NEWSLETTER 18

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Newsletter N°  18   du 09/04/20
 

Edito du collectif:
Les héritiers des collaborateurs avec les nazis veulent réécrire l’histoire
71 ans après la victoire sur le régime nazi, un élu régional du FN était présent aux commémorations montfermeilloises du 8 mai 1945. Un véritable affront fait au souvenir de Daniel Perdrigé, maire communiste de Montfermeil fusillé par les nazis en 1941.
Le FN, en appelant ses élus à participer aux cérémonies du 8 mai, entend tout à la fois réécrire l’Histoire et se faire une virginité. Mais les faits sont têtus : à de très rares exceptions près, ses fondateurs, ses idéologues ont été d’ardents soutiens du régime de Vichy et du maréchal Pétain. Ils ont été parmi les plus zélés à chasser les résistants et à collaborer à la déportation.
Le FN s’oppose dans ses votes, aux valeurs de justice sociale, de solidarité, d’égalité et de fraternité du Conseil National de la Résistance et sa seule députée encartée, Marion Le Pen, se déclare « saoulée par les valeurs de la République ». Ce parti n’a pas sa place dans les cérémonies de célébration de la victoire sur le nazisme et d’hommage rendu aux Résistants morts pour la France. C’est ce qu’a fait savoir Dominique Dellac, Conseillère départementale Front de Gauche, à son représentant.
Nous déplorons l’attitude du maire de Montfermeil, qui a invité l’élu frontiste à participer aux cérémonies officielles et lui a apporté son soutien en tentant d’intimider physiquement Dominique Dellac. Sans doute ne lui pardonne-t-il pas d’être devenue conseillère départementale en l’éliminant au premier tour et en obtenant la majorité absolue des suffrages exprimés dans notre ville grâce au soutien de nombreux de nos concitoyens de toutes opinions qui se sont rassemblés pour faire échec au Front National.
En s’exprimant volontiers dans des médias d’extrême-droite, en affichant sa proximité avec le maire d’extrême droite de Béziers, en manifestant sa sympathie pour le FN, Xavier Lemoine déshonore notre ville et ses habitants.
Nous sommes solidaires de l’intervention de Madame Dellac et nous la soutenons sans réserve.
Oliver D’Henry, Angélique Planet-Ledieu et Christian Brickx

 

Pétition pour la baisse des impôts locaux
Vous êtes plusieurs centaines à avoir signé notre pétition pour la baisse des impôts locaux à Montfermeil. Notre campagne va se poursuivre jusqu’au vote du prochain budget. D’autant que le maire a dû reconnaître que cela était possible, mais que ce  n’était pas son choix. Nouvelle confirmation de cette possibilité : le compte administratif 2015 de la commune qui récapitule toutes les recettes et toutes les dépenses de la ville. Celui-ci fait apparaître un excédent de recettes de plus de 10 millions d’euros, soit l’équivalent de 60% de la masse des impôts locaux collectés par la ville. 60% d’impôts qui ne sont pas dépensés l’année de leur prélèvement. Une réduction de 10% des impôts locaux est donc financièrement possible sans réduire les dépenses de fonctionnement et d’investissement de la commune.
 

La population de Montfermeil ne cesse de s’appauvrir
Toute la politique municipale de Xavier Lemoine poursuit un objectif : faire de Montfermeil une ville « résidentielle ». Il consacre une part très importante de nos impôts à son Monopoly municipal : avec notre argent, il achète des terrains, des pavillons, des logements, des commerces… pour les revendre à des promoteurs privés. Il espère ainsi modifier la composition sociale de la ville. Mais, depuis des années, cette stratégie urbaine est en échec. Les derniers chiffres de la Dotation de solidarité urbaine et du Fonds de solidarité des communes de l’Ile-de-France viennent à nouveau de le confirmer. Ces dotations versées par l’Etat et par l’ensemble des communes de notre région sont en très nette augmentation pour Montfermeil. La DSU est passée de 1,5 millions d’euros en 2006 à 3,6 millions en 2015 (enregistrant une nouvelle augmentation de 600 000 euros par rapport à 2014). Le FS des communes d’Ile-de-France de 1,3 millions d’euros en 2011 à 2,1 millions d’euros en 2015. Ces dotations sont indexées sur le revenu des habitants. Plus la population est pauvre, plus la ville touche de dotations. Ce qui signifie que le revenu moyen des Montfermeillois a fortement chuté durant cette période. Si l’on ajoute la baisse de valeurs des biens immobiliers dans notre ville, le constat est sans appel : la politique de Xavier Lemoine est un échec.
 

Les communes unanimes contre la baisse des dotations de l’Etat
Les associations de communes rassemblées par l’Association des maires de France demandent unanimement au gouvernement l’abandon de la dernière tranche de baisse des dotations prévue en 2017. Il s’agit d’une priorité nationale pour stopper la chute de l’investissement local.
Le double mouvement de baisse des dotations et de transfert de dépenses conduit un nombre de plus en plus important de collectivités au bord du déséquilibre budgétaire. Après 10 milliards de baisse des investissements depuis 2013, les communes sont contraintes de réduire les services à la population, d’augmenter les tarifs et de limiter les investissements locaux. Elles poursuivent donc leur mobilisation et espèrent obtenir des réponses positives du gouvernement.
Xavier Lemoine, quant à lui, reste muet. Pire : il a démissionné de l’AMF ! Il préfère augmenter les impôts locaux et appliquer la politique libérale de l’Etat.
 

