A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Fabien Roussel, candidat communiste a reçu le soutien de la Gauche républicaine et socialiste (GRS), parti fondé par des anciens socialistes. « Au-delà la présidentielle, cette candidature, dessine les contours d’une gauche de combat qui sait où elle va », a déclaré Emmanuel Maurel (GRS). Il est le mieux placé pour « réaffirmer une gauche populaire, républicaine, universaliste et sociale » ajoute Marie-Noëlle Lieneman.
« Sans être en accord avec toutes les propositions de Fabien Roussel, c’est là où nous nous retrouvons le mieux », déclare pour sa part Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) fondé par Jean-Pierre Chevènement.
« Les Radicaux de gauche ont décidé, à la quasi-unanimité, de soutenir Fabien Roussel », explique Paul Dhaille, du bureau national de la formation. « Nous avons choisi notre camp, le camp de la gauche, pour une refondation démocratique, la réhabilitation des corps intermédiaires, des collectivités locales, des syndicats, des associations », et « la défense des services publics » et de « la laïcité ».
La Nouvelle Gauche socialiste, qui avait d’abord soutenu Arnaud Montebourg, « en recherche d’un programme et d’un candidat qui incarnent les valeurs que nous défendons, de la laïcité, de la réindustrialisation, du bien vivre-ensemble », apporte aussi son soutien à Fabien Roussel, a fait savoir son porte-parole, Damien Thomas.
Anicet Le Pors et Charles Fiterman, anciens ministres de François Mitterrand apportent également leur soutien et déclarent : « Le vote utile et tourné vers l’avenir, c’est Fabien Roussel. Il n’a pas l’obsession de poursuivre une aventure personnelle. Il est disponible pour rassembler les forces sociales et politiques nécessaires au changement, dans le respect de chacune d’entre elles, dans une coopération loyale au service des engagements pris en commun. C’est le vote utile pour porter les espoirs de la France qui travaille et qui crée.».