Edito du collectif:
Législatives : le Front de gauche a ses candidats
François Cochain et Françoise Bitatsi-Trachet porteront les couleurs du Front de gauche lors des prochaines élections législatives. François, enseignant retraité, a été responsable départemental du principal syndicat enseignant. Françoise est cadre médico-social et conseillère municipale Front de gauche de Livry-Gargan. Ce sont des candidats en qui vous pouvez avoir confiance pour défendre les intérêts des habitants de notre circonscription. Ils vivent au quotidien les mêmes préoccupations que la majorité de leurs concitoyens. Ils ont l’expérience de l’engagement dans l’action pour la défense des salariés et des populations. Ils ont le sens du service public, de l’intérêt général et du bien commun. Ils porteront les revendications, les propositions locales et nationales, les espoirs de toutes les femmes et de tous les hommes de gauche et des écologistes sincères et déterminés à tourner la page de l’austérité et du social-libéralisme.
Olivier D’Henry, conseiller municipal, porte parole du Front de Gauche
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Santé/Sécurité sociale : les propositions du Front de gauche
Dans le cadre des élections législatives, le Front de gauche organise une projection/débat du film La Sociale. A la salle Jules-Verne à Livry-Gargan (rue du Parc de la mairie), mardi 28 mars à 19h30. Entrée gratuite. En présence des candidat(e)s Front de Gauche de notre circonscription : François Cochain et Françoise Bitatsi-Trachet.
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Xavier Lemoine sur la touche ?
Xavier Lemoine est colère. On le comprend. Lui qui se voyait candidat Les Républicains et député de notre circonscription, n’aura pas l’investiture du parti de François Fillon. « J’ai pourtant manifesté au Trocadéro » se plaint-il dans la presse locale. Mais Fillon a préféré l’alliance avec l’UDI et donné l’investiture à Ludovic Toro, maire de Coubron. En représailles ( ?) Xavier Lemoine n’a pas parrainé Fillon, car, il l’a déclaré : « à un moment donné, il faudra se fâcher ». Xavier Lemoine peut encore user de son pouvoir de nuisance et de division de la droite en étant candidat au nom du Parti Chrétien Démocrate dont il est vice-président. Car la frustration et la colère sont souvent mauvaises conseillères…
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Xavier Lemoine à nouveau hors-la-loi
Rappelons les faits : Xavier Lemoine invoque un « droit de conscience » pour refuser d’appliquer la loi relative au mariage pour tous. Il a fait voter par sa majorité une délibération en ce sens. Les élus du Front de gauche ont alerté le Préfet qui a fait annuler la délibération. Depuis, il a intenté une action en justice pour faire reconnaître ce droit. Mais le tribunal et le Conseil d’Etat l’ont débouté au prétexte qu’un maire ne pouvait invoquer un droit de conscience lorsqu’il s’agissait d’appliquer la loi. Jusqu’au-boutiste, Xavier Lemoine avait fait voter le 18 janvier dernier une nouvelle délibération l’autorisant, au frais de la commune et donc du contribuable montfermeillois, à faire appel auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. A nouveau sollicité par les élus du Front de Gauche, le Préfet a exigé l’annulation de cette délibération pour « absence d’intérêt local et irrecevabilité ». Le maire et sa majorité ont dû obtempérer. Mais toujours aussi entêté, le maire a demandé à ses colistiers de faire des recours à titre personnel… Au moins, ce n’est pas la ville qui paiera !
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Le maire doit respecter les lois de la République
L’école est laïque, gratuite et obligatoire. Mais, à Montfermeil, cette loi de la République semble contrariée dans de nombreux cas. Contactée par un père de famille de 2 enfants de 10 et 7 ans, habitant Montfermeil depuis plusieurs mois, qui n’arrivait pas à les inscrire à l’école et était contraint de les conduire chaque jour à l’école à Bussy-Saint-Georges, en Seine-et-Marne, Dominique Dellac a rencontré la Déléguée du Défenseur des droits, alerté le Défenseur des Droits et l’Inspecteur de l’Education Nationale. Ces interventions ont porté leurs fruits et les 2 enfants ont été scolarisés à Montfermeil. Mais depuis, de nombreux cas similaires se sont révélés et plusieurs familles dont la mairie n’inscrit pas les enfants dans les écoles ont sollicité Dominique Dellac. La tactique de la Ville est simple : elle demande aux familles des documents qui ne sont pas exigés par l’Education Nationale et ne répond pas aux demandes. Dernièrement, la Ville a même fait appel aux forces de l’ordre pour évacuer 2 mères de familles excédées qui voulaient inscrire leurs enfants. Dominique Dellac a de nouveau interpellé les autorités compétentes et demandé un entretien au Défenseur des droits pour que le maire de Montfermeil respecte les lois de la République. A suivre…
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Fin de la guerre d’Algérie : un devoir de mémoire
Le 19 mars, la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie), Alain Rullier, conseiller municipal et organisateur de cette cérémonie, Olivier D’Henry, Angélique Planet-Ledieu et Christian Brickx conseillers municipaux du Front de Gauche et Mouloud Medjaldi, conseiller municipal représentant les écologistes ont commémoré la fin de la guerre d’Algérie. Signés le 18 mars 1962, les accords d’Evian mettaient fin à 8 années d’une guerre sanglante et d’une terrible tragédie des 2 côtés de la Méditerranée. L’Etat français aura mis plus de 40 ans à reconnaître et à appeler par son nom ce terrible moment de notre Histoire : la guerre d’Algérie. La lutte d’un peuple pour son indépendance et son droit à l’autodétermination après 130 ans de colonisation. Farid Kachour, représentant l’Association cultuelle des musulmans de Monfermeil (ACMM) était également présent
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La Maison des potes n’a pas que des copains
L’association La Maison des potes a arpenté l’Ile-de-France pour exposer aux maires leurs revendications contre les discriminations et les inviter à défendre les propositions de leur appel "Unis pour l’égalité".