Fort de Vaujours : ça se complique pour Placo !
Dernière nouvelle parue dans la presse : les travaux de démolition des bâtiments sont stoppés depuis fin janvier et l’entreprise qui en avait la charge remerciée ! Les raisons : la découverte de nombreux « points chauds » ainsi « qu’une  canalisation horizontale reliant une chambre de tir à un puits, qui a été bouchée par du béton dans le but de fixer la contamination ».
Voilà qu’on parle enfin de résidus d’uranium, de pollution de nappes phréatiques, de radium retrouvé sur un fragment de paratonnerre. Confirmant ainsi les craintes exprimées par les élus, les associations, les salariés et les riverains. Pierre Laporte et Dominique Dellac, conseillers départementaux, ont écrit aux préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis pour demander à nouveau l’arrêt des travaux, la transparence des activités sur le site, le respect du principe de précaution.L’Etat doit prendre ses responsabilités !
Malgré cela, l’association Sauvons la Dhuis a constaté une reprise récente des travaux. On ne peut que déplorer que la transparence ne soit toujours pas au rendez-vous !
 

« Plan piscine » et « plan savoir nager » 
Le Plan piscine du Département entre dans sa deuxième phase. La première phase de ce plan, entamée en 2015 et qui se poursuivra jusqu’en 2020, prévoit la construction de 5 à 8 piscines nouvelles, la rénovation des bassins existants et l’amélioration de la formation des intervenants pour un coût global estimé entre 20 et 40M€.
La seconde phase, le « plan savoir nager », vise à tisser des partenariats avec les villes pour  favoriser l’apprentissage de la nage dès l’école primaire, par le biais d’une charte d’engagements réciproques. Son objectif : lutter contre le fait que 50 % des enfants entrant en 6ème ne savent pas encore nager.
Rappelons qu’apprendre à nager aux enfants répond à des objectifs de sécurité, de liberté et de loisirs personnels, mais aussi de formations et éventuellement d’emplois.
Contrairement au maire qui considère que cette question ne relève que de l’Education nationale, Dominique Dellac s’est particulièrement investie dans cette question pour que tous les enfants de Montfermeil puissent bénéficier de cet apprentissage indispensable, y compris aux collèges pour ceux qui ne savent pas nager après l’école primaire. Cet effort est en cours d’aboutissement pour une solution qui devrait être opérationnelle à la rentrée prochaine.
 

Sauvons le parc de la Poudrerie !
Un pique-nique citoyen s’est tenu le dimanche 15 mai au parc de la Poudrerie. Moment d’échange et de convivialité, occasion d’aborder ensemble les menaces qui pèsent sur le parc ainsi que les suites à donner à la mobilisation citoyenne. Déjà  2000 signataires de la pétition sur change.org. Rappelons que la convention de gestion du parc de 137 hectares qui lie l’Etat (propriétaire), la Région et le Département se termine fin décembre 2016. L’Etat souhaiterait, par mesure d’économie, vendre le parc au Département à l’euro symbolique. Reste que le Département, sensible à la pérennité de ce patrimoine vert d’exception, site naturel classé et véritable poumon vert, souhaite connaître l’état de pollution du site (ancienne fabrique de poudre à canon) avant d’accepter une telle offre. Ajoutons que, pour le moment, la dépense d’entretien est de 900 000 euros par an, dont 450 000 pris en charge par la Région et que le désengagement de celle-ci est à craindre si l’Etat n’est plus propriétaire.
 

Vivre ensemble dans le 93
Des élus et des associations de Seine-Saint-Denis ont lancé un Observatoire de la fraternité. L’idée ? Valoriser cette notion et la rendre vivante. Sur leur site,
http://observatoirefraternite93.org/, on retrouve des témoignages d’habitants, citoyens, militants, femmes et hommes politiques engagés dans notre département. Mais l’Observatoire veut dépasser la posture de simple spectateur et encourager les initiatives pour se rencontrer, partager et débattre. Il ambitionne de donner une autre image de la Seine-Saint-Denis que celle véhiculée par les médias, et surtout, de favoriser le vivre-ensemble par des actes quotidiens, et pas seulement par de grandes déclarations d’intentions.
 
 

Sur notre site montfermeilfrontdegauche.org

 
Loi Travail : l’action continue «  Le 49-3 est un déni de démocratie » avait déclaré François Hollande. Aujourd’hui, il l’utilise. Un parjure de plus. Mais s’il pensait réduire la mobilisation contre la loi Travail, le président de la République s’est trompé.
 
Nuit debout : une autre façon de faire de la politique Chaque nui, ça bouillonne place de la République, en banlieue, en province. A ne pas confondre avec les casseurs.
 
Elles ont décidé de parler Le harcèlement sexuel n’a pas sa place en politique, pas plus qu’ailleurs dans la société. Le silence n’est plus de mise.
 
Fini l’égalité des temps de parole La majorité socialiste vient d’enterrer l’égalité du temps de parole durant la campagne présidentielle. Un nouveau coup bas contre la démocratie
 

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