « provisoire » de ce budget et rappelle qu’il sera révisé début 2018, en fonction des décisions du gouvernement. En effet, celui-ci réfléchit à un redimensionnement du projet, pour en étaler les dépenses. « Le Grand Paris n’est pas remis en cause », a toutefois assuré la ministre des Transports. Mais la vigilance s’impose.

Dédommagement des voyageurs des RER A et B

Dans notre précédente édition, nous avons relaté l’exaspération des usagers des  RER A et B : retards, annulations, avaries, incidents mineurs ou majeurs, manque d’hygiène, inconfort et insécurité... L’interruption totale du trafic pendant 3 jours, fin novembre, due à  des travaux de la ligne 15 du Grand Paris Express, a fait déborder le vase.
La présidente de la Région Ile-de-France a donc décidé un dédommagement. 10 € pour les voyageurs du RER A abonnés mensuels et annuels au Passe Navigo , 5 € pour les titulaires de la carte Imagine R. Pour ceux qui fréquentent le RER B, ce sera 20€ pour les titulaires du passe Navigo, 10 € pour ceux de la carte Imagine R.
Pour vous faire rembourser, n’oubliez pas de vous connecter sur le site mondedommagement.transilien.com à partir du 10 janvier.
Mais pour l’amélioration réelle du service,  il faudra investir  sérieusement pour  rénover un réseau saturé et vétuste.

 

Nouvelle hausse du Pass Navigo en janvier 2018 ?

Une fois de plus Valérie Pécresse s’apprête à augmenter en janvier prochain le tarif du Pass Navigo en Ile-de-France ! Piétinant son engagement pris en 2015 de ne pas toucher à cette tarification, elle a déjà décidé des hausses de 3 euros en août 2016 et de 2,60 euros en août 2017. Si cette nouvelle augmentation de 3% était confirmée, elle ferait ainsi passer le prix du Pass Navigo à 77,45€ en janvier 2018, contre 70€ avant son élection en 2015. La présidente de la Région dément le chiffre mais pas la hausse ! Les orientations budgétaires présentées au Conseil d’administration d’Ile-France-Mobilité prouvent qu’elle entend poursuivre les hausses.

La Région subventionne la mouvance catholique intégriste

Valérie Pécresse entretient des liaisons dangereuses avec la galaxie catholique extrémiste. C’est la conviction du groupe Front de gauche à la Région, qui demande le retrait de trois subventions régionales : 18 500 euros à la Maison de Marthe et Marie, qui est référencée par Familles chrétiennes comme l’une des associations les plus actives en matière d’initiatives contre l’interruption volontaire de grossesse ; 5 000 € versés à la Fédération départementale des associations catholiques des Hauts-de-Seine, l’un des piliers de la Manif pour tous ; 50 000 euros à la Fondation Espérance Banlieue, que l’on ne présente plus à nos lecteurs.
 

Pour un moratoire sur la suppression des contrats aidés

Le projet de loi de Finances 2018 prévoit la suppression de 110 000 contrats aidés, après les 150 000 touchés en 2017. Selon l’INSEE, 46 000 personnes se sont de ce fait retrouvées au chômage au second semestre 2017. Cet immense « plan social » est catastrophique pour des centaines de milliers de salarié.e.s privé.e.s d’emploi, pour les collectivités territoriales et les associations incapables d’assurer la continuité du service public et des activités associatives, pour les populations qui en bénéficiaient.
Le collectif des associations demande un moratoire sur la suppression des contrats aidés ; le rétablissement en 2018 des crédits nécessaires pour maintenir les emplois aidés ; un dialogue sincère avec le gouvernement pour traiter la question de la stabilité de ces emplois et leur transformation en CDI. Pour sa part, le président du Conseil départemental a adressé une lettre ouverte au premier ministre reprenant les mêmes revendications.

Violences faites aux femmes

Le Président de la République a annoncé des mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes. Osez le féminisme dénonce, entre autre, le manque de moyens pour leur concrétisation. "Si certaines mesures semblent pertinentes, et même essentielles, comme l’allongement du délai de prescription des viols sur mineur.e.s et la création d’une présomption de non-consentement pour les mineur.e.s, le compte n’y est pas. Il n’est prévu aucun budget supplémentaire pour les droits des femmes. Nous ne cessons de le dire : sans financement, tout plan de communication, de formation, de sensibilisation, de prise en charge des victimes sera vain. Nous ne pouvons nous satisfaire des effets d’annonce et des promesses jamais tenues".
L’association regrette également que le remaniement ministériel n’ait pas corrigé l’absence d’un ministère plein et entier des droits des femmes.

Création d’une Coordination de Préservation des espaces verts et publics

Plusieurs associations environnementales d’Ile-de-France se sont regroupées pour unir leurs forces et créer la Coordination de Préservation des espaces verts et publics en IDF (la CEVE). Ses objectifs : lutter contre l'avidité des bétonneurs ; faire reconnaître l'importance des espaces verts en tant qu'agents régulateurs du climat ; leur attribuer un nouveau statut juridique : les communs. De nombreuses associations de notre département y participent.

Pour une planète durable

Le 15 novembre, 15 364 scientifiques de 184 pays ont publié un « cri d’alarme » sur l’état de la planète. Ils y déclarent notamment : "Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec, car le temps presse. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans nos vies quotidiennes que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer". Les signataires proposent quelques exemples de mesures efficaces que l’humanité pourrait prendre pour opérer sa transition vers la durabilité.

Sur notre site montfermeilfrontdegauche.org

Métropole du Grand Paris Quelle organisation territoriale pour la région capitale. Va-t-on réduire le millefeuille ? L’intervention de Christian Brickx au conseil municipal.

Orientations budgétaires du maire pour 2018 Une nouvelle fois, la gestion du maire entraîne une perte de dotations de solidarité qui s’ajoute aux réductions de l’Etat.

Sur le blog
dominique-dellac.org

Hôpital de Montfermeil L’Inspection générale des affaires sociales a fait un rapport sur l’Hôpital de Montfermeil. Bilan : manque d’investissements. La solution préconisée : la fuite en avant dans une logique marchande de la rentabilité. Notre santé n’est pas une marchandise !

Fort de Vaujours Nouvelle manifestation des associations environnementales et des élus pour la vérité, la transparence et l’application du principe de précaution sur le Fort de Vaujours. Pour un moratoire sur les travaux en cours et pour la levée du secret défense toujours en vigueur sur ce site.

Visitez notre site Montfermeil front de gauche  Imprimer

  Retrouvez-nous sur Facebook  
 
Facebook

Abonnements / désabonnements :Vous pouvez vous-même gérer vos abonnements/désabonnements ou changer d'adresse de réception des messages en vous rendant sur notre site.
Se désabonner - HA copyright 2017
Powered by AcyMailing