NEWSLETTER 22

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Bonjour, Visiteur  voici la newsletter N°  22   du 09/04/20
 

Edito du collectif:

Pétition pour la baisse des impôts locaux
Déjà plus de 1000 signatures

1000 signatures. 1000 discussions. A part quelques très rares refus, une adhésion massive, qui traverse tous les électorats, à notre proposition de baisse de 10% des impôts locaux. Partout le même leitmotiv et un constat accablant pour le maire : on paye beaucoup trop cher pour habiter une ville où il n’y a rien ! Des situations socialement alarmantes. Des locataires qui ne peuvent plus payer une taxe d’habitation qui atteint parfois plus d’un mois de salaire. Et, avec la taxe foncière, souvent 2 mois de salaire pour des propriétaires qui envisagent de quitter notre ville.
L’élu responsable aux finances de la ville en avait convenu : « baisser les impôts locaux de 10%, c’est possible, mais ce n’est pas notre choix ». Nous allons continuer. Pour faire entendre raison à Xavier Lemoine. Pour que le choix des Montfermeillois devienne celui des élus qui sont sensés les représenter.
Olivier D’Henry, porte-parole du Front de Gauche

 

Montfermeil sur le podium de l’augmentation de la taxe foncière
 
L’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) vient de publier l’évolution de la taxe foncière entre 2010 et 2015 dans notre département. On y apprend que Montfermeil, avec une hausse de 25%, est en troisième position sur les 40 villes de Seine-Saint-Denis. Les propriétaires s’en étaient aperçus. La hausse de 13% en 2015, reconduite en 2016, a entraîné une augmentation de plusieurs centaines d’euros par foyer. Si on y ajoute la hausse de la taxe d’habitation, notre ville est parmi les plus imposées du département. Pas étonnant que les Montfermeillois signent par centaines notre pétition pour une baisse de 10% des impôts locaux. La barre des 1000 signatures est déjà franchie. Ce qui semble donner des démangeaisons à Xavier Lemoine. Pas un conseil municipal où il ne se sente obligé de justifier cette augmentation, accusant les élus du Front de Gauche « d’affoler les populations ». Mais ce qui affole les citoyens, ce ne sont pas des élus d’opposition qui font leur travail en faisant vivre la démocratie, mais les avis d’imposition très élevés au regard des services rendus, des équipements disponibles et de l’état de notre Ville.
 

Le Grand Paris Express vient au secours du Parc Jousseaume
 
500 000 m3 de déblais du Grand Paris Express seront affectés à l’aménagement du futur parc du Sempin sur les communes de Chelles et de Montfermeil. A cet emplacement, la ville de Montfermeil avait créé un  parc urbain Jean-Pierre-Jousseaume après avoir, pensait-elle, sécurisé et réhabilité ces anciennes carrières de gypse. Mais, à peine ouvert, des zones d’effondrement étaient apparues et avaient entrainé sa fermeture au public. Dangereux, il était donc inaccessible depuis  plus de 10 ans. L’incompétence de ceux qui avaient comblé ce gruyère montfermeillois sans même penser que les galeries se poursuivaient sur Chelles avait entraîné cette véritable gabegie, sans perspective d’avenir.
Heureusement, la Société du Grand Paris, qui s’est fixée comme objectif de valoriser 70 % des terres excavées sur les chantiers du Grand Paris Express, a signé avec la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural de l’Ile-de-France) une convention prévoyant  qu’un million de tonnes de terres excavées sur le chantier de la ligne 16 du Grand Paris Express sera affecté au remodelage et à la mise en forme du site du Sempin, qui englobe le parc Jousseaume. Un centre de tri de proximité permettra de connaître  les origines, la qualité et les propriétés de tous les types de déblais et, ainsi, de faciliter les opérations de valorisation. Rappelons que le creusement du tronçon du Grand Paris Express entre Chelles et Aulnay-sous-Bois débutera au premier trimestre 2019, que le puits d’entrée du tunnelier sera situé sur Chelles et que la livraison des déblais interviendra de 2019 à 2021. Le futur parc devrait ouvrir au public en 2024. Encore une réalisation qui ne devra rien à Xavier Lemoine.
 

Fort de Vaujours : nouvelles inquiétudes.
 