A Montfermeil, cette tournée de l’égalité s’est terminée au commissariat de Clichy. Alors que plusieurs militants déployaient leur banderole "Faire de l’égalité une réalité" devant l’hôtel de ville, la police municipale, puis la police nationale sont intervenues et ont conduit le président de l’association au poste, menotté, pour une garde à vue de 3 heures. Si aucune poursuite judiciaire n’a été engagée à son encontre, cette interpellation n’est pas sans poser une question : pourquoi une telle « réception » des forces de police à Montfermeil, alors que tous les maires sollicités ont reçu cette délégation, certains posant même devant la banderole pour la photo ? A l’issue de cette marche, La Maison des potes a organisé un colloque auquel Dominique Dellac a été invitée à intervenir. Elle y a dénoncé les atteintes à la scolarisation des enfants à Montfermeil.
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Dominique Dellac marraine 2 lycéennes sans papiers
Le Réseau Education Sans Frontières a organisé à Bobigny le parrainage de lycéennes et lycéens sans papiers. De nombreux élu-e-s étaient au rendez-vous. Après avoir, l’an dernier, marrainé la jeune Nouha, et l’avoir aidée à obtenir ses papiers, Dominique Dellac a, à nouveau cette année, répondu positivement à la demande de RESF. Avec Philippe Bruscolini, maire-adjoint de Tremblay-en-France, François Cochain et Sébastien Bastaraud, parrains citoyens, elle marraine 2 lycéennes de notre canton. Sur son blog, Dominique Dellac relate cette rencontre : « Ces jeunes ont pris la parole pour exprimer leur désir d’étudier, d’avoir une vie meilleure, et leur peur, aussi, d’être arrêtés sans papiers. Toutes et tous ont dit leur amour de la France des Droits de l’Homme et du Citoyen, accueillante et solidaire. Ils ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux, de leur intelligence, de leur volonté, de leur créativité. La solidarité n’est pas un délit ! C’est ce que nous avons de meilleur en nous. »
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Parc de la Poudrerie : de quoi s’inquiéter !
Le 17 mars avait lieu la signature de la convention entre l’Etat, la Région, le Département et les villes de Livry-Gargan, Sevran, Vaujours et Villepinte, pour la gestion du parc de la Poudrerie. Cette convention assure la gestion et l’ouverture du parc pour l’année 2017. Mais les incertitudes demeurent pour l’avenir. Si le Département s’engage, la Région considère que sa participation (450 000 euros) est trop élevée et l’Etat rappelle que sa participation n’est pas reconductible et que le parc sera mis en vente (pour une valeur de 12 millions) si les collectivités locales ne se mettent pas d’accord. Plus que jamais la mobilisation s’impose.
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Plan d’urgence pour les lycées : des questions
Le conseil régional a adopté le 9 mars le Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) dans les lycées franciliens. 5 milliards d’euros sont annoncés. Pour autant, ce plan reste très problématique en raison notamment :
- de l’absence totale de concertation avec les acteurs concernés ;
- de l’absence de calendrier ;
- de la non prise en compte des besoins en équipements sportifs et de l’abandon des lycées professionnels et agricoles ;
- de la priorité donnée aux Partenariats Public-Privé (PPP), qui servent à alimenter les profits de quelques grands groupes du BTP au détriment des deniers publics.
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Les Bosquets un ghetto français Un livre de Jean-Ryad Kechaou, historien qui retrace l’histoire du grand ensemble et présente ses acteurs.
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Personnel des collèges en grève Dominique Dellac a apporté son soutien aux personnels départementaux des collèges en grève pour obtenir des conditions de travail mieux adaptées à la pénibilité de leur métier.
Scolarisation Grâce aux interventions de Dominique Dellac, et malgré les obstacles mis par la mairie, 2 enfants de Montfermeil ont pu retrouver le chemin de l’école.
Hôpital Le Conseil de surveillance de l’hôpital de Montfermeil a adopté son projet social. Un projet qui porte la marque de l’exigence d’une « performance médico-économique » et l’interrogation sur « comment faire plus avec moins ». Dominique Dellac a refusé de prendre part au vote, qui n’était que consultatif.
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