Placoplatre, après divers contrôles, notamment radiologiques, doit nettoyer les canalisations du Fort à grande eau, avant de les démolir. La société s’engage à récupérer - si possible- les eaux polluées aux métaux lourds et radioactives en mettant en place des barrages puis en les stockant avant de les analyser. Les eaux de lavage ne présentant pas de contamination radiologique seront reversées dans le réseau d’eaux pluviales de la commune de Courtry. Encore un chantier à surveiller de près. Qu’adviendra-t-il des eaux qu’elle n’aura pas réussi à récupérer ?
 

Mobilisés pour sauver le parc de la Poudrerie
 
Dimanche et lundi 6 et 7 novembre, Stéphane Troussel , Président du Conseil départemental, et Bélaïde Beddredine, Vice-président à l’écologie urbaine, ont fermé les grilles du parc de la Poudrerie. Une fermeture symbolique pour un coup de pression avant une réunion mardi 8 novembre entre le Préfet de Région, l’Etat, propriétaire du parc, la Région, le Département et les maires des villes concernées.
A deux mois de la fin de la convention de gestion du parc, le financement par la Région, nécessaire au fonctionnement du parc, n’est toujours pas acté. Valérie Pécresse, s’est pourtant déclarée « attachée à l’avenir de ce parc », considérant que « les coûts d’entretien semblaient raisonnables ». Le Département, pour sa part, s’est engagé sur 450 000 euros annuels et a voté des investissements pour le parc.
Le 20 octobre dernier, à l’occasion de la remise de 20 000 pétitions portées par François Asensi, maire de Tremblay-en-France et député du Front de Gauche, accompagné d’élus locaux, de responsables associatifs et de citoyens, le Ministère de l’environnement s’était engagé sur le maintien de l’ouverture du parc en 2017. Reste que l’Etat doit faire des propositions chiffrées sur la dépollution des sols et la préservation des bâtiments.
Il est grand temps que l’Etat et la Région prennent enfin des engagements fermes pour assurer l’avenir du parc.
A suivre donc, avec la plus grande vigilance !
Dernière minute : Lors de la réunion du 8 mars, l’Etat, qui reste propriétaire, s’est engagé à financer la dépollution et la préservation du bâti pour 2 millions d’euros ; et à signer une nouvelle convention confiant la gestion au Département. Pour leur part, la Région et le Département ont décidé de verser 450 000 euros chacun.
 
Sécurité : prévention et dissuasion d’abord
 
La tradition républicaine française donne 3 fonctions à la police nationale : la prévention, la dissuasion et la répression. Depuis le quinquennat de Sarkozy, le tout répressif prévaut et les missions de prévention de la délinquance et de dissuasion ont été abandonnées et transférées sur les communes et les polices municipales. Ce recentrage sur la répression s’est accompagné d’une réduction des dépenses nationales du service public de police : 13 000 postes de policiers nationaux ont été supprimés entre 2007 et 2012. A Montfermeil, nous avons perdu 34 policiers ces dernières années. Avec le plan Vigipirate puis l’Etat d’urgence, la prévention des attentats a mobilisé un grand nombre de policiers. Au total : moins de policiers pour faire face à des missions croissantes, au détriment de la présence policière de proximité. Voilà l’origine du malaise policier que certains, à droite et à l’extrême droite, instrumentalisent à des fins politiciennes. La sécurité suppose un plus grand nombre de policiers de terrain pour prévenir et dissuader. Si la répression reste nécessaire, elle est toujours l’aveu d’un échec de la société.
 

Ménard, Poisson, Lemoine : même combat
    
Robert Ménard, le maire de Béziers, a fait placarder dans sa ville une affiche qui rappelle celle que les nazis collaient sur les murs de France. On y voit un groupe de migrants avec comme texte : « Ils arrivent… ». Cette affiche a immédiatement été détournée sur les réseaux sociaux et une souscription participative pour une contre campagne est en cours. Dominique Dellac y a contribué (voir son blog).
J-F Poisson, candidat à la primaire de droite pour le Parti Chrétien Démocrate, qui a tenu meeting dans notre ville à l’invitation de Xavier Lemoine, a déclaré vouloir « en finir avec le cordon sanitaire » entre la droite et le FN. Il s’est par ailleurs refusé de soutenir  Alain Juppé si celui-ci est le candidat des Républicains contre Marine Le Pen.
Xavier Lemoine, qui est vice-président du parti de J-F Poisson, a participé aux journées de l’extrême droite organisée par le maire de Béziers et n’a rien trouvé à redire au catalogue antisocial et discriminatoire adopté lors de cette réunion.
Tous les 3 devaient se retrouver le 12 décembre pour un meeting à Paris, avec Philippe de Villiers. Leur objectif : chasser sur les terres du FN et des Républicains en vue des élections législatives. Mais courir deux lièvres à la fois n’est pas facile. Menacé d’exclusion de la primaire de la droite, J-F Poisson a préféré renoncer à sa participation à ce meeting. Xavier Lemoine y participera-t-il ? Quant au FN, Florian Philippot a déclaré « ne rien partagé avec J-F Poisson ». Déjà, en juin, les représentants FN avaient claqué la porte du rassemblement biterrois de l’extrême droite organisée par Rober Ménard. Manifestement le FN, pas plus que Les Républicains n’entendent se laisser prendre des voix par Ménard, Poisson et Lemoine.
 

J-F Poisson soutient Trump et dénonce le « lobbie sioniste »
 
Interrogé par la chaîne Public Sénat, Jean-Frédérique Poisson a déclaré soutenir Donald Trump, qu’il considère comme le « meilleur pour les intérêts français et pour l’équilibre international ». Au cours de cet entretien, il a également accusé Hillary Clinton d’être « inféodée aux lobbies sionistes ». Ce qui lui a valu un tollé de la communauté juive. Christian Estrosi, un proche de Sarkozy, a exigé des excuses à défaut desquelles, il demandait son exclusion de la primaire de la droite. Poisson soutient Trump et Lemoine soutient Poisson…
 

S’inscrire sur listes  électorales
 
Pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes électorales. Pour 2017, il faut avoir fait la démarche avant le 31 décembre 2016.
Au milieu de l’été, une nouvelle loi  a modifié les modalités d'inscription afin de  permettre aux électeurs de s’inscrire jusqu’à un mois avant l’élection. Mais ces nouvelles dispositions  n’entreront en vigueur qu’après publication d'un décret en Conseil d'État, et au plus tard le 31 décembre 2019.
Sans attendre donc, il faut aller s’inscrire  à la mairie de son domicile. Sans oublier de noter sur son agenda  que l'élection présidentielle se déroulera les dimanches 23 avril et 7 mai 2017 et que les législatives auront lieu les dimanches 11 et 18 juin 2017.
 

Internet contre la démocratie
  
Sous des prétextes fallacieux de coûts économiques et environnementaux, le gouvernement veut supprimer l’envoi au domicile des électeurs de la propagande électorale (circulaires des candidats et bulletins de vote) pour les élections présidentielles et législatives qui seront organisées en 2017 et le remplacer par une diffusion sur Internet. Inadmissible.
Il faut rappeler qu’un quart des Français n'a pas d'accès internet à domicile et qu’une telle mesure de restriction de l'information électorale aura comme effet d'augmenter encore plus le taux d'abstention. Sans compter que c’est aussi une atteinte à l’expression des petits partis qui n’ont pas les moyens de ceux qui squattent les médias à longueur de journée.
Le matériel électoral doit donc être envoyé par courrier à tous car la démocratie n'est ni un luxe ni une valeur réservée à ceux qui ont les moyens.
 

 

Sur notre site montfermeilfrontdegauche.org


Sécurisation des écoles Abstention des conseillers municipaux FdG concernant une demande de subvention pour « sécuriser » les écoles Wallon, Ferry et Joliot-Curie. Pourquoi ces écoles et pas les autres ? Ces financements ne se font-ils pas au détriment d’autres travaux ? Quelles valeurs doit transmettre l’école : la peur ou une culture de paix et de vivre ensemble ?

Logement social La dissolution de l’Office public interdépartemental de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines (OPIVOY) entraîne la reprise de 200 logements situés à Montfermeil par Seine-Saint-Denis Habitat. La vigilance s’impose quant au montant des loyers et charges.

T4 : mise en service en 2019 Le 18 octobre, le ministre de la ville et de nombreux élus locaux ont participé à la pose symbolique du premier rail du T4.

 

Sur le blog dominique-dellac.org

 
Campagne d’affichage à Béziers Dominique Dellac a participé à la souscription participative « pour qu’à Béziers, les affiches de la solidarité avec les migrants recouvrent les affiches de la honte et de la haine ».

Au conseil départemental La séance du 20 octobre était celle consacrée aux questions annuelles au préfet. Le groupe FdG l’a questionné sur les retombées du CICE dans notre département et sur la future carte des Centres d’information et d’orientation qui concernent les collégiens et les lycéens. Egalement à l’ordre du jour : le « Programme éducatif local » et le programme « Défi handicap ».

 
